Dernier volet de cette fresque boisée titanesque (75m de long, 1m40 de haut, 113 panneaux jointifs, 8000 heures de travail), signée Lucien Bénière, plus grande (de quelques cinq mètres) que la tapisserie de la Reine Mathilde à Bayeux…
Le sculpteur ne nous a, bien sûr, pas raconté la conquête de l’Angleterre par le duc de Normandie Guillaume le Conquérant en l’an de grâce 1066, mais a contribué à nous faire savoir que la forêt nous fournit, en plus du bois et des champignons, ses biens les plus précieux qui sont la beauté, le calme et parfois le silence ! 😉
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Le sculpteur disait d’elle (en citant Françoise Seince) sur son site malheureusement plus mis à jour : La Grande Murale enchaîne multitude de paysages colorés et mouvants ; plissements de terre, architectures de pierres, damiers de champs, rondeurs de vieux volcans et cratères lunaires, drapeaux multicolores et bouches rieuses, sans oublier les fleurs du printemps (F. Seince) et déclarait : Fin 1989, j’avais terminé et présentais « Hauterives », ville imaginaire composée de 650 pièces de trois centimètres à trois mètres. À cette époque, je me trouvais en état de manque. En novembre 1990, Florence Arthaud gagnait la Course du Rhum, d’où l’idée d’un « exploit » : faire plus grand que la Tapisserie de Bayeux.
Pour revoir la Grande Murale (pas tout à fait en son entier, elle est entièrement reproduite, et de bien meilleure façon, dans le livre Le chant du bois, et avec les pièces qui n’ont pas été exposées), le début en est dans les liens rouges ci-dessous, à suivre le dernier volet des carrés qui forment la Longue Marche… 😉
Pour tout reprendre et réviser :
La Grande Murale 1/5, la Grande Murale 2/5, la Grande Murale 3/5 et la Grande Murale 4/5.
Les Carrés 1/5 (ou la Longue Marche), les Carrés 2/5, les Carrés 3/5, les Carrés 4/5 et les Carrés 5/5.