Les perspectives d’avenir ne sont pas brillantes (ce n’est pas l’interdiction de vente sur internet du paracétamol qui stoppera la pénurie), et la phrase de conclusion dudit entretien que voici :
« Le gouvernement devrait établir une liste des médicaments dits ‘essentiels’ pour mieux en contrôler la production et voir pour rapatrier sur notre sol leur fabrication. ça nous éviterait de retrouver la souveraineté qu’on avait il y a quelques années dans le domaine de la santé et cela nous évitera d’être dépendant de la Chine, voire de l’Inde. »
… (en plus de sa coquille désolante -il faut comprendre : ça nous permettrait de retrouver- qui prouve que l’article n’a pas été relu ou que le journaliste n’a rien compris de la situation) me fait doucement rire (jaune) ! 😦
Source de la copie d’écran : La Dépêche
Parce que, premièrement, nous avions un laboratoire français qui en produisait depuis 1935, que l’on n’a surtout pas soutenu dans la tourmente, désormais il est une filiale de Bristol-Myers-Squibb et la production partie je ne sais où. Secondement parce que le phénomène de délocalisation de ces industries a été initiée par les directeurs (et parfois fondateurs) de certains laboratoires français eux-mêmes (et pas des moindres) tout simplement parce que produire au Vietnam (à l’époque), était la solution de facilité pour se faire une fortune indécente (je reste polie) !
Notre mémoire de poisson rouge est impressionnante, quant à la mondialisation il aura juste fallu un petit virus (assez intelligent pour s’être échappé d’un laboratoire avec un pangolin de passage) pour lui mettre du plomb dans l’aile, alors qu’il n’y a pas si longtemps encore, nous avions une agriculture et une industrie qui nous garantissaient l’autonomie économique que nous avons perdue pour le mirage de bénéfices rapides pour quelques adorateurs du veau d’or et tous leurs satellites…