Kościół pw. św. Stanisława Biskupa i św. Wojciecha

Fête de tous les Saints, j’ai choisi aujourd’hui de vous emmener en visite chez St. Stanislas l’Évêque et St. Wojciech (Adalbert en français) dans l’église en bois d’un village des Basses-Carpates. Pour ce faire, nous partons en drone ! 😉

Le village actuel, à vocation agricole et forestière, au bord de quelques ruisseaux capricieux, résulte de la combinaison des noms de deux de ses hameaux qui regroupaient pour l’un, une industrie métallurgique disparue, et pour l’autre, les artisans des métiers dérivés.

Zabytkowy kościół pw. św. Stanisława Biskupa i św. Wojciecha | Poręby Dymarskie

Aucun d’eux n’avait d’église sur son territoire, si ce n’est une minuscule chapelle dans une habitation privée. Ils ont réussi à faire venir à eux la vieille (quelques 350 ans, soit du XVIIème siècle) église désaffectée (depuis 1960) du village voisin où ils ne voulaient plus être obligés de se déplacer le dimanche.

En la démontant pour la reconstruire sur son nouvel emplacement, ils ont découvert, cachée sous du plâtre, la superbe polychromie d’un sympathique diablotin lettré (qui m’a beaucoup étonnée quand je l’ai vu, dans l’église, en 2006) nommé Tutivillus (déjà évoqué => ici), aussi appelé le diable des coquilles et la terreur des scribes, des copistes et autres moines étourdis, le hasard fait parfois bien les choses, et que Dieu nous pardonne nos mouvements d’humeur ! 😉

Le village voisin dispose aujourd’hui d’une église en dur (celle utilisée pour le culte) et d’une église en bois que je n’ai jamais vue ouverte (mais dont j’avais parlé dans les commentaires => ici), avec son propre diablotin, intéressé lui, par le péché de la luxure… situé hors des murs de l’église, dans une crypte. Belle journée à vous ! ♥

Publicité

Via Podiensis

Son nom, au pays des marcheurs sportifs est le GR 65 et, pour beaucoup d’autres marcheurs, c’est aussi le chemin de Compostelle.

(Source de la copie d’écran : Chemin de Saint-Jacques

Il passe entre, qu’il parte de Cluny, Lyon ou Genève, et la ville où reposerait Saint Jacques, obligatoirement par Le-Puy-en-Velay en Haute-Loire, la référence, où il prend le nom de la Voie du Puy, et poursuit son bonhomme de chemin, bucolique et méditatif, par la Lozère, l’Aveyron, le Lot, le Tarn-et-Garonne, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques, avant de franchir les Pyrénées vers l’Espagne, à partir de Saint-Jean-Pied-de-Port.

Bonne nouvelle pour les marcheurs, le trajet sur le territoire lotois, entre Livinhac-le-Haut (12) et Lauzerte (82), est en cours de restauration, voir de plus amples renseignements dans mon journal préféré…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Patrimoine millénaire mondial, classé à l’UNESCO, tous ceux qui s’y sont mesurés en sont revenus changés, disent-ils, à tout jamais. La partie lotoise est à partir de la minute 10.19 dans cette vidéo.

Camino 2 Via Podiensis: Le-Puy-en-Velay – Moissac

Mais il faut savoir que la Voie du Puy n’est pas la seule pour atteindre Saint-Jacques-de-Compostelle, il faut aussi citer, pour la France : la Voie d’Arles (Via Tolosana), la Voie de Vézelay (Via Lemovicensis), et la Voie de Paris et de Tours (Via Turonensis), et d’autres encore, dont certaines hors de nos frontières ! 😉

Portez-vous bien ! ♥

Une femme d’exception

Née à Saint-Mandé, en 1868, Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom de son éphémère mari, mais indéfectible ami toujours prêt à l’épauler en cas d’appel à l’aide, Alexandra David-Néel m’a longtemps fascinée, à tel point que j’ai toujours, à la maison, une pléthore de ses nombreux écrits et quelques ouvrages complémentaires pour tenter de cerner la personnalité de cette femme atypique qui s’est éteinte à Digne-les-Bains à presque 101 ans.

Alexandra David-Neel, la 1ère Occidentale au Tibet

À qui vais-je léguer ces livres ? Car qui, dans mes proches, sera assez fêlé pour passer du temps sur une façon de vivre (et de penser) que l’appât du gain et le dieu argent ont reléguée, sauf en quelques lieux privilégiés, aux oubliettes…

Il faut ajouter, dans la même genre, tous les livres et témoignages sur le Tibet, quelques recueils des pensées du 14e Dalaï-Lama en exil en Inde… et l’indispensable (et momentanément égaré dans ma cuisine) Gargantua au pays des neiges : Cuisine, traditions et images, paru 24 ans après son décès, pour apprendre à préparer thé au beurre salé, momo, tsampa et autres délices tibétains.

(Le petit Tibet d’Alexandra David Néel)

L’aventurière de l’esprit éteinte, sa dernière secrétaire particulière et dame de compagnie, Marie-Madeleine Peyronnet a transformé la résidence Samten Dzong en musée (et fondation) et s’est bien acquittée des dernières volontés qui lui avaient été confiées…

Alexandra David Neel, du Sikkim au Tibet interdit

Autre femme d’exception, dans le même domaine, mais qui ne semble pas avoir été inspirée par la première, Marie-José Lamothe (1945-1998) a consacré 15 ans de sa vie à la traduction en français des œuvres complètes de Milarépa (La vie, Les cent mille chants) pour lesquels elle a reçu le prix Alexandra David-Néel/Lama Aphur Yongden 1987 et écrit Dans les pas de Milarépa.

Mesdames, en ce 8 mars, soyez enfin vous-mêmes, il suffit de le vouloir et de s’en donner les moyens ! 😉

Une affaire qui a marché…

Après avoir lu l’article sur les dérives du gourou Ahimsa Hridaynanada, heureusement illuminé en Loup blanc, chamane indien d’Amérique, quand l’hindouisme a commencé à ne plus faire recette, ce bel exemple de syncrétisme religieux et culturel ne m’inspire qu’une seule envie, celle d’écouter à nouveau et encore C’est pas bien ! du bien nommé Étron Fou Leloublan, le groupe inclassable qui assurait les premières parties de Magma en 1973, et digne représentant du mouvement Rock In Opposition en France 😉

Ne vous laissez pas abuser par l’illusion d’avoir trouvé enfin quelqu’un (personne physique ou association) qui vous connaît trop bien et semble combler tous vos besoins, il y a souvent anguille sous roche, ces manipulateurs sont de fins psychologues qui n’ont d’autre but que de vous piéger pour s’enrichir à vos dépens…

Jean l’Apôtre

Se fête le 27 décembre qu’il partage généreusement, entre autres, avec Théodore et Théophane. 😉

Il est le patron des professionnels du livre, des tanneurs, compositeurs, écrivains et théologiens, par contre, si vous croisez un Jean, difficile de deviner duquel il s’agit parce qu’ils sont nombreux sur nos calendriers et qu’il est rarement précisé sa spécificité ! 😉

Une excellente occasion (ou pas) d’écouter Paul Claudel (interviewé par Jean Amrouche) de l’Académie Française, le frère cadet de Camille (un temps la collaboratrice d’Auguste Rodin), qui écrivit sur l’Apocalypse de Jean et dont la conversion spectaculaire aux vêpres de Noël à Notre-Dame de Paris, derrière un pilier devenu célèbre, est souvent citée en exemple, mais dont je me demande comment il a pu, en son âme et conscience, concilier son attirance pour la religion et ne pas accompagner sa sœur (dont il avait demandé l’internement) à sa dernière demeure… Les voies du Seigneur sont impénétrables !

Statistiques et manipulation

Comment ne pas être interloqué par ceci (copie d’écran ci-dessous) ?

(Source : La Dépêche)

C’est juste à droite de l’article que vous lisez le 31 octobre, arrivé par un hasard provoqué, cela vous interpelle parce que c’est coloré et que le lendemain c’est la Toussaint, un jour férié qui, cette année, tombe un lundi, soit un jour ouvrable et chômé !

Je ne peux pas répondre oui, les tombes de mes défunts les plus proches sont à presque deux heures de route, je ne peux pas y aller aussi souvent que je le voudrais, je ne peux pas répondre non, parce qu’effectivement j’y suis allée il y a 15 jours, même si ce n’est pas le jour de la Toussaint, c’était propre et relativement fleuri (en synthétique, les chrysanthèmes n’étaient pas disponibles), les bougies (3 sur 5, je n’ai plus de stock) étaient allumées, quand j’en suis partie, je n’ai donc pas oublié.

Ce sondage est donc piégeux (une baisse de fréquentation des cimetières a peut-être été observée l’an dernier parce que nos étions confinés avec des sorties, autour de notre domicile, limitées à une heure par jour) et je me demande quelle volonté se cache derrière sa présence sur la page internet du journal. Que veut-on réellement nous faire dire ? Pour un peu (et les paris sont ouverts), je pencherais pour une étude en vue de la suppression d’un jour férié, et vous ?