Quelques couleurs pour bien débuter et la semaine et la saison ! 😉
La Fripouille faisait son numéro de chat sauvage après s’être roulé dans l’herbe mouillée ! 😉
Ricet Barrier – Isabelle v’là le printemps (1968)
Mais le printemps s’accommodera aussi de ces quelques images prises lors de ma sortie (qui s’est transformée en promenade) courses de dernière minute de la veille, contrariée par le cambriolage de l’épicerie locale…
En l’absence de poissonnier et de marché sur la commune le vendredi, j’ai, en l’absence temporaire de surgelés, adopté la tartinade de sardine, plus ou moins élaborée, avec pour base une boîte de ces petits poissons à l’huile d’olive, et si j’use beaucoup de jus de citron, je n’utilise pas toujours l’huile très parfumée qui les accompagne jusqu’à ma table ! À l’heure de préparer le potage anti-gaspi du jour, j’ai eu l’idée saugrenue (et néanmoins lumineuse) de la faire passer avec des orties du jardin ! 😉
Les ingrédients :
100g d’orties fraîches de son jardin, un oignon blanc et un oignon rouge, 3 gousses d’ail, 1 cube de bouillon de légumes, 2 pommes de terre (≈ 120g), l’huile des sardines, 1 cuillère à soupe de miso de riz et 850g d’eau.
Le mode opératoire :
Cueillir (aux ciseaux) les têtes d’orties nouvelles, les rincer dans de l’eau vinaigrée pour ôter les éventuelles bestioles, éplucher les pommes de terre, hacher grossièrement le tout et réserver le temps de faire revenir dans sa cocotte l’ail et les oignons ciselés dans l’huile. Ajouter les légumes, le cube, la cuillère de miso et l’eau, faire cuire une petite demi heure, puis mixer plus ou moins finement selon vos goûts.
Agrémenter d’un peu de Pimentón de la Vera (paprika fumé) et servir chaud. L’option croûtons aillés ou flocons de céréales et crème fraîche est aussi possible ainsi que celle du réchauffage de la préparation sur le coin du poêle en versant le restant dans des pots en verre (avec couvercle) pour une conservation réfrigérée. Je ne vous vanterai pas les mérites culinaires des orties, chacun fait ou croit ce qu’il veut, mais je serais curieuse de savoir ce que vous faites de l’huile restante des boîtes de sardines ?
Quelques signes d’un prochain retour du printemps, même s’il n’y a pas trop de changements depuis le 21 février… Parmi les nouveautés, la consoude, les primevères, une pervenche et la cymbalaire.
Je suis très contente d’avoir vu une différence dans la taille des boutons sur le camélia et d’avoir retrouvé mon semis de cyclamen odorant en forme (un petit amendement lui fera le plus grand bien), autre bonne nouvelle, des boutons sur les jonquilles, les oignons décoratifs et les freesias… Bonne semaine à vous ! ♥
Le brouillard matinal ne m’inspirait pas, mais d’un autre côté, si brume il y a, il ne gèle pas aussi fort que si le ciel nocturne avait été dégagé. Aussi, quand les températures se sont un peu adoucies, je me suis motivée pour retourner au chantier que sont mes occupations jardinesques, en l’occurrence, le nettoyage de ma rangée de framboisiers avec révision de mon système de palissage (pour protéger le rang d’Echinacea purpurea qui ne devrait pas tarder à sortir plus près du mur) et comblement des espaces vides avec les pieds spontanés qui poussent n’importe où.
Ce faisant j’ai vu du coin de l’œil le coucou qui s’agitait pour me dire qu’il était bien vivant si les primevères ne sont qu’au stade de la feuille, le perce-neige est au mieux de sa forme, les violettes parfumées semées par les fourmis continuent à fleurir dans tous les coins, les sauvageonnes tremblent en entendant le doux bruit de mes sabots, les cyclamens retardataires se sont réveillés alors que le parfumé commence à faire ses graines (et que j’ai totalement oublié d’arroser celles de l’an dernier semées dans un pot séparé), une jacinthe commence à prendre de la couleur, quant à la rose de Noël c’est juste pour l’avoir en mémoire ! Le camélia a de jolis boutons floraux non encore épanouis, et il y a des signes de reprise chez mes lavandes ! Belle journée à vous, et pour qui se poserait la question, les piafs fictifs ci-dessous sont une proposition d’image IA expérimentale (je ne vous dirai pas ce que j’avais demandé, vu que l’image est légendée) il est rassurant de savoir qu’il y a encore des progrès à faire ! ♥
La tartine, pain, beurre et confiture trempée dans le bol de café au lait n’est plus dans mon rituel de démarrage matinal depuis, au moins, une trentaine d’années et, autour de moi, il y a quelques diabétiques. Pourtant, comme je n’avais pas les bons pots pour mettre les tomates-cerises en lactofermentation, et (si j’avais utilisé des pots à vis) plus assez de tomates plus grosses pour de la confiture, j’ai tout utilisé en sucré et donc il me reste à coller des étiquettes sur 9 pots de confiture des dernières tomates vertes du jardin… 😉
Ingrédients : 2 kg de tomates vertes, 2 carottes, 1 pamplemousse, le zeste d’un citron, 1 étoile de badiane, 5 fleurs de cannelle et 1,200 kg de sucre cristallisé.
La veille : éplucher les carottes et les faire cuire dans de l’eau avec l’étoile de badiane, laisser infuser à couvert et réserver au frais. Laver et équeuter les dernières tomates qui n’ont aucune chance de mûrir mi-novembre, les mixer grossièrement et les verser dans la bassine à confiture, répartir le sucre sur toute la surface, recouvrir d’un torchon et laisser macérer 24h.
Le jour : repêcher les carottes et les découper en rondelles, réserver. Éplucher le pamplemousse, séparer les quartiers et réserver. Allumer le feu sous la bassine à confiture après avoir enlevé le torchon, y ajouter le zeste de citron, les fleurs de cannelle et l’étoile de badiane émiettée (récupérée de la cuisson des carottes), puis la chair du pamplemousse (sans les membranes) et cuire à feu doux le temps qu’il faut. Quand cela commence à ressembler à une confiture, ajouter les rondelles de carottes et prolonger la cuisson jusqu’à ce qu’une cuillère de confiture déposée sur une assiette froide fige. Mettre immédiatement en pots, les fermer et les retourner sur le couvercle jusqu’au complet refroidissement.
Aussi étonnant que cela vous semble, passée la première surprise, les gourmands se battront pour aller repêcher les rondelles de carottes dans chaque pot à leur ouverture ! 😉