C’est la saison où je me réveille d’une longue hibernation, tout est encore à faire !
- Mai 2018 :
Les saints de glace sont passés et après des journées très fraîches nous arrivons à des températures de saison, les affaires reprennent.
2 courgettes et 1 concombre sont en place, il me reste juste la place pour les haricots, les dernières pommes de terre plantées (variété à chair rouge) sortent et j’ai mis en place (profond, avec les feuilles d’orties, les œillets d’Inde et l’entonnoir pour l’arrosage) le 18 mai les plants de tomates (rien de bien rare) achetés à la pépiniériste (j’ai raté les semis)
J’ai privilégié les tomates moyennes et maximum de mi-saison concernant la précocité pour ne pas avoir à les disputer aux punaises, et test exceptionnel de 2 variétés F1 : la cobra et la tomate cerise (c’est la seule qu’elle avait) et pour cause de livèche en forme je me suis limitée à 5 pieds (au lieu de 6 les années précédentes) parce que cette année encore je laisserai tous les gourmands en place, histoire de voir si la productivité record de l’an dernier se maintiendra.
Dans l’espace libre du 6ème pied, j’ai mis de l’estragon, une première chez moi, et je dois faire de la place à l’ombre pour une mertensia maritima (l’huître potagère) et un petit coin au soleil (à la place de la sauge de Graham non comestible) pour la pimprenelle.
- Avril 2018 :
Retraite oblige, j’ai du temps libre à occuper, et mon entourage me tanne pour un jardin plus vivrier plutôt que de me laisser envahir par ce qui ne se mange pas.
Grand nettoyage donc de ma jungle depuis le week-end de Pâques, en début du mois, voici la photo vue d’en haut le 10 avril, les tas de racines d’orties, de lierre sont en cours d’élimination :
Les jacinthes d’Espagne ont quitté le soleil pour l’ombre où elles seront en ligne en alternance avec une touffe de primevères arrivée toute seule que j’ai divisée, j’éradique toutes les invasives en les contenant chacune dans un pot 3/4 enterré, exit les menthes, mélisse, marjolaine en liberté, la mélisse est en pot depuis 2 ans et semble bien se porter mais avant d’y arriver elle s’était bien éparpillée.
Les peaux de bananes indiquent l’emplacement des rosiers (taillés, engraissés et traités à l’huile de dormance) qui allaient crever sous la végétation luxuriante, depuis ils sont entourés de cailloux et d’un semis de cive en cercle pour limiter les adventives qui vont se réveiller. Le pavé vert au milieu ce sont les hémérocalles divisées pour 2 d’entre elles, elles ont été rejointes par les campanules à feuille de pêcher, les oignons décoratifs et les restes des tulipes. La petite couverture sèche c’est pour l’agapanthe qui n’a jamais fleuri en pot, j’espère qu’en liberté elle va me gratifier d’une fleur cette année !
Comme j’ai déplacé et divisé la touffe d’échinacée pourpre (elles sont le long du mur devant une rangée d’iris de Hollande, elle, directement au pied du mur) trop collée contre le composteur (arrivé après son implantation) je vais pouvoir le vider, récupérer le compost mûr, le déplacer de 5 cm et le remettre d’aplomb (puisqu’il commençait à pencher sérieusement) pour pouvoir ouvrir le bas plus facilement à l’avenir.
La suite ultérieurement !
- Novembre 2017 :
Citronnier ou pas ? Mystère, la présence d’un pétiole ailé sur les feuilles et d’épines sur les tiges feraient penser au mandarinier ? Une mauvaise photo de la plante fin-septembre :
Il était bien reparti après rempotage et taille mais avait subit une attaque en règle des baveux affamés, magnifique en fin d’automne avant d’être un peu éloigné des rigueurs de l’hiver. Comme il faudra peut-être le retailler au printemps prochain, j’ai été me documenter chez les spécialistes des pépinières Bachès (le citron caviar et les mains de Bouddha, c’est chez eux) du village d’Eus dans les Pyrénées orientales.
- mai 2017 :
Mardi 16 mai acheté à la pépiniériste du marché 7 plants de tomates (1 Noire de Crimée, 1 Roma, 1 Montfavet (f1), 1 Coeur de boeuf, 1 Saint-Pierre, 1 Ananas et 1 cerise rouge) accompagnées de leurs oeillets d’Inde, ainsi qu’1 courgette non coureuse, 1 poivron et 1 aubergine et 1 pot de basilic que j’ai dédoublé.
6 pieds de tomates ont été plantés à leurs places le soir même avec les fleurs compagnes et le basilic, j’étais fière de la levée de mon semis de persil et de la beauté de mon pied de livèche, si l’ache des montagnes n’a pas intéressé le chat (le mien ou un autre ?) il n’a pas pu résister au plaisir de m’éclaircir le persil !
Le lendemain, j’ai mis en terre l’ananas avec un emplacement prévu pour un 8ème pied non défini (1 Green Zebra achetée le samedi 20 et plantée le jour même) avec les mêmes fleurs, le poivron et l’aubergine. J’ai attendu le 25 mai pour planter la courgette dont le plant me semblait encore fragile.
Tout semble aller pour le mieux malgré la canicule, et je me félicite de l’avoir fait dans les temps (même si les haricots n’ont encore une fois pas été semés à la St Didier) parce que si j’avais attendu la semaine suivante, la pépiniériste n’étant pas sur le marché et l’autre vendeur de plants (souvent malades) ayant déjà tout remballé à midi quand je suis sortie du boulot, je n’aurais pas eu d’autre alternative que celles du GamVerde local qui ne sont pas toujours au mieux de leur forme….
- mars 2017 :
Après un hiver atypique, pas de neige, quelques journées de gel suivies de journées printanières, peu d’eau… ma jungle citadine (mon jardin au milieu du village n’est pas visible de la rue) a passablement souffert.
Les rosiers ont été taillés en février, ils repartent boostés par les peaux des bananes mangées pendant l’hiver, la vigne, taillée en même temps et dont j’ai frotté les coupures avec des feuilles d’orties fraîches émet des bourgeons.
J’ai taillé à la base le jasmin qui avait bien roussi, je n’aurai pas de floraison enivrante cette année, et arraché la souche de Magellan qui s’était couché au fil des ans, j’ai gardé le semis spontané qu’il y avait à côté en espérant que le chat ne le déglinguera pas ;)
Désespérée, j’ai vu sortir il y a peu une tige de ma pivoine déplacée il y a 3 ans, elle a déjà périclité, baveux, chat ou autre cause, je l’ignore…
Essayé hier de sauver un citronnier lâchement abandonné dans la rue en piteux état par un de mes ex-voisins, je l’ai rempoté selon les règles de l’art et j’ai pratiquement tout taillé pour tenter de lui donner une forme boule (qui le changera de la forme peuplier qu’il avait) bien mis des tessons
en attendant des galets pour que les chats n’utilisent pas le pot ou que le merle n’aille pas à la chasse à l’asticot.
Planté mes semis de passiflore de part et d’autre de l’arum, il me faut prévoir le palissage et éliminer toutes les pousses d’ipomées qui ne manqueront pas de sortir. Le muguet sera fleuri avant le 1er mai…
Nettoyé et arrosé les pots de fleurs, lantanas et fuchsia hybride, risquent de ne pas repartir, le géranium à moustiques devrait s’en sortir, j’attends encore un peu pour l’agapanthe et l’amaryllis.
C’est un bon début 😆
- 19 juin 2015
Fin des travaux de printemps, les haricots et le maïs sont semés, de même que quelques betteraves bicolores.
Hier j’avais rajouté une tomate Evergreen et une poire rouge à ma collection (j’aurais bien aimé trouver une Noire de Crimée), entourant un pied de piment doux des Landes… l’appellation Espelette est protégée !
J’avais reçu avant-hier ma commande de plantes : renouvelé mon pied de rhubarbe, planté un pied de guimauve, une agastache à goût de fenouil et de la ciboule de Chine au délicieux goût d’ail…
Retrouvé les variétés des tomates plantées il y a un mois d’après la couleur du godet : bleu : cerise orangée, gris : St Pierre, bleu clair : Montfavet, rouge : Pyros, blanc : Portugaise, jaune : Ananas… bon, elles sont loin d’être mûres, mais même si j’ai du F1 (non reproductible) dont je me serais dispensée, (voilà ce qui arrive quand on a la flemme de faire ses semis) j’aurai toutefois de quoi varier les plaisirs !
- 12 mai 2015
Ce sont les saints de glace et pourtant nous avons des températures estivales, l’amaryllis m’a déjà fait 2 fleurs cette année une avec 3 clochettes et l’autre avec 2, c’est la seconde qui est encore belle, la première est déjà fanée !
Planté les tomates achetées à midi sur le marché, une ananas, 2 cerises (1 rouge et 1 orange) et 3 autres de variétés classiques que j’ai déjà oubliées ainsi que les oeillets d’Inde qui vont avec et les entonnoirs pour l’arrosage, et mis en terre le long du mur les glaïeuls, arrosé succinctement parce que la nuit est claire et risque d’être fraîche, je verrai demain à midi comment ça se présente, au besoin je mettrai du voile si les gelées menacent.
Mes fraises ont des amateurs gourmands qui passent avant moi… mais comme je ne mets pas d’eau apparente aux merles parce que tous les pigeons du coin sont là en permanence, alors il boivent en mangeant les fruits avant que je ne les ramasse 😉
- 20 mai 2014
Replanté aujourd’hui à midi et demie, 4 pieds de tomate en remplacement de ceux malades qui n’ont pas survécu à la rigueur relative des saints de glace… mais il faut vraiment qu’en février prochain je sois motivée pour faire mes propres semis !
Donc, l’inventaire si tout va bien, de la plantation précédente restent le pied de tomate ananas, et celui de tomate à farcir complétés par 2 pieds de tomate cerise, un de saint-Pierre et une précoce indéterminée ronde et rouge… en remplacement des 2 cerises et des 2 Roma qui ont périclité. Ce soir il pleut, j’ai juste eu le temps de faire la récolte des fraises et j’espère que ce n’est pas la Saint-Médard.
- 26 mai 2013
- mai 2012
Printemps encore bizarre cette année, le gel très fort suivi de neige en février, de fortes chaleurs en mars et de la pluie en avril… ont eu raison de mes semis précoces et de ma lavatère, du lantana et du fuchsia en pots protégés, le jasmin qui voulait fleurir en février est cuit malgré sa protection. Le Magellan est reparti et les coeurs de Marie ont été magnifiques. Première floraison du seringa, mais pas une fleur de narcisse ? Perdu aussi mes dahlias non conformes à leurs étiquettes, mais pas encore vu fleurir l’arum que j’avais hyper protégé.
- 2011, je sais que je vais m’absenter fin-avril, au moment où, si j’ai lancé des semis… il me faut absolument être présente pour les chouchouter. Et donc, je ne ferai pas de semis de tomates cette année, et le reste devra attendre mon retour début mai 😉
De retour de voyage, j’ai retrouvé un jardin archi-sec, herbe brûlée, sauf les coquelicots prêts à se semer pour l’année prochaine, les pots de fleurs mis côté ombre, plutôt mal en point.
- 10 mai 2011 : planté 6 pieds de tomates achetés sur le marché : 2 rouges (Montfavet et St Pierre) histoire de… et quatre variétés anciennes : rose de Berne, golden, ananas et green zebra. Deux des pieds ont une fleur, mais comme les godets ne sont pas étiquetés, je ne sais pas qui est qui 😉
- C’est aussi à cette période que j’ai eu la grande joie de voir refleurir mon amaryllis hybride de H. cybister et deH. papilio, Hippeastrum Lima, acheté en novembre 2006, qui avait fleuri au moment des fêtes, et que j’avais essayé de maintenir en vie tant bien que mal, sans espoir de nouvelle floraison jusqu’à mon arrivée dans le Lot en août 2008… il lui a fallu tout ce temps (2 ans) pour se refaire une santé et me gratifier en 2011, d’une hampe florale à 2 têtes, dont la floraison a été trop courte en raison de la canicule de ce printemps 😉
Vivement le printemps prochain, maintenant qu’il va bien mieux ! 😆
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