Quand on arrive en ville

Fan de Charlie Chaplin, son film Les lumières de la ville a eu une grande influence sur ma façon d’arriver, pour la première fois (en 1978), à la capitale et d’en appréhender la réalité tentaculaire.

Les lumières de la ville – Bande-Annonce VOSTFR

La ville, je connaissais certes un peu, puisque j’avais quitté mon département rural pour mes études à Toulouse et que j’y avais commencé ma vie professionnelle, mais décider de partir en congés à l’étranger en allant prendre l’avion à Paris fut une grande première, lors de laquelle rien ne s’est passé comme prévu et tout aurait pu être vu comme un gag dans un film de Charlot ! 😉

Une arrivée en ville est à chaque fois différente. Quelle que soit celle où l’on arrive, route et voie ferrée se rejoignent un peu pour traverser conjointement les zones industrielles de la périphérie, les banlieues plus ou moins sinistres et leurs zones commerciales. Le dénominateur commun pour le rail, c’est la convergence des voies vers un point unique, la gare, qui nous offrira un déploiement en fonction du nombre de ses quais, quant à la route, selon l’heure, le jour ou la saison, ce sera des autoroutes embouteillées ou en travaux qui traverseront les mêmes paysages. Pas très glorieux n’est-il pas ?

Pour s’en affranchir, l’avion reste le moyen idéal de prendre de la hauteur et d’aborder la ville avec une relative légèreté, après avoir traversé la couche nuageuse qui l’entoure souvent, mais il faudra ensuite attendre ses bagages, prendre un bus ou un taxi et se retrouver à traverser une banlieue avant d’arriver à sa destination que l’on avait peut-être survolée…

Daniel Balavoine – Quand on arrive en ville (1978)

Je n’ai pas de photo de moi lors de ce voyage en 1978, mais je suppose que je faisais, moi aussi, très gamine à mon arrivée en ville ! 😉

Portez-vous bien ! ♥

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