Après le Brexit… un Polexit ?

Pitié ! Non, ce n’est pas possible, je ne veux pas en entendre parler et je serais très triste si par malheur on y arrivait !

(Source de l’image : L’Orient-Le Jour)

Le mode de vie britannique ne me conviendrait pas du tout, que ce soit le fait de devoir rouler à gauche, tout comme les images idylliques du livre d’anglais dont on nous a farci la cervelle dans les classes de 6ème et 5ème, qui se révèlent être totalement fausses quand, plus tard, on lit la rubrique des faits divers dans les journaux, sans m’aventurer dans certaines recettes typiques que je ne suis pas sûre d’aimer, qu’ils aient voulu quitter l’Europe, je peux comprendre que ces particularités et leur insularité aient joué un grand rôle dans la décision de retrouver leur indépendance.

Par contre, je suis plus à même de comprendre le fonctionnement (et leurs coups de sang quand on heurte leur sensibilité) des Polonais, en rassemblant mes souvenirs de la petite enfance (et ce même en ayant vécu très loin des communautés organisées autour des mines du Nord), et une fois intégré que le petit déjeuner est là-bas un vrai repas tandis que le repas de midi ne se prend, au plus tôt, qu’après 14h, on y roule à droite tout comme ici, le sourire béat en toutes circonstances des Américains n’y est pas obligatoire, de plus, j’adore les pommes de terre, la viande panée et le chou farci ! Alors devoir refaire un passeport et un visa, à présenter à la frontière à un douanier suspicieux, pour pouvoir y retourner me chagrinerait énormément !

5 réflexions sur “Après le Brexit… un Polexit ?

  1. J’aime l’idée de l’Europe mais reste toujours sidérée quand j’entends que le droit européen prévaut sur le droit d’un pays membre, je n’ai toujours pas compris pourquoi les députés ont accepté ce fait, pour moi cela est une trahison !!!
    Belle journée Agathe, pour info, je porte un nom polonais, celui de mon beau-père qui était né en Pologne. brigitte

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    1. Moi aussi j’aime beaucoup l’idée de l’Europe (en ayant toujours la crainte que ça ne finisse en eau de boudin comme pour son précurseur -1918- la Yougoslavie)…
      En Pologne, le parti PiS au pouvoir depuis 2015 a les idées de plus en plus étroites et c’est ce retour en arrière qui pose problème aujourd’hui avec l’Europe (chose qui n’existait pas avec l’ancienne majorité)… La génération d’après-guerre favorable à la CEE, déplore elle, que les jeunes ne voient pas le piège dans lequel l’ultranationalisme (une force historique certes mais aussi une faiblesse) les conduira et qu’en plus ils considèrent les libertés si chèrement acquises par leurs aînés comme étant définitives (les tempes blanches, elles, ont, par expérience, très peur de tout perdre…)
      C’est trop bien un nom polonais, j’espère que ça se passe bien pour toi ! ♥

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        1. Là, c’est l’arrivée au pouvoir en 2015 du parti PiS (Prawo i Sprawiedliwość, en français Droit et Justice) ultranationaliste et très rétrograde qui pose problème. De minoritaires dans l’opposition qu’ils étaient quand la Pologne est entrée dans l’Union européenne, ils sont devenus, après le 10 avril 2010, la solide base électorale ultraconservatrice de l’équipe de Jaroslaw, le frère du président décédé à Smolensk (avec les têtes pensantes de l’Etat qui l’accompagnaient) parce qu’il a su très habilement utiliser la théorie du complot pour rassembler un maximum de mécontents… depuis les manuels scolaires sont révisés et les libertés toutes neuves depuis la chute du mur à Berlin et l’effondrement de l’URSS, revues à la baisse un peu plus chaque jour 😦

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