Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère :
“Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite !
Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
Une mésaventure bloguesque toute fraîche fait remonter en moi un bien mauvais souvenir. Partie de Paris par le train de nuit (avec la bienvenue couchette du haut) pour un paisible trajet jusqu’au terminus de la ligne à Tarbes, je me suis retrouvée menacée des flammes de l’enfer avec des crucifix brandis vers le plafond du compartiment par de très charitables pèlerins pour Lourdes qui, pour être sûrs de ne pas rater l’arrêt avaient déjà replié leurs couchettes et allumé le plafonnier dès Bordeaux, sans aucun respect pour leur prochain qui pensait en toute innocence avoir le droit de se reposer de sa journée de travail tout en voyageant…
Un commentaire censuré (que je pensais circonstancié et respectueux) assorti d’un avertissement et le lien de mon pseudo faisant tâche sur le blog de quelqu’un qui prétend nous ouvrir l’esprit en toute liberté… j’avoue que je n’en reviens toujours pas.
Demain, au lieu de buller dans mon jardin (1er mai oblige) je méditerai sur l’Evangile de Luc histoire de revenir à de meilleurs sentiments, mais ce soir, je noierai allègrement mon chagrin dans la musique de Vitaly Voronko, ce génial biélorusse qui a fait un tabac lors de son passage aux auditions à l’aveugle de la version polonaise de The Voice.
Il utilise un accordéon Zonta, issu d’une jeune entreprise biélorusse, alors que chez nous les ateliers ferment les uns après les autres…
Parents, éloignez vos enfants, c’est hautement subversif… n’oubliez pas la sécurité parentale si d’aventure vous vouliez en lire plus car… je ne suis absolument pas fréquentable !