Une femme d’exception

Née à Saint-Mandé, en 1868, Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom de son éphémère mari, mais indéfectible ami toujours prêt à l’épauler en cas d’appel à l’aide, Alexandra David-Néel m’a longtemps fascinée, à tel point que j’ai toujours, à la maison, une pléthore de ses nombreux écrits et quelques ouvrages complémentaires pour tenter de cerner la personnalité de cette femme atypique qui s’est éteinte à Digne-les-Bains à presque 101 ans.

Alexandra David-Neel, la 1ère Occidentale au Tibet

À qui vais-je léguer ces livres ? Car qui, dans mes proches, sera assez fêlé pour passer du temps sur une façon de vivre (et de penser) que l’appât du gain et le dieu argent ont reléguée, sauf en quelques lieux privilégiés, aux oubliettes…

Il faut ajouter, dans la même genre, tous les livres et témoignages sur le Tibet, quelques recueils des pensées du 14e Dalaï-Lama en exil en Inde… et l’indispensable (et momentanément égaré dans ma cuisine) Gargantua au pays des neiges : Cuisine, traditions et images, paru 24 ans après son décès, pour apprendre à préparer thé au beurre salé, momo, tsampa et autres délices tibétains.

(Le petit Tibet d’Alexandra David Néel)

L’aventurière de l’esprit éteinte, sa dernière secrétaire particulière et dame de compagnie, Marie-Madeleine Peyronnet a transformé la résidence Samten Dzong en musée (et fondation) et s’est bien acquittée des dernières volontés qui lui avaient été confiées…

Alexandra David Neel, du Sikkim au Tibet interdit

Autre femme d’exception, dans le même domaine, mais qui ne semble pas avoir été inspirée par la première, Marie-José Lamothe (1945-1998) a consacré 15 ans de sa vie à la traduction en français des œuvres complètes de Milarépa (La vie, Les cent mille chants) pour lesquels elle a reçu le prix Alexandra David-Néel/Lama Aphur Yongden 1987 et écrit Dans les pas de Milarépa.

Mesdames, en ce 8 mars, soyez enfin vous-mêmes, il suffit de le vouloir et de s’en donner les moyens ! 😉

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