Elle est très variée et multiforme, vous pouvez en trouver => par ici, ou en suivant l’onglet Literatura => par-là, mais sachez que la traduction n’en est absolument pas facile…
Au hasard de mes lectures, pour commencer, je vous propose, dans une traduction de Roger Legras, un poème de Jan Bugaj, plus connu sous le pseudonyme de Krzysztof Kamil Baczyński qui, par la tragédie de son histoire, m’a momentanément séduite 😉
Biała magia
Magie blanche
Stojąc przed lustrem ciszy
Barbara z rękami u włosów
nalewa w szeklane ciało
srebrne kropelki głosu.
Devant le miroir du silence
Mains dans les cheveux de Barbara
Fait couler en son corps de verre
Les gouttes d’argent de sa voix.
I wtedy jak dzban – światłem
zapełnia się i szkląca
przejmuje w siebie gwiazdy
i biały pył miesiąca.
Lors elle s’emplit de lumière
Telle qu’un vase et rayonnant,
Elle prend en soi les étoiles
Et la blanche poudre lunaire.
Przez ciała drżący pryzmat
w muzyce białych iskier
łasice się prześlizną
jak snu puszyste liski.
A travers son corps vibrant prisme,
Musique aux scintillements blancs,
Se faufileront des hermines
Soyeuses folioles du rêve.
Oszronią sią w nim niedźwiedzie,
jasne od gwiazd polarnych,
i myszy się strumień przewiedzie
płynąc lawiną gwarną.
En lui se givreront des ours
Clairs reflets d’étoiles arctiques
D’un ruisseau de souris le cours
En avalanche y va bruire.
Aż napełniona mlecznie,
w sen się powoli zapadnie,
a czas melodyjnie osiądzie
kaskadą blasku na dnie.
De lactescence ivre voilà
Qu’au lent sommeil elle succombe
Et que mélodieux l’éclat
Du temps en cascade au fond tombe.
Więc ma Barbara srebrne
ciało. W nim pręży się miękko
biała łasica milczenia
pod niewidzialną reką.
Donc Barbara possède un corps
D’argent. Où s’étire indolente
La blanche hermine du silence
Sous une imperceptible main.
4 stycznia 1942, 3 w nocy
4 janvier 1942, dans la nuit, à 3 h
Toujours dans une traduction de Roger Legras, un petit poème de Tytus Czyżewski, qui était aussi connu comme peintre, intitulé :
Twarz widziana
Le visage nu
Naprzeciw – szyba srebrno-sina
Kawiarny –
Raz, dwa, trzy,
Naprzeciw
« Kawa », « Mazagran », « Grenadyna ».
En face – la vitre bleu-argent
Un café –
Un, deux, trois,
En face
« Café », « Mazagran », « Grenadine »
Biała ręka trzyma
Gazetę.
Cztery, pięć, sześć –
Naprzeciw
Widzę pół twarzy
Kobiety.
Une main blanche tient
Un journal.
Quatre, cinq, six –
En face
Je vois la moitié d’un visage de femme.
Błoto bryzga spod kół,
Serce się tłucze.
Naprzeciw
To ona
Les roues font gicler la boue,
Un coeur se débat.
En face,
C’est elle,
Czyta « Journal des Débats »
Spogląda : siedem, ośm,
Widzę twarze dwie i pół !
Nie !
Elle lit le « Journal des Débats ».
Je regarde : sept, huit,
Je vois deux visages et demi !
Non !
To nie ona – e bah !!
był to zwid…
Ce n’est pas elle – bah !!
c’est un mirage…
Encore une traduction de Roger Legras pour ce court poème du très grand auteur classique Adam Mickiewicz qui a donné son nom à un institut réputé :
Do wizytujących
Aux visiteurs
Pragniesz miłym być gościem, czytaj rady moje :
Nie dość wszedłszy donosić, o czym wszyscy wiedzą,
Że dzisiaj tam walcują, ówdzie obiad jedzą,
Zboże tanie, deszcz pada, a w Grecji rozboje.
Si tu veux être un hôte aimable, alors, écoute :
Ce que chacun connaît, n’annonce pas en vain :
Qu’on se bat là, qu’ici l’on dîne, que les grains
Baissent, qu’il pleut, qu’en Grèce on vole sur les routes.
Jeśli w salonie znajdziesz bawiących się dwoje,
Zważaj, czy cię z ukłonen, z rozmową uprzedzą,
Czyli daleko jedno od drugiego siedzą,
Czy wszystko jest na miejscu, czy w porządku stroje.
Sur un couple, au salon, tu peux tomber, sans doute :
Vois s’ils sont le premier à nouer l’entretien ;
Si l’ordre et les habits sont ainsi qu’il convient ;
Si, de se tenir près l’un de l’autre, ils redoutent.
Jeśli pani co wyraz zaśmiać się gotowa,
Choć usta śmiać się nie chcą ; jeśli panicz z boku
Pogląda i zegarek dobywa i chowa,
Quand feint de rire à tout la dame, en désaveu
D’un visage pincé ; quand le jeune monsieur
Jette un oeil de côté, consulte cent fois l’heure,
I grzeczność ma na ustach, a coś złego w oku :
Wiesz, jak ich trzeba witać ?- Bywaj zdrów, bądź zdrowa !
A kiedy ich masz znowu odwiedzić ? – Po roku.
Courtois en ses propos, mais le regard méchant…
Quels seront donc tes voeux ? – La santé vous demeure !
Et quand faut-il chez eux revenir ? – Dans un an.