Tout vient à point à qui sait attendre… et si Dominique avait suggéré un jeu connu dans un commentaire à la photographie du galet suspect de ma rue, je viens d’en avoir une explication tout à fait plausible dans un journal local ! 😉
Bien évidemment je n’ai pas pu remonter assez loin dans le temps (sans devoir créer un compte dont je ne veux pas) pour trouver la source de mon galet perdu sur le FaceBook local de ce jeu(qui serait d’origine anglaise), mais je suppose qu’il a continué son périple ailleurs que dans une collection, raison pour laquelle (si j’ai bien compris), il serait localement terminé (les galets artistiques ne voyageant plus autant) ?
Lyon Saint-Exupéry, un petit matin de fin-octobre, après un trajet en bus de plus d’une heure depuis l’Ardèche… le transport en commun se mérite !
Allons commenter le billet du jour d’Oth67 pour y laisser le lien de ma publication et aller voir celle des autres participants ! Bonne journée à vous ! ♥
La formule date de 1841 et nous la devons à Honoré de Balzac, elle englobe sous ce vocable toutes ses œuvres signées, écrites depuis 1829. La comédie humaine s’est poursuivie jusqu’à sa mort en 1850. Auteur prolifique, il m’a sûrement été imposé d’où la quasi absence de ses livres dans ma bibliothèque, à moins que ce ne soit lié à l’époque, parce que j’ai le même problème avec Émile Zola, pourtant plus jeune…
Et c’est très curieusement une scène, avec éventail, du dernier film de Hans Detlef Sierck en 1937 (après son départ d’Allemagne, il s’appellera Douglas Sirk), La Habanera (tourné, en raison de la situation politique, à Tenerife), qui me fera quand même penser à Balzac ! Ana Sternhjelm (jouée par Julia Serda), la tante qui chaperonne Astrée Sternhjelm (la sublime Zarah Leander) lors d’un voyage à Porto-Rico, lui reproche devant Don Pedro de Avila (Ferdinand Marian), personnalité omniprésente de l’île, de préférer lire des romans insipides plutôt que le guide du maniement de l’objet de communication non verbale, le code de la coquetterie utilisé par toute femme qui se voulait respectable…
Être ou paraître, c’est aussi la question que je me suis posée quand j’ai quitté la capitale et qu’il m’a fallu meubler la pièce d’apparat de la maison pour ne pas me faire cataloguer comme asociale irrécupérable dès mon arrivée, et trouver un canapé qui me convienne en s’accordant, à la fois à ce que j’avais déjà ainsi qu’aux murs en pierre apparente, sans être trop rustique et, en plus, sans être dans le même style que celui de mes belles-sœurs… J’avoue avoir eu un peu de mal à l’adopter et m’être demandé si je vivais réellement ma vraie vie ou si j’étais en représentation et jouais un rôle non encore écrit !
La habanera
Pour en revenir à La Habanera (qui s’accorde géographiquement et historiquement avec mon livre de chevet en cours), et à la suite des aventures mélodramatiques d’Astrée et de Don Pedro, qui mérite d’être connue tellement je l’ai trouvée drôle, c’est en replay sur => Arte jusqu’au 30/07/2023 ! 😉
À force de regarder les chefs s’appliquer à les confectionner, de les entendre se gargariser sur la dégustation de cette merveille et de voir la publicité pour la chose par un traiteur japonais depuis 1909, spécialiste du produit surgelé, j’ai eu envie d’y goûter et j’avais mis le Gyoza d’Ajinomoto sur ma liste des dernières courses, ayant vu l’emballage noir caractéristique de la marque dans l’armoire ad-hoc du pas supermarket local, dont acte, et ô surprise !
L’emballage du produit, réservé à la France est écrit en français et en néerlandais (?), la mention précisant qu’il ne peut être vendu que sur notre marché est en anglais et on me souhaite un bon appétit, en japonais et en français ! Mais ce qui m’a surtout interpelée, c’est qu’il soit élaboré en Pologne (il y a 3 adresses, l’administration à Varsovie, les soupes et les nouilles à Małkinia Górna et les raviolis à Częstochowa). Il n’y a, par contre, nulle part le moindre remerciement aux petites mains polonaises, sûrement des spécialistes du pliage des pierogów, qui ont rendu possible cette dégustation d’un plat japonais dans ma campagne lotoise ! Dziękuję bardzo panie! ♥♥♥
J’ai fait abstraction du prix (4€22), une fois n’est pas coutume, la farce de la déclinaison choisie est excellente, la pâte est une pâte, par contre, la sauce à utiliser telle quelle est beaucoup trop salée (glutamate ?) pour mon palais !
Cela a 10 ans et se rapprocherait de la musique des minorités hutsules d’Ukraine (sous toutes réserves, je ne suis pas spécialiste), alors, pour voyager sur du plus récent j’ai découvert une représentante d’une autre minorité ruthène quasiment disparue des radars, les Boykos parce qu’elle s’est assimilée, après sa dispersion forcée, dans l’immensité de l’empire soviétique.
Konkurs Muzyki Folkowej Nowa Tradycja 2021 | Wernyhora
J’adore le cor des montagnes (et le chapeau aux coquillages et surtout son plumet) du présentateur, ainsi que la vielle à roue ! 😉
Sága krásy – Slovak folk music. A ja taku milu mam. Eastern Slovakia.
Bien sûr elle date un peu… Elle est interprétée par Michal Seredič accompagné par l’orchestre d’Olun (vidéo suivante), et luxe suprême, les paroles en slovaque sont sous la vidéo ! 😉
Jozef Peško & Oľun – Goralské nôty z hornej Oravy
Les amateurs de danse devront peut-être s’entraîner, un peu, pour tenter de séduire leur belle coquette dont est secrètement amoureux l’un des violonistes, qui se fera beaucoup prier (ou pas, je n’ai pas vu ce film, ni lu la nouvelle) ! 😉
goralské tanečné sólo – z filmu Balada o Vojtovej Maríne
C’est la saison des chants de Noël et autres kolędy, mais, après mon inexplicable coup de foudre (sur une simple photo du Net) de 2005 pour l’église en bois debout de Piątkowa Ruska, ancienne cerkiew gréco-catholique pillée après la guerre dont j’ai pu visiter les très beaux restes de la bâtisse, nue de tout ornement en 2006, je n’ai de cesse d’imaginer ce à quoi elle pouvait ressembler du temps de sa splendeur…
Koncert « Łemkowyna-Łem ». Cerkiew w Bartnem
Ce concert en l’église Świętych Kosmy i Damiana w Bartnem, originellement du même rite, fermée elle aussi en 1947, mais sans avoir été saccagée (elle est devenue une filiale du musée Dwory Karwacjanów i Gładyszów de Gorlice en 1970), même si du point de vue architectural elles sont très différentes, pourrait m’aider à visualiser ce que le bois nu de Piątkowa, en 2006, n’indiquait plus…