Il est sûr que le doux bruit du balayeur à l’oeuvre, muni de son outil autrefois en branches d’authentique genêt, au caractéristique parfum âcre sous le soleil de certaines de nos campagnes abandonnées et redevenues sauvages, avant qu’il se soit remplacé par du plastique, combiné à celui de l’eau coulant dans le caniveau de la ville avait un petit effet hypnotique, mais combien plus agréable que celui de la balayeuse mécanique que l’on ne sort
(chez nous) fort heureusement que pour les très grandes occasions.
Pour l’entretien courant, notre petit homme vert préposé à la propreté est équipé d’un casque pour protéger ses oreilles et d’un « pseudo-aspirateur portable » qui fait un bruit d’enfer tout en laissant une adorable odeur de propre d’hydrocarbure, n’aspire rien du tout puisqu’il n’a pas de réceptacle apparent, et donc, au mieux n’est qu’une souffleuse qui déplace feuilles et gravillons d’un caniveau à l’autre, m’obligeant…
… les jours de ménage dans ma rue, à sortir mon balai en paille de riz pour nettoyer devant chez moi si je ne veux pas qu’un gravillon coincé sous la porte ne grince désagréablement sur le carrelage ou ne le raye.