Incontournable tube polonais d’avant la seconde guerre mondiale (en français : C’est le dernier dimanche), ce tango de 1935 a fait le tour du monde depuis, avec les paroles de Zenon Ludwig Friedwald, sur une musique de Jerzy Petersburski, interprété d’abord par Mieczysław Fogg. Il est aussi, en plus des reprises, utilisé parfois dans sa mouture originale au cinéma…
Bien sûr, je n’ai pas étudié les autres musiques additionnelles. Elles me parlent beaucoup moins que celle-ci, qui fait partie des titres si mélancoliques qu’on les accuse d’avoir provoqué de nombreux suicides et que, pourtant, je fréquente sans souci de manière régulière depuis le début des années 80, la première du genre étant la hongroise Szomorú vasárnap (Sombre dimanche), du pianiste Rezső Seress sur des paroles de Jávor László, sortie en 1933 (et déjà évoquée ici, qui fut aussi interprétée par Mieczysław Fogg en 1936 sous le titre Smutna niedziela, attention, ça gratte un peu) qui, elle aussi a fait plusieurs fois le tour du monde. 😉
Ne vous laissez pas gagner par la mélancolie, c’est bien le dernier dimanche grisailleux, pour ne pas dire carrément pluvieux, de 2021 (que l’on peut oublier avec le Live d’Amor de 2004 au Grand Rex de Cesaria Evora), mais… Noël est passé, et, bonne nouvelle, les jours rallongent ! 😉