Ô mon païs…

Il n’est pas question du Toulouse de Claude Nougaro, mais nous n’en sommes pas si loin, du moins, pour l’accent régional ! 😉

Après avoir revu une vieille amie de retour dans son sud pour une quinzaine de jours, j’avais lu cette excellente nouvelle concernant l’héritage de notre gloire locale, le tapissier Jean Lurçat, et comme, en plus, la météo n’était pas franchement mauvaise…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

… j’en avais oublié la situation sociale un poil agitée, les trous un peu partout en vue des prochaines olympiades ainsi que la grève des éboueurs ! Mais un joyeux trublion de quelques 88 printemps qui n’a pas froid aux yeux, lui, n’a pas raté l’occasion de rajouter un peu d’huile sur le feu… 😉

Pierre Perret – Paris saccagé

… merci l’ami Pierrot, si tu connais un moyen efficace de venir à bout du rongeur de mon composteur qui se rit de mes bouts de verre, du bout de fil de fer barbelé, de mes graines de ricin, du chat qui dort pendant que les souris dansent et va bien réussir à manger ma croûte de fromage sans se faire piéger, je suis preneuse ! Le pire, dans mon histoire c’est que c’est un des nombreux descendants d’un élevage d’apprivoisés échappé à son propriétaire pendant sa mise en garde à vue pour d’autres problèmes (dix ans après, ils pullulent toujours) ! 😉

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Mon journal préféré

Outre qu’il m’annonce, le jour où j’écris (les nouvelles ne sont plus très fraîches), le grand départ de Marcel Amont, qui rêvait d’être aussi apprécié que l’était Claude Nougaro, voilà qu’à la page du Lot, il me parle de la rivière du nord du département, la Dordogne, dont le débit est, depuis toujours grandement impacté par l’activité des barrages EDF (au nombre de 7 en amont de mon département, dont ceux de Bort-les-Orgues et du Chastang), et, depuis peu par la sécheresse persistante dont souffre, par endroits, la Corrèze, département limitrophe en passe de perdre son statut de pays vert ! 😉

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Parfait, nous avons un nouveau garde-pêche salarié, embauché pour surveiller la rivière Dordogne (sur son lit en Corrèze et dans le Lot) nous ne saurons pas ce que l’on attend de lui (l’article est pour les abonnés dont je ne suis pas), mais pourquoi illustrer cet article avec la photo du Pont Valentré à Cahors, qui est bien (je le confirme) sur la rivière Lot et non, comme l’illustrateur ne le sait pas, sur le terrain de jeu et domaine de prédilection de l’hydrogarde (joli mot), qui est la Dordogne ? C’est passablement choquant ! Mais que cela ne vous empêche pas de fêter dignement, et comme il se doit, la Saint Patrick !

Le plat régional que nous préférons

Le Salon de l’Agriculture 2023 n’a pas été une des mes préoccupations essentielles, aussi, c’est avec une curiosité mitigée que j’ai pris connaissance du résultat du concours culinaire organisé par RTL entre le 25 février et le 5 mars. Neuf régions seulement (sur les 13 de la France métropolitaine) étaient en lice, à croire que dans celles qui ne participaient pas il n’y a plus de cuisine régionale, nous n’aborderons pas l’absence des cinq territoires d’outremer qui ne font peut-être pas le voyage pour le Salon. Nous avions le choix entre :

Source de la copie d’écran : RTL

Le résultat, vu dans mon journal préféré a été annoncé dans la matinale d’Yves Calvi, qu’à mon grand regret je n’écoute pas, il n’est pas sans me surprendre à demi…

Source de la copie d’écran : RTL

Pas question non plus, pour moi, de classer les recettes en fonction de leur technicité, je déplore simplement que toutes les régions n’aient pas été conviées à défendre leurs couleurs, il semblerait que personne à la station (malgré les 34.340 voies qui y mènent à la victoire, pour un vote ce sont des voix, mon journal n’a pas fait la faute) ne connaisse le blog de Justin qui aurait très bien pu leur faire des suggestions sur notre patrimoine gastronomique national, l’an prochain peut-être ? La crêperie est fermée l’hiver, alors McDo ou surgelé ?

Ces conflits qui prêtent à rire…

… sauf pour les belligérants, mais qui encombrent, malheureusement de plus en plus, les tribunaux, d’où un projet de loi pour clarifier une situation ubuesque. Notre ministre de la Justice ne m’est pas sympathique, mais je dois souligner que c’est la première fois qu’il ferait quelque chose de presque bien, il ne faudrait d’ailleurs pas que cela se renouvelle, je me sentirais forcée de réviser mon opinion à son sujet…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Le débat est ouvert, et les commentaires à cet article du journal vont bon train, ils sont une inépuisable source d’inspiration pour qui voudrait prendre le pouls de la France profonde.

Mais avant de quitter sa ville pour s’installer à la campagne, ne pas oublier de se déplacer et d’étudier l’environnement de son éventuel point de chute, serait une mesure indispensable pour éviter les déboires. C’est ce que j’avais fait (même si je n’avais pas anticipé le vol des bûches sauvages au ras des toits), la zone blanche (dissimulée) me gênant bien moins que les pieds dans l’eau (j’avais décliné la proposition, n’ayant pas de lit équipé de rames) à chaque crue intempestive de la rivière. Pour le bruit des vendangeuses, ce n’est, en gros, que 15 jours par an et c’est moins sonore que les automobilistes qui traversent (certains passablement imbibés) le village, à une vitesse indécente sur les pavés, à l’heure où les gendarmes sont couchés !

Ramon Pipin Odeur -24 – Le vilain petit zoziau.mpg

Finalement je préfère ces quelques désagréments aux nuisances de la capitale et surtout à l’odeur caractéristique qui m’étreignait à chaque retour d’un séjour au vert, dès que j’arrivais à Étampes… si le voisinage d’une ferme est parfois parfumé, la région parisienne ne sent pas la rose non plus, loin de là !

Effet d’annonce

Pleine d’espoir, bien que je ne lise pas toujours ce genre d’article, là une partie du titre me rappelait que la veille j’avais eu deux appels intempestifs n’émanant pas de mon répertoire habituel, à dix minutes d’intervalle, et à l’heure du déjeuner…

(Source de la copie d’écran : La Dépêche)

… mais, je n’y ai cru que l’espace d’un quart de seconde, avant que le soufflé ne redescende immédiatement à la lecture du paragraphe qui m’intéressait !

(Source de la copie d’écran déjà citée plus haut, lire aussi le deuxième article => ici)

Il s’en suit que nous pouvons toujours être dérangés dans nos cuisines jusqu’à 13h et que sur mes deux appels d’arnaqueurs potentiels d’hier, il ne devrait plus m’en rester qu’un aujourd’hui ? Rien n’est dit sur les opérateurs téléphoniques basés à l’étranger, certains même pas dans notre fuseau horaire, qui continueront à nous sonner n’importe quand, alors plouf ! L’effet d’annonce est mort, comme tous les autres qui l’ont précédé. Qui vivra verra !

Qu’il est loin le temps où l’on décrochait son téléphone avec plaisir et non méfiance, parce que c’était juste un proche qui voulait simplement bavarder un peu pour effacer la distance géographique ! ♥

Eurêka !

Rien à voir avec les lois qui régissent la poussée d’Archimède, je sais, enfin, ce que je vais faire du seul et unique poireau qui végète depuis un an au jardin !

Source de la copie d’écran : La vie quercynoise.

L’ennui, c’est que je n’ai pas de pois cassés (mais peut-être qu’en cherchant bien au fond du placard) mais des pois carrés juste à portée de ma main, je n’ai pas non plus leur recette, ni le tablier qui va bien, le mien n’a que des fleurs (assorties à une nappe ronde et ses serviettes pour ma table presque carrée), et que je vais devoir inventer l’accord parfait aux baies du sorbier des oiseaux pour un poireau encore plus maigre que quand je l’ai repiqué ! Il va sans dire que je lui chanterai aussi sa berceuse en grande tenue, reprise récemment par les Pink Floyd. 😉

Ceci-dit, je me suis penchée sur le PAT (Projet Alimentaire Territorial) financé par le Plan de Relance (de quoi ?), et j’ai cherché ce qui se cachait sous le vocable Manger d’ici Cauvaldor (pour communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne). Il m’a été donné de constater que mon neveu, producteur de fruits à coques et présent sur les marchés, n’y était pas cité (il est vrai qu’il ne se soucie pas de sa visibilité sur internet, mais je vais le lui signaler), quant à la publication de Bio 46, seule est disponible celle de 2020, pour les adresses les plus récentes, consulter la carte interactive sur leur site, qu’il faudra chercher parce qu’elle est bien cachée (et dont je n’ai pas besoin parce que je connais les maraîchers vignerons qui font du bio dans le sud, que le vin n’est pas l’essentiel de mon alimentation, d’autant plus que je préfère acheter celui du nord du Lot pour ne froisser aucun de mes voisins).

Vivre à la campagne se mérite ! 😉

Sécurité sanitaire des aliments…

… ou comment la grande distribution se dédouane en nous faisant culpabiliser !

Cela fait depuis mon avant-dernier passage au (pas super)market local que je me suis encombrée du livret intitulé Mon cahier pratique moins de microbes dans mon assiette, dont je veux absolument vous parler, sans toutefois arriver à aborder le sujet, tellement la mauvaise foi de cette publication placée sous l’égide de l’Institut Pasteur (avec collecte de fonds souhaitée) m’exaspère !

Nos principaux ennemis sont les salmonelles (œufs crus, viande et charcuterie, produits laitiers), la bactérie Escherichia coli (viande hachée de bœuf insuffisamment cuite et produits au lait cru), la listéria (viande, lait cru, crudités mal lavées, poissons crus et coquillages) et les vibrions cholériques et ceux responsables des toxi-infections par les fruits de mer !

Pour les éviter, il conviendra de se laver les mains avant de cuisiner, d’interdire l’accès de la cuisine à ses animaux, de nettoyer ses placards, son réfrigérateur, ses ustensiles et plans de travail, de laver les fruits et légumes, de respecter la chaîne du froid, de remplacer ses éponges et torchons et de ne pas oublier de vider sa poubelle !

Vous avez bien compris, le problème c’est vous, et uniquement vous, pas ce que l’on vous a vendu en vous certifiant que ce sont des produits sains, de qualité et fabriqués en France (concernant la marque repère du magasin, je n’en suis absolument pas sûre, puisqu’elle vient d’outre-Pyrénées, et d’autres produits en lien avec le distributeur font fréquemment l’objet de rappels pour présence de bactéries ou de pesticides) !

Alors, exit le chat qui rentre du jardin parce qu’il a une petite soif, et sautera du sol sur la chaise, de la chaise sur la table (quand elle est mise, il ne met pourtant jamais les pattes dans les assiettes, pas même quand il en lècherait une laissée à son intention), de la table au comptoir avant de plonger dans l’évier de l’autre côté où l’attend son bol rempli d’eau fraîche, un réel progrès parce qu’à une époque, il fallait lui faire couler l’eau du robinet à la bonne pression !

Nous savions déjà que le plaisir des enfants qui se disputaient les restes de pâte crue (dans le saladier et sur la cuillère en bois qui avait servi à sa préparation) du gâteau-maison en cours de cuisson n’était plus possible, parce que ce que les denrées que la grande distribution nous vend ne sont plus aussi saines qu’ils voudraient nous le faire croire ! Le tartare de viande rouge, dont je me délectais à 20 ans, inutile d’y penser (d’ailleurs, le bon ton veut que l’on devienne végétarien, chez moi c’est encore un jour sur 2), le poisson cru ou juste cuit par le citron à la tahitienne, même combat… bref, il faut oublier nos souvenirs réconfortants et pousser le vice jusqu’à rémunérer ceux qui ont pondu ce torchon qui méprise, au-delà de toute limite, le consommateur et infantilise la ménagère modèle !