Sécurité sanitaire des aliments…

… ou comment la grande distribution se dédouane en nous faisant culpabiliser !

Cela fait depuis mon avant-dernier passage au (pas super)market local que je me suis encombrée du livret intitulé Mon cahier pratique moins de microbes dans mon assiette, dont je veux absolument vous parler, sans toutefois arriver à aborder le sujet, tellement la mauvaise foi de cette publication placée sous l’égide de l’Institut Pasteur (avec collecte de fonds souhaitée) m’exaspère !

Nos principaux ennemis sont les salmonelles (œufs crus, viande et charcuterie, produits laitiers), la bactérie Escherichia coli (viande hachée de bœuf insuffisamment cuite et produits au lait cru), la listéria (viande, lait cru, crudités mal lavées, poissons crus et coquillages) et les vibrions cholériques et ceux responsables des toxi-infections par les fruits de mer !

Pour les éviter, il conviendra de se laver les mains avant de cuisiner, d’interdire l’accès de la cuisine à ses animaux, de nettoyer ses placards, son réfrigérateur, ses ustensiles et plans de travail, de laver les fruits et légumes, de respecter la chaîne du froid, de remplacer ses éponges et torchons et de ne pas oublier de vider sa poubelle !

Vous avez bien compris, le problème c’est vous, et uniquement vous, pas ce que l’on vous a vendu en vous certifiant que ce sont des produits sains, de qualité et fabriqués en France (concernant la marque repère du magasin, je n’en suis absolument pas sûre, puisqu’elle vient d’outre-Pyrénées, et d’autres produits en lien avec le distributeur font fréquemment l’objet de rappels pour présence de bactéries ou de pesticides) !

Alors, exit le chat qui rentre du jardin parce qu’il a une petite soif, et sautera du sol sur la chaise, de la chaise sur la table (quand elle est mise, il ne met pourtant jamais les pattes dans les assiettes, pas même quand il en lècherait une laissée à son intention), de la table au comptoir avant de plonger dans l’évier de l’autre côté où l’attend son bol rempli d’eau fraîche, un réel progrès parce qu’à une époque, il fallait lui faire couler l’eau du robinet à la bonne pression !

Nous savions déjà que le plaisir des enfants qui se disputaient les restes de pâte crue (dans le saladier et sur la cuillère en bois qui avait servi à sa préparation) du gâteau-maison en cours de cuisson n’était plus possible, parce que ce que les denrées que la grande distribution nous vend ne sont plus aussi saines qu’ils voudraient nous le faire croire ! Le tartare de viande rouge, dont je me délectais à 20 ans, inutile d’y penser (d’ailleurs, le bon ton veut que l’on devienne végétarien, chez moi c’est encore un jour sur 2), le poisson cru ou juste cuit par le citron à la tahitienne, même combat… bref, il faut oublier nos souvenirs réconfortants et pousser le vice jusqu’à rémunérer ceux qui ont pondu ce torchon qui méprise, au-delà de toute limite, le consommateur et infantilise la ménagère modèle !

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16 réflexions sur “Sécurité sanitaire des aliments…

  1. je te suis entièrement dans ton propos. Dans le temps, on ne parlait pas de microbes, de frigos, de désinfection (d’ailleurs aujourd’hui on nous vend même du désinfectant à linge pour les machines lol) et on avait une meilleure constitution, nous étions plus résistants face à la faune microbienne puisque notre corps en contact avec elle depuis l’enfance, a développé des anticorps. Je me souviens du boucher et du poissonnier qui enveloppaient les aliments dans du papier journal Et le steak tartare n’a rendu malade personne. Cherchez l’erreur.
    Bonne journée Agathe

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    1. Tu me rassures, nos mamans n’étaient pas ignares ! Pour le lave-linge, en faisant des économies d’énergie avec nos super-lessives spéciales 40°C maxi, c’est normal qu’ils doivent nous vendre aussi le désinfectant… autrefois on faisait bouillir le linge, qui de nos jours ne le supporterait plus (trop de synthétique), puis on est passé à 60°C… Toi aussi belle journée ! ♥

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    1. Tu crois ? Je revois une employée du rayon fromage à la coupe (du temps où il existait encore) faire tomber le morceau sous cellophane qu’elle me montrait dans la zone client, je me baisse pour le lui rendre (j’en avais subitement moins envie) et elle le remet en rayon dans sa vitrine… Quant à certaines caissières qui, littéralement, jettent les articles sur leur tapis après les avoir scannés, je me demande si elles ont conscience que c’est de nourriture dont il s’agit ?

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  2. Ben oui l’hygiène, c’est très important je vais nettoyer mon frigo tiens 😉 ma mère nettoyait aussi son frigo …
    Mon mari mange quelquefois des steaks tartares mais achetés chez le boucher, et nous ne mangeons pas trop souvent de viande et plus celle des supermarchés, les pizzas on les fait maison, les pates brisées aussi , les gâteaux aussi, et on a quasiment jamais acheté de plats cuisinés du super marché en 40 ans de vie commune même quand on avait pas un rond …
    Mais nous avons aussi la chance d’avoir un marché avec des produits locaux dont les œufs …
    La petite dame de 86 ans chez laquelle je travaille est restée paralysée des suites d’une polio , un virus mais y’avait pas le vaccin à l’époque …
    Bon j’arrête Agathe 😁

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    1. Moi aussi je nettoie mon frigo, mais je ne fais pas une fixette dessus, tout ce qui y entre est soit emballé sous vide, soit en boîte ou bocal et j’ai juste 3 carottes et 2 citrons dans le tiroir. J’ai un garde-manger externe pour les fruits… je suis d’accord avec toi, ce que l’on prépare soi-même est nettement meilleur ! 😉

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  3. Bonjour Agathe,
    malgré toutes ces précautions (que je suis scrupuleusement pour ma part), j’ai été malade avec des moules soigneusement nettoyées et rincées , moi seule, Marc n’a rien eu…
    Là, je ne sais pas ce qu’il aurait fallu faire de plus.
    Bonne soirée,
    Mo

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    1. Contrairement aux huîtres où l’on peut voir à l’ouverture si l’une d’entre elles est morte (mais pas si elle est porteuse d’un vibrion), la préparation des moules ne permet pas d’éliminer les douteuses… alors qu’il suffit d’une seule pour te gâcher la vie ! Perso, je n’en ai mangé qu’une fois, personne n’a été malade sauf moi ! 😉

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  4. J’ai supprimé les huîtres de ma consommation , grand amateur de ce mollusque , il a fallu d’une fois , me gobergeant avec envie en ce repas de fêtes familiale j’avais ma douzaine de numéro 1 des gros « mollards » délicieux nature sans ajout fraîchement récoltées par le mareyeur .J’ai pour habitude avant achat de donner un coup sec sur la coquille et au son je sait si ma gourmandise en coquille est vivante. Juste après le repas malade à crever , j’aurai pu tracer une ligne jaune de 1km en milieu de route , hospitalisé en région verdict une huître ce fut la dernière fois .Les crevettes c’est pareil il me reste le bon gros crabe qui ne verra plus ma table cause inflation Etant IR j’ai un régime spécial très bien suivi avec la meilleure fraicheur. Pour les courses fini le contenant plastiques il est facile de faire des yaourts , fromages à la coupe , légumes vrac etc zéro sucre ajouté peu de sel je m’n tire bien avec peu d’emballages Il y a un sauf c’est l’eau la flotte de chez nous est imbuvable lors des intempéries diverses et des travaux locaux j’ai donc trois bidons de 5 litres pour ma semaine mes fruits autorisés pommes poires tous pélés ou lavés au bicarbonate .Tout ce blabla pour dire comme toi et les amis de ta pages que nous sommes fautifs quant à l’arrivée des nouveaux emballages à base de pétrole nous sommes fautifs avec nos bagnoles qui polluent nous sommes fautifs d’être nés car nous produisons du méthane. En revanche se bousiller à coup de bombes c’est normal et cela ne pollue pas ah ah ah ah

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    1. Cela fait quelques années que je n’en mange plus… mais uniquement parce que le mareyeur qui venait chez nous ne vient plus et que je ne fais absolument pas confiance à notre grande surface… Les yaourts sont maison depuis qu’elle a d’ailleurs supprimé il y a bien longtemps les seuls que je mangeais, j’ai l’outil vintage qui va bien et fonctionne sans électricité…

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