Ô mon païs…

Il n’est pas question du Toulouse de Claude Nougaro, mais nous n’en sommes pas si loin, du moins, pour l’accent régional ! 😉

Après avoir revu une vieille amie de retour dans son sud pour une quinzaine de jours, j’avais lu cette excellente nouvelle concernant l’héritage de notre gloire locale, le tapissier Jean Lurçat, et comme, en plus, la météo n’était pas franchement mauvaise…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

… j’en avais oublié la situation sociale un poil agitée, les trous un peu partout en vue des prochaines olympiades ainsi que la grève des éboueurs ! Mais un joyeux trublion de quelques 88 printemps qui n’a pas froid aux yeux, lui, n’a pas raté l’occasion de rajouter un peu d’huile sur le feu… 😉

Pierre Perret – Paris saccagé

… merci l’ami Pierrot, si tu connais un moyen efficace de venir à bout du rongeur de mon composteur qui se rit de mes bouts de verre, du bout de fil de fer barbelé, de mes graines de ricin, du chat qui dort pendant que les souris dansent et va bien réussir à manger ma croûte de fromage sans se faire piéger, je suis preneuse ! Le pire, dans mon histoire c’est que c’est un des nombreux descendants d’un élevage d’apprivoisés échappé à son propriétaire pendant sa mise en garde à vue pour d’autres problèmes (dix ans après, ils pullulent toujours) ! 😉

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V’là le printemps !

Quelques couleurs pour bien débuter et la semaine et la saison ! 😉

La Fripouille faisait son numéro de chat sauvage après s’être roulé dans l’herbe mouillée ! 😉

Ricet Barrier – Isabelle v’là le printemps (1968)

Mais le printemps s’accommodera aussi de ces quelques images prises lors de ma sortie (qui s’est transformée en promenade) courses de dernière minute de la veille, contrariée par le cambriolage de l’épicerie locale…

Portez-vous bien et bonne semaine à vous ! ♥

Petite crue

La photographie d’Image sans paroles d’hier datait du samedi dans l’après-midi. Il avait plu toute la nuit (et pas qu’un peu), et la journée n’a été qu’à peine moins humide. Comme le vendredi avait aussi été pluvieux, j’avais donc décidé d’aller promener mon parapluie dans le but secret, non avoué, d’avoir un beau cliché de la montée des eaux, vue de face… Mais notre rivière est imprévisible, elle préfère sortir de son lit en catimini, sans témoins gênants, de préférence quand les honnêtes gens dorment, et c’est ce qu’elle a fait, une fois de plus ! 😉

Dimanche, la Cale n’était plus praticable. L’escalier sur lequel j’avais pris la photo de l’affluent (amont et aval) qui alimentait la maison du pontonié (photographiée ici, lire les commentaires), quasiment à sec la dernière fois que j’étais passée par-là (ce n’est pas sa faute, mais celle d’un captage en amont) est inaccessible, il faut les cuissardes pour traverser la rue et y accéder et l’eau arrive jusqu’aux platanes ! La maison aux volets fermés est celle que l’on m’a tellement vantée (pour me la louer) que je me suis méfiée, à juste titre, c’est la première qui prend l’eau dans le village, à chaque crue, suivie par celle à l’escalier en métal sur sa gauche, puis par celle sur sa droite vers les arches qui porte une plaque signalétique (1897, à voir => ici, il faut emprunter l’escalier de pierre et tendre le bras pour l’immortaliser) d’une crue plus que centenaire, remarquée en son temps… les volets bleus fermés de droite sont ceux du salon (je connaissais une des locataires temporaires) avec vue sur la rivière et son magnifique coucher du soleil…

La décrue était amorcée, mais je suis fort aise d’avoir vu, samedi, de loin, un héron accompagné de 3 aigrettes qui ne s’est pas manifesté le dimanche parce qu’il y avait trop de monde, d’avoir constaté que les cormorans n’avaient plus assez de poisson et avaient quitté nos berges, et que le printemps pouvait arriver à son heure, il suffit de patienter et de travailler son jardin plus haut sur la colline ! Bonne semaine à vous ! ♥

La bonne blague…

Sieste en cours sur le canapé en écoutant de la musique douce, sa grille de sudoku tombée sur le nez et le crayon perdu, vous êtes réveillé en sursaut par la sonnerie intempestive de l’onduleur qui vous signale qu’il n’a plus d’alimentation électrique et qu’il faut d’urgence arrêter l’ordinateur…

… le chat qui siestait lui aussi à l’étage est venu aux nouvelles et la plaisanterie a duré 1 h 30. Par chance, le pain avait été cuit la veille après 22 h 30 et la lessive faite pendant la nuit était presque sèche, mais, c’est là que je fais référence à Kafka, comment, alors que je n’ai plus d’électricité, et donc pas de téléphone fixe, ni d’internet, puis-je m’informer ?

L’électricité revenue, j’ai consulté le site de la mairie pour savoir si une coupure était prévue, rien d’annoncé (si ce n’est pour le 21 entre 8h30 et 13h) et on nous renvoie au site d’Enedis qui fait absolument tout pour nous aider (tout comme Kelwatt), c’est sûr, mais uniquement à prendre son mal en patience tout en cherchant où on a caché sa lampe à pétrole ou ses bougies, parce que sans la petite fée, je ne peux les contacter que si mon portable fonctionne depuis le fond du jardin, auquel cas, je peux appeler le 09.72.67.50.XX, les 2X correspondant au numéro du département) ! 😉

Heureux ceux qui ne sont pas en zone blanche, qui ont le bon téléphone et l’application Enedis à mes côtés ! Pour les autres qu’ils continuent à payer leurs impôts en se disant que la récession a bel et bien commencé et qu’il faudrait peut-être prévoir son générateur personnel autonome à pédales ? Tout va bien j’ai survécu ! ♥

Multiplier ses rosiers…

… une technique que je ne connaissais pas ! 😉

Quand vous saurez cela, vous saurez l’effet des bananes sur les rosesVườn & Nhà

J’utilise les peaux des bananes mangées en tant qu’engrais au pied de mes rosiers depuis des années, mais je n’aurais jamais pensé à utiliser le fruit pour marcotter une tige, c’est bon à savoir si je veux emporter mes rosiers parfumés un jour, merci à ce jardinier curieux et astucieux !

Autre utilisation possible de la banane sous d’autres cieux, le semis de citron, notez que la perceuse n’est pas obligatoire qu’il faudra greffer par la suite le résultat obtenu ! Par contre, depuis mon sauvetage du citron yuzu trouvé abandonné dans ma rue en 2017, et malgré mes relativement bons soins et l’apport l’an dernier d’un terreau spécial agrumes lors de son rempotage, je désespère de le voir fleurir et fructifier un jour ! Je l’ai taillé et vais hacher menu feuilles et tiges dont je vais recouvrir la surface du pot… 😉

De l’utilité de son parapluie en période de sécheresse

Non, je ne le reconvertis absolument pas en ombrelle (j’ai deux très jolis chapeaux), ni ne l’utilise comme canne de marche pour l’instant, pas plus qu’à la mode bulgare, celle qui a défrayé en son temps les chroniques de la petite histoire… Tous les amateurs d’une bonne choucroute savent très bien où je veux en venir ! 😉

La récolte du GenévrierLes Cueillettes Sauvages de Will – Guide Nature

Certes la Méditerranée est un peu loin de chez moi, et nous sommes presque aussi loin de l’influence océanique, mais, même jusque dans le nord du département on utilisait l’arbuste pour décorer le portail de la maison de la mariée ainsi que l’entrée de l’église ( j’ai des photos !) et il fallait faire une provision de fleurs en papier car bien sûr il n’était pas nu pour cette occasion. Alors oui, nous en avons sur la commune et la baie cueillie au bon endroit dans sa campagne a bien plus de goût que celle vendue par les géants des épices et qui a un peu traîné dans diverses étagères, de plus elle est gratuite ! 😉

Bonne semaine à vous ! ♥

Sécurité sanitaire des aliments…

… ou comment la grande distribution se dédouane en nous faisant culpabiliser !

Cela fait depuis mon avant-dernier passage au (pas super)market local que je me suis encombrée du livret intitulé Mon cahier pratique moins de microbes dans mon assiette, dont je veux absolument vous parler, sans toutefois arriver à aborder le sujet, tellement la mauvaise foi de cette publication placée sous l’égide de l’Institut Pasteur (avec collecte de fonds souhaitée) m’exaspère !

Nos principaux ennemis sont les salmonelles (œufs crus, viande et charcuterie, produits laitiers), la bactérie Escherichia coli (viande hachée de bœuf insuffisamment cuite et produits au lait cru), la listéria (viande, lait cru, crudités mal lavées, poissons crus et coquillages) et les vibrions cholériques et ceux responsables des toxi-infections par les fruits de mer !

Pour les éviter, il conviendra de se laver les mains avant de cuisiner, d’interdire l’accès de la cuisine à ses animaux, de nettoyer ses placards, son réfrigérateur, ses ustensiles et plans de travail, de laver les fruits et légumes, de respecter la chaîne du froid, de remplacer ses éponges et torchons et de ne pas oublier de vider sa poubelle !

Vous avez bien compris, le problème c’est vous, et uniquement vous, pas ce que l’on vous a vendu en vous certifiant que ce sont des produits sains, de qualité et fabriqués en France (concernant la marque repère du magasin, je n’en suis absolument pas sûre, puisqu’elle vient d’outre-Pyrénées, et d’autres produits en lien avec le distributeur font fréquemment l’objet de rappels pour présence de bactéries ou de pesticides) !

Alors, exit le chat qui rentre du jardin parce qu’il a une petite soif, et sautera du sol sur la chaise, de la chaise sur la table (quand elle est mise, il ne met pourtant jamais les pattes dans les assiettes, pas même quand il en lècherait une laissée à son intention), de la table au comptoir avant de plonger dans l’évier de l’autre côté où l’attend son bol rempli d’eau fraîche, un réel progrès parce qu’à une époque, il fallait lui faire couler l’eau du robinet à la bonne pression !

Nous savions déjà que le plaisir des enfants qui se disputaient les restes de pâte crue (dans le saladier et sur la cuillère en bois qui avait servi à sa préparation) du gâteau-maison en cours de cuisson n’était plus possible, parce que ce que les denrées que la grande distribution nous vend ne sont plus aussi saines qu’ils voudraient nous le faire croire ! Le tartare de viande rouge, dont je me délectais à 20 ans, inutile d’y penser (d’ailleurs, le bon ton veut que l’on devienne végétarien, chez moi c’est encore un jour sur 2), le poisson cru ou juste cuit par le citron à la tahitienne, même combat… bref, il faut oublier nos souvenirs réconfortants et pousser le vice jusqu’à rémunérer ceux qui ont pondu ce torchon qui méprise, au-delà de toute limite, le consommateur et infantilise la ménagère modèle !