Théorbe et clavecin

Incontournables instruments de l’orchestre baroque…

Thomas Dunford et Jean Rondeau font parfois des incartades au genre en s’évadant vers la modalité orientale (aux senteurs de jasmin ?) du santour indien et du zarb persan de Keyvan Chemirani, et j’aime ! 😉

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Livraison

Cette année, je ne suis pas allée voir si les employés municipaux avaient tondu les orchidées sauvages avant (comme ils le font régulièrement) ou après (comme ils devraient le faire) leur floraison… et me suis contentée de quelques observations sur une prairie sèche amie à deux pas de chez moi ! 😉

Pour tous les amoureux de ces belles sauvages, sachez que le Parc naturel régional des Causses du Quercy, assisté par la Société Française d’Orchidophilie et la Société des Naturalistes du Lot ont fait paraître, en 2020, avec le concours financier de la région Occitanie, un bel Atlas des Orchidées du Lot…

… que l’on peut aussi, si on le souhaite, acquérir directement sur le site du parc => ici ! 😉

Ceux qui préfèrent ce que l’on voit bouger autrement qu’avec l’aide du vent, et veulent tout savoir sur la nuit dans le parc et nos chauves-souris, trouveront aussi les 2 nouveaux livrets, sortis en juin 2021, à voir (et télécharger) => par ici… merci !

Pour accompagner le tout, je vous propose un plat d’été à base de courgette, oeuf et ricotta (à visionner directement sur YouTube), idéal pour l’apéritif sur la terrasse ! Si vous n’avez pas d’aneth, pas de panique, de la menthe fraîche, de la marjolaine, du thym ou ce que vous avez… cela marche très bien aussi 😉

Astra (bis)

Il me semble bien avoir émis quelques réserves sur l’absence de recul concernant la dite « vaccination » contre le Covid-19, aussi, alors que l’état d’Israël se voulait le champion en exemplarité d’un comportement citoyen, et incitait sa population à servir de cobaye au profit de Pfizer, que les soupçons d’effets secondaires (qui seraient plus nombreux que pour l’AZ) se confirment selon des chiffres qui commencent à tomber et l’article consacré au sujet par le blog Aphadolie.com (qui donne aussi les liens vers ses sources, un grand merci à lui !), j’ignore pourquoi, mais le fait est que je n’en suis vraiment pas très surprise.

Et le fait de savoir que notre gouvernement a refusé d’apporter son aide au seul laboratoire français qui voulait faire un vrai vaccin, me laisse toutefois comme une truie qui doute… même si la situation qui, en temps de paix, fait (ou veut) que les populations soient les otages d’un plan à grande échelle dont je ne comprends pas encore ni les tenants ni les aboutissants, comme autrefois les troupes à pied étaient de la chair à canon, cela ne me fait pas franchement rire !

L’insulte

Pendant de très nombreuses années j’ai essayé de comprendre l’inextricable situation du Proche-Orient et ses multiples conflits interminables dont on pourrait juste penser que la seule cause serait la création officielle, le 14 mai 1948, de l’état d’Israël, mais, même si l’on remonte à quelques mois plus tôt, c’est-à-dire au vote par l’Organisation des Nations unies (ONU) du plan de partage de la Palestine du 29 novembre 1947, ce n’est pas non plus la date à retenir, pas plus que celle de la déclaration de Balfour, en 1917, établie par l’Angleterre, puissance colonisatrice à l’époque en Palestine, sur fond de démantèlement de l’empire ottoman, tout comme le Grand-Liban (est ses dix-sept communautés religieuses) était sous mandat français officiellement depuis le 1er septembre 1920, mais en pratique bien avant puisque la France de Napoléon III était déjà intervenue en 1860 pour mettre fin aux affrontements entre les Maronites et les Druzes. Je ne suis pas sûre non plus que remonter jusqu’à l’époque des Croisades nous éclairerait d’avantage, la situation géographique de cette voie de passage a certainement tout autant d’importance que l’histoire…

Pour en revenir au sujet du Liban, que l’on appelait la Suisse du Proche-Orient avant les 15 ans de guerre civile (commencée en 1975), on pourrait se limiter comme beaucoup et dire que la situation actuelle est la seule conséquence, sur le long terme, de la dispersion palestinienne après 1948 dans tous les pays arabes voisins, renforcée et entretenue par l’ingérence de quelques voisins via les milices, mais ce serait aussi se leurrer, elle est bien plus complexe que cela, rappelons-nous, en Europe, l’ex-Yougoslavie entre 1918 et 2006, une fondation artificielle regroupant 6 républiques n’ayant pas grand-chose en commun (si on avait laissé leurs peuples vivre leur vie ils se seraient ignorés avec civilité et n’en seraient sûrement pas arrivés au conflit armé), mais, les grandes puissances ont des armées et l’industrie qui les fournit est un facteur (et acteur, bien sûr) décisif dans leur économie, à cela s’ajoutent la fierté de chacun des belligérants et leur entêtement insensé.

C’est une réaction à chaud, un peu confuse certes (cela fait quelques années que mon idéalisme roupille dans ma campagne protégée où les querelles de clocher ne m’atteignent pas), mais, après ce long préambule, je tenais à vous recommander L’insulte, l’excellent film de Ziad Doueiri, qui montre comment la moindre petite étincelle peut facilement mettre le feu aux poudres, film que je viens de visionner en replay sur => Arte, il est disponible (et en français) jusqu’au 19 août.

Autres versions, en allemand, en VO sous-titrée en français, en plus des versions en ces 2 langues, pour malentendants et déficients visuels. Rifaat Torbey en Samir Geagea haranguant ses phalangistes n’est pas très ressemblant, il lui manque la petite moustache, et le portrait de Bachir Gemayel (l’éphémère président, assassiné 3 semaines après son élection), derrière lui, (que je n’ai pas reconnu, mais 1982, c’est bien loin), guère plus…

Optimisme

Alors que nous manquons cruellement de commerces de base, style une vraie boucherie (le local de celui qui venait d’ouvrir depuis un mois quand je suis arrivée au village et a fermé en mars 2018, est toujours disponible même si tout le matériel a été vendu), un pâtissier qui ferait de vrais gâteaux, un boulanger qui se dispenserait des additifs dans son pain, une supérette qui nous vendrait des produits locaux, on ne parle pas de vêtements, ni de chaussures (on a un minimum de choix entre la jardinerie et le pas supermarché), une nouvelle boutique vient de s’installer dans le local de l’ancien magasin d’électroménager, devenu ensuite réserve de celui du village voisin puis, après un temps de vacance, atelier de sérigraphie-imprimerie de publicité et autre signalétique.

Un commerce essentiel, qui nous faisait défaut est donc arrivé, et il bénéficierait de certains appuis parce qu’en 15 jours, le libre stationnement est devenu interdit devant l’entrée des marchandises et réglementé (limité à 15 minutes) devant celle du public, il ne va pas falloir traîner dans les rayons de notre nouvelle Échoppe Bien-Être !

La question est, combien de temps aurons-nous pour nous consoler (de l’absence de produits de bouche corrects) avec des gadgets ésotériques pas franchement indispensables ? Un an, deux ans, plus ? Est-ce une vitrine physique pour un commerce en ligne qui rendra l’enseigne pérenne ? Mystère !

Il est vrai qu’en temps de crise nous avons grand besoin de charlatans pour nous dire de quoi demain sera fait ! 😉

Mort de rire

Ceci n’est pas un canular, l’humoriste Jean-Yves Lafesse (né J-Y Lambert) qui a connu son heure de gloire dans les années 80 avec l’avènement des radios dites libres et sa spécialité franchement désopilante (sauf si on en était la victime) de l’imposture téléphonique, a raccroché définitivement le micro, son personnage fétiche, Mme Germaine Ledoux, doit se sentir bien seule ce soir.

Il fut animateur en 1981 sur Radio Carbone 14, avant de partir chez Radio Nova pour laquelle il a réalisé près de 2000 canulars.

Si, de nos jours, on en arrive à ne plus répondre à son téléphone pour éviter les palabres des arnaqueurs de type isolation à 1€ et autres pompes à chaleur, à l’époque, les autres radios locales, les administrations et même les particuliers redoutaient ses mystifications jusqu’à ce qu’il soit recruté par la télévision (et que, pour ma part, je ne l’oublie -un peu- en quittant d’abord le milieu des radios associatives, puis la région).

Une pensée pour sa famille.

Décollage imminent

Des générations d’adolescents ont crié leur mal de vivre sur la chanson S.O.S d’un terrien en détresse de Daniel Balavoine (dans le rôle de Johnny Rockfort), extraite de l’opéra-rock cyberpunk Starmania, de Michel Berger, sur un livret de Luc Plamondon (1979).

Puis la version plus musicale et nuancée de ce même titre par Grégory Lemarchal a eu les faveurs d’un immense public, mais je pense avoir trouvé encore mieux avec Dimash Kudaibergen, un jeune chanteur du Kazakhstan, ici dans la 5ème saison (2017) du programme de divertissement chinois I Am a Singer (il a terminé second) 😉

Fils d’artistes reconnus (père musicien et mère soprano), on ne peut plus précoce (première scène à l’âge de 2 ans), l’oreille absolue, une tessiture de 7 octaves et une formation lyrique… qui pourra le détrôner ?

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs

Pourquoi je ris, pourquoi je pleure

Voici le S.O.S d’un terrien en détresse

J’ai jamais eu les pieds sur Terre…