Quel toupet !

C’est avec votre aide que j’ai pu identifier l’inconnue de mon jardin (voir ici => curiosité botanique), merci encore à toutes et tous ! 😉

Depuis, en dix jours, la belle a bien évolué et fini par adopter l’allure générale de tous les muscaris à toupet endémiques du coin, sur lesquels mon regard ne s’était encore jamais posé avant le stade de la fleur épanouie !

Plantes comestibles – Épisode 6 | Muscari à Toupet ou Queue de poireau (Muscari comosum L.)

Par contre, bien que je sois d’humeur assez aventureuse dans ma cuisine, je ne suis pas encore tout à fait prête à déterrer tous les bulbes croisés sur ma commune pour les confire dans de l’huile ! 😉

Belle semaine à vous ! ♥

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De la faune…

Avec le printemps, il faut noter aussi le retour de quelques bestioles dont je me passerais volontiers, tout simplement parce que je ne sais pas vraiment à quoi elles servent… bien qu’il faille le reconnaître, au regard de notre pouvoir de destruction de la planète, elles arrivent bien en-dessous de nos propres possibilités !

Parmi les ravageurs déjà présents, j’ai oublié les pucerons trouvés dans une des fèves semées en février… je n’ai pas encore préparé ma mixture au savon noir pour les déloger ! Par contre j’en suis au troisième criocère du lys que je n’ai pas vu fleurir depuis des années maintenant… et quand il en aura fini avec mon unique lys candidum, il fera ensuite un sort à mon dernier lys asiatique qu’il n’attaque normalement pas, mais j’ai eu la preuve l’an dernier que sa voracité est sans limite ! La très élégante chrysomèle du romarin, avec sa livrée rayée est aussi de retour et fait elle aussi preuve d’adaptation, un fait déjà observé depuis de nombreuses années, puisqu’en l’absence de romarin, elle s’attaque à la lavande, la chasse est ouverte !

En plus des petits gris (de Bourgogne ou pas), de celui des haies à rayures, j’ai aussi ces minuscules soucoupes qui font de la dentelle des jeunes bourgeons, il va me falloir prévoir quelques sorties nocturnes pour des opérations de collecte de mes gastéropodes trop gourmands à la lampe frontale, suivies d’une délocalisation… il mes faudra aussi inclure dans le même bocal quelques limaces pour lesquelles mon dégoût est immense car je n’ai pas encore trouvé la technique idéale pour les capturer !

Si les pyrrhocores (ou gendarmes) sont utiles, bien que l’uniforme rouge soit très présent dans mon jardin, je n’ai pas d’exemple ce jour des punaises Nezara viridula et Halyomorpha halys (à qui j’apprends régulièrement à nager) à vous proposer, soit, elles s’étaient bien cachées, soit elles n’étaient pas levées quand j’ai fait mon tour rapide du jardin !

Pour les butineurs, le constat est amer, j’ai croisé un unique bourdon aux pattes pleines de pollen, une abeille solitaire, un moro-sphinx… plus une seule guêpe (elles ont été exterminées par un voisin qui ne voulait pas les voir passer sur sa terrasse pour aller boire, et depuis mes fleurs de fraisiers ne sont plus fécondées), quant aux abeilles, entre les pesticides, le frelon asiatique et le varroa dans les ruches… j’en suis à me demander si le miel que l’on nous vend n’est pas qu’un sirop de glucose coloré ! Vu un piège d’araignée dans la lavande sans chrysomèle et une autre ailleurs, mais je ne suis pas inquiète pour elles, les observer demande beaucoup de patience… !

Vie de chat

Voilà, des jours plus cléments revenus, le seul travail du pacha (mis à part tyranniser sa deux-pattes), se prélasser dans l’herbe, et j’ignorerai toujours si cela était réellement dans ses projets quand il s’est fait adopter un soir d’octobre 2015…

… et pendant que le quadrupède ménageait ses pattes, je voulais tester le gâteau à la carotte de Justin, mais vous me connaissez un peu, vous savez qu’il m’est quasiment impossible de suivre une recette sans y apporter mon grain de sel, et donc, le résultat n’aura absolument pas l’air du gâteau traditionnel attendu mais sera une expérience gustative !

Primo, j’ai commencé par mixer 70g de noix, que j’ai réservées avec 50g de raisins secs, puis j’ai préparé un beurre de pommes parfumé à la chicorée et zeste de citron (4 pommes, 10g de racine de chicorée, le jus et le zeste d’un citron, 20g de miel, cuits un temps certain et finement mixés ensuite avec 50g de beurre et une pincée de gros sel, filmé au contact et réservé au frais (il était prévu que la partie non utilisée irait au fond de verrines de riz au lait à la réglisse, mais c’était avant de le convertir en mousse au fromage).

Ensuite je suis passée au gâteau (je pratique celui à la courgette, et celui au potimarron) en réduisant de moitié les proportions (sauf celle des carottes) de Justin et en divisant encore plus la quantité de sucre. Bien que je n’aie pas un cobaye à la maison, je voulais garder une carotte pour mon jus de fruits matinal du lendemain, et j’ai utilisé une de mes courges Délicata que j’ai donc râpée avec la carotte et quelques brins de sarriette du jardin en remplacement de la cannelle. Les ingrédients sont devenus 160g de farine, 1/2 sachet de levure chimique, 1/2 cuillère à café de sel, 130g de sucre blond, 110g d’huile, 3 œufs, 330g carotte et courge à la sarriette, 10g de graines de chia et 120g noix et raisins, une fois la pâte réalisée elle a cuit 50 minutes à 170°C.

Le beurre de pomme était destiné à fourrer le gâteau (j’avais pensé au départ à un curd à l’orange, mais n’avais pas les oranges pour le préparer), comme je voulais une texture plus mousseuse, j’ai donc utilisé 140g de Philadelphia, détendu avec 60g de crème fleurette et battu avec 30g de sucre, une fois la préparation montée, j’ai ajouté la compote en 3 fois pour avoir la consistance plus fluide souhaitée. Une fois le gâteau refroidi, il a été démoulé, paré, coupé en 2 dans sa largeur, et chaque moitié coupée à l’horizontale, j’ai remonté le tout en tartinant chaque étage de mousse, consolidé l’édifice avec deux piques en bambou (les découpes horizontales ne l’étaient pas vraiment) et j’ai mis une fine couche de glace royale à l’eau de fleur d’oranger sur le dessus pour la gourmandise… le gâteau n’a pas survécu, les 130g de sucre dans le gâteau sont largement suffisants, la glace royale est superflue, l’eau de fleur d’oranger était une bonne surprise, peut-être à incorporer au fromage, dans ce cas ne pas parfumer le beurre de pomme à la chicorée, et il me reste de la mousse qui est excellente sur la tartine du petit déjeuner !

Conclusion, je ne sais toujours pas quel est le vrai goût d’un gâteau à la carotte d’outre-Atlantique ! 😉

V’là le printemps !

Quelques couleurs pour bien débuter et la semaine et la saison ! 😉

La Fripouille faisait son numéro de chat sauvage après s’être roulé dans l’herbe mouillée ! 😉

Ricet Barrier – Isabelle v’là le printemps (1968)

Mais le printemps s’accommodera aussi de ces quelques images prises lors de ma sortie (qui s’est transformée en promenade) courses de dernière minute de la veille, contrariée par le cambriolage de l’épicerie locale…

Portez-vous bien et bonne semaine à vous ! ♥

Le squatteur

Cette mangeoire citadine était par le passé plus variée, mieux achalandée et aussi très fréquentée…

Copies d’écran de la webcam : Talilinnukaamera

Le geai des chênes absents monopolise l’espace, contraignant mésanges et moineaux à ne pas s’éterniser quand le plateau à graines n’est pas utilisé comme perchoir… Je suppose que d’autres espèces, pas encore croisées, viennent aussi se ravitailler ! 😉

Belles observations à vous !

Entre deux averses

Si certaines sont tout à fait de saison, une de mes sauvageonnes semble un peu en avance sur le calendrier (elle n’est pas la seule, mes orties n’ont pas perdu leurs feuilles, je vais donc pouvoir en manger quelques unes), parmi mes cultivées la reprise de ma verveine immédiatement après les deux coups de gel de décembre et alors que les feuilles cuites ne sont pas encore toutes tombées, me semble par contre passablement prématurée.

Déboussolés aussi, les rosiers qui n’ont pas encore été taillés, mais bourgeonnent dangereusement, j’en ai même un qui cumule la rose qui a gelé en bouton alors que je l’aurais bien vue sur ma table à Noël, ou sur celle du réveillon, et un nouveau bouton prématuré, en plus des bourgeons, je crains le pire. Je suis par contre très contente du démoussage gratuit (cendres du poêle et eau de pluie) de mon passage pour aller chercher le bois ! Mes animaux domestiques à 4 et à 8 pattes vous saluent, ils sont aux abris ! 😉

La page de pub

Elle est totalement gratuite et c’est pour une bonne cause. Vous n’aurez absolument pas à vous flageller pendant cinq longues années parce votre candidate aura abusé du pouvoir auquel vous aurez peut-être contribué à lui donner accès, c’est juste un titre honorifique, remis en jeu chaque année avec de nouveaux nominés ! 😉

Il s’agit d’un .pdf reçu par mail, si l’image vous semble illisible, vous pouvez toujours me contacter par mail (ne pas oublier de poster un commentaire sous le billet pour me prévenir, je ne vérifie pas mes mails régulièrement ! ) et je vous l’enverrai en retour…

Alors, le pourquoi du comment,

  • curieux pathologiques, et amis de la nature,
  • des araignées de toutes tailles,
  • des myxomycètes, ces organismes vivants (mais qui ne sont ni des animaux, ni des champignons, ni des plantes), plus connus sous le petit nom charmant de Blob (ne ratez pas le replay du documentaire, disponible sur Arte jusqu’au 20 mai 2023 => Le blob, un génie sans cerveau) et qui passionnent toujours plus de scientifiques,
  • amateurs de nos délicieux répountchous (à voir => ici),
  • fans de Soleil vert, le film-culte de Richard Fleischer, sorti en 1973,

… je ne vous demande qu’un simple clic pour elle (si, si, je vous le promets, elle le mérite, et on peut le faire jusqu’au 20 janvier), à cette adresse => Élisez le Tarn-et-Garonnais de l’année 2022, où vous trouverez aussi, en plus du formulaire de vote, un résumé de la présentation des autres nominés !

Mille mercis pour elle, et bonne semaine à vous ! ♥

Mise à jour du 24 janvier :

Les résultats de la consultation de La Dépêche sont tombés : il y a eu 3822 votes, et c’est la coordinatrice du réseau Artemis 82 à la clinique du Pont-de-Chaume, Sophie Miquel, 1389 voix, qui devance le gendarme Antoine Scaranto, 1004 voix, et le sapeur-pompier Claude Dry, 342 voix. Anne-Marie serait avant-dernière, mais le nombre de voix des autres nominés n’a pas été publié ! Elle vous remercie d’avoir voté pour elle… ♥