En Haute-Loire, la dentelle du Puy-en-Velay sous la houlette de Mme Fouriscot était la référence, fortement concurrencée par celle de Brioude où officiait Mme Arpin (†), les querelles incessantes entre ces deux personnalités fortes, heureusement géographiquement séparées par la largeur du département, alimentaient d’ailleurs les discussions dans toutes les réunions de dentellières. À ces deux centres réputés il faut adjoindre le petit dernier qui s’est fait sa place au soleil avec son Musée des Manufactures 😉
Voici les explications sur une résurrection par Magali Delorme qui fait le lien entre la vraie dentelle manuelle défendue par ses aînées, au Puy et à Brioude, et la dentelle mécanique à l’origine du déclin de la production manuelle.
En France, la dentelle mécanique a connu de très beaux jours (vidéo) à Calais et Caudry après l’importation (pour la petite histoire, en fraude) d’un premier métier à tulle, inventé en 1809 par John Heathcoat et perfectionné par John Leavers.