Multiplier ses rosiers…

… une technique que je ne connaissais pas ! 😉

Quand vous saurez cela, vous saurez l’effet des bananes sur les rosesVườn & Nhà

J’utilise les peaux des bananes mangées en tant qu’engrais au pied de mes rosiers depuis des années, mais je n’aurais jamais pensé à utiliser le fruit pour marcotter une tige, c’est bon à savoir si je veux emporter mes rosiers parfumés un jour, merci à ce jardinier curieux et astucieux !

Autre utilisation possible de la banane sous d’autres cieux, le semis de citron, notez que la perceuse n’est pas obligatoire qu’il faudra greffer par la suite le résultat obtenu ! Par contre, depuis mon sauvetage du citron yuzu trouvé abandonné dans ma rue en 2017, et malgré mes relativement bons soins et l’apport l’an dernier d’un terreau spécial agrumes lors de son rempotage, je désespère de le voir fleurir et fructifier un jour ! Je l’ai taillé et vais hacher menu feuilles et tiges dont je vais recouvrir la surface du pot… 😉

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De l’utilité de son parapluie en période de sécheresse

Non, je ne le reconvertis absolument pas en ombrelle (j’ai deux très jolis chapeaux), ni ne l’utilise comme canne de marche pour l’instant, pas plus qu’à la mode bulgare, celle qui a défrayé en son temps les chroniques de la petite histoire… Tous les amateurs d’une bonne choucroute savent très bien où je veux en venir ! 😉

La récolte du GenévrierLes Cueillettes Sauvages de Will – Guide Nature

Certes la Méditerranée est un peu loin de chez moi, et nous sommes presque aussi loin de l’influence océanique, mais, même jusque dans le nord du département on utilisait l’arbuste pour décorer le portail de la maison de la mariée ainsi que l’entrée de l’église ( j’ai des photos !) et il fallait faire une provision de fleurs en papier car bien sûr il n’était pas nu pour cette occasion. Alors oui, nous en avons sur la commune et la baie cueillie au bon endroit dans sa campagne a bien plus de goût que celle vendue par les géants des épices et qui a un peu traîné dans diverses étagères, de plus elle est gratuite ! 😉

Bonne semaine à vous ! ♥

Il y a dix ans…

Le 25 février 2013, c’était encore l’hiver… Je n’ai plus mes plannings de présence au boulot (oui, il me restait encore 4 ans 1/2 à assurer avant de pouvoir profiter de tout mon temps), rapidement détruits pour tourner la page après avoir bien essuyé mes pieds en quittant la boîte histoire de ne pas en emporter les soucis, pour vérifier si je devais bien faire la mise en route et l’ouverture le lendemain…

… et donc à quelle heure je devais aller me coucher pour me lever tôt le lendemain, les autres volets étaient fermés depuis mon retour à la maison et c’est en fermant les derniers que j’ai vu qu’il avait neigé toute la soirée, tout était éteint sauf la lumière dans l’escalier dont on voit le reflet dans le double-vitrage de la fenêtre…un cliché énigmatique parce que j’étais loin d’imaginer qu’il serait aussi déroutant après coup ! 😉

Le Paon – Dans La Neige (Clip officiel)

Bonne fin de semaine à vous, toutes et tous !

Eurêka !

Rien à voir avec les lois qui régissent la poussée d’Archimède, je sais, enfin, ce que je vais faire du seul et unique poireau qui végète depuis un an au jardin !

Source de la copie d’écran : La vie quercynoise.

L’ennui, c’est que je n’ai pas de pois cassés (mais peut-être qu’en cherchant bien au fond du placard) mais des pois carrés juste à portée de ma main, je n’ai pas non plus leur recette, ni le tablier qui va bien, le mien n’a que des fleurs (assorties à une nappe ronde et ses serviettes pour ma table presque carrée), et que je vais devoir inventer l’accord parfait aux baies du sorbier des oiseaux pour un poireau encore plus maigre que quand je l’ai repiqué ! Il va sans dire que je lui chanterai aussi sa berceuse en grande tenue, reprise récemment par les Pink Floyd. 😉

Ceci-dit, je me suis penchée sur le PAT (Projet Alimentaire Territorial) financé par le Plan de Relance (de quoi ?), et j’ai cherché ce qui se cachait sous le vocable Manger d’ici Cauvaldor (pour communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne). Il m’a été donné de constater que mon neveu, producteur de fruits à coques et présent sur les marchés, n’y était pas cité (il est vrai qu’il ne se soucie pas de sa visibilité sur internet, mais je vais le lui signaler), quant à la publication de Bio 46, seule est disponible celle de 2020, pour les adresses les plus récentes, consulter la carte interactive sur leur site, qu’il faudra chercher parce qu’elle est bien cachée (et dont je n’ai pas besoin parce que je connais les maraîchers vignerons qui font du bio dans le sud, que le vin n’est pas l’essentiel de mon alimentation, d’autant plus que je préfère acheter celui du nord du Lot pour ne froisser aucun de mes voisins).

Vivre à la campagne se mérite ! 😉

Le mercredi, c’est permis ! #2

Voici le retour des questions indiscrètes de Marla… mais il était trop tard pour décaler le billet de mercredi à jeudi, vous aviez déjà commenté, alors après le mardi-mercredi d’il y a 15 jours, nous aurons un jeudi-mercredi ou mercredi-jeudi comme vous préférez, et je n’utiliserai pas le bloc texte préformaté (pourtant le paragraphe IA expérimental me tenterait bien) ! 😉

Copie d’écran : Marlabis, En filigrane…

1- Qu’est ce qui pourrait vous aider à vous sentir plus détendu en ce moment ?

Rien, je suis détendue naturellement, le stress d’une retraitée n’est généralement (les exceptions confirment la règle, mais si j’en connais, je n’en suis pas) plus qu’un souvenir de sa vie passée (il m’arrive encore de cauchemarder à propos du boulot) !

2- Citez la personne en qui vous faites le plus confiance.

Ben justement, je devrais me poser la question, mais au regard des derniers événements familiaux, je ne suis pas encore très sûre de la réponse !

3- Qu’est ce qui vous rend heureux ?

De ne plus avoir d’horaires imposés par quelqu’un d’autre que moi et de pouvoir rêvasser à ma guise en regardant les p’tits zoziaux et autres bestioles, grosses ou petites, ou même simplement la pluie qui tombe !

4- Quelle est ta garniture de pizza préférée ?

Un concentré de tomates du jardin sur une pâte maison, des champignons émincés, quelques dés de jambon ou un reste de poulet effiloché, quelques olives noires et un subtil mélange d’herbes séchées du jardin-fromage râpé comté-parmesan, le tout rehaussé d’un filet d’huile d’olive pimentée… hum, trop bon !

6- Comment passes-tu ton temps seule ?

Je ne suis jamais seule avec moi-même, c’est souvent en compagnie que je me sens seule, de plus j’ai un chat pot-de-colle à ses heures, un vrai tyran domestique !

7- Quel nom donnerais-tu à l’autobiographie de ta vie ?

Survivre à un destin contrarié.

8- Qu’est ce qui vous manque le plus de votre enfance ?

La présence rassurante des parents, partis bien trop tôt, sans avoir pu répondre à mes questions informulées parce que je les croyais éternels !

9- A quoi pensez-vous le plus ces derniers jours ?

Au programme de jardinage dont le travail préparatoire s’éternise !

10- Quelle est la meilleure chose qui te soit arrivée hier ?

L’invention d’un savoureux dessert à partir de la pâtisserie portugaise Pastéis de nata, pas eu le temps de faire la photo ! 😉

Les lecteurs attentifs auront noté que mercredi était le jour où Marla n’avait pas le droit d’utiliser le chiffe 5, sa question s’est volatilisée dans le vide intersidéral qui sépare les blogueurs, à une prochaine ! ♥

Sécurité sanitaire des aliments…

… ou comment la grande distribution se dédouane en nous faisant culpabiliser !

Cela fait depuis mon avant-dernier passage au (pas super)market local que je me suis encombrée du livret intitulé Mon cahier pratique moins de microbes dans mon assiette, dont je veux absolument vous parler, sans toutefois arriver à aborder le sujet, tellement la mauvaise foi de cette publication placée sous l’égide de l’Institut Pasteur (avec collecte de fonds souhaitée) m’exaspère !

Nos principaux ennemis sont les salmonelles (œufs crus, viande et charcuterie, produits laitiers), la bactérie Escherichia coli (viande hachée de bœuf insuffisamment cuite et produits au lait cru), la listéria (viande, lait cru, crudités mal lavées, poissons crus et coquillages) et les vibrions cholériques et ceux responsables des toxi-infections par les fruits de mer !

Pour les éviter, il conviendra de se laver les mains avant de cuisiner, d’interdire l’accès de la cuisine à ses animaux, de nettoyer ses placards, son réfrigérateur, ses ustensiles et plans de travail, de laver les fruits et légumes, de respecter la chaîne du froid, de remplacer ses éponges et torchons et de ne pas oublier de vider sa poubelle !

Vous avez bien compris, le problème c’est vous, et uniquement vous, pas ce que l’on vous a vendu en vous certifiant que ce sont des produits sains, de qualité et fabriqués en France (concernant la marque repère du magasin, je n’en suis absolument pas sûre, puisqu’elle vient d’outre-Pyrénées, et d’autres produits en lien avec le distributeur font fréquemment l’objet de rappels pour présence de bactéries ou de pesticides) !

Alors, exit le chat qui rentre du jardin parce qu’il a une petite soif, et sautera du sol sur la chaise, de la chaise sur la table (quand elle est mise, il ne met pourtant jamais les pattes dans les assiettes, pas même quand il en lècherait une laissée à son intention), de la table au comptoir avant de plonger dans l’évier de l’autre côté où l’attend son bol rempli d’eau fraîche, un réel progrès parce qu’à une époque, il fallait lui faire couler l’eau du robinet à la bonne pression !

Nous savions déjà que le plaisir des enfants qui se disputaient les restes de pâte crue (dans le saladier et sur la cuillère en bois qui avait servi à sa préparation) du gâteau-maison en cours de cuisson n’était plus possible, parce que ce que les denrées que la grande distribution nous vend ne sont plus aussi saines qu’ils voudraient nous le faire croire ! Le tartare de viande rouge, dont je me délectais à 20 ans, inutile d’y penser (d’ailleurs, le bon ton veut que l’on devienne végétarien, chez moi c’est encore un jour sur 2), le poisson cru ou juste cuit par le citron à la tahitienne, même combat… bref, il faut oublier nos souvenirs réconfortants et pousser le vice jusqu’à rémunérer ceux qui ont pondu ce torchon qui méprise, au-delà de toute limite, le consommateur et infantilise la ménagère modèle !