Noir, c’est noir…

(Source de la copie d’écran : La Dépêche)

Artiste peintre et graveur français, Pierre Soulages disait peindre la lumière grâce à ce qu’il appelait le noir-lumière puis l’outrenoir (comme son œuvre de 1985, huile sur toile, Paris, Centre Pompidou), nul doute que sa cote n’augmente sérieusement.

Pour tenter de le comprendre dans sa démarche, une exposition rétrospective à l’occasion de son centenaire, s’était tenue entre le 11 décembre 2019 et le 9 mars 2020, au Salon Carré du Musée du Louvre, il doit bien rester quelques catalogues.

Publicité

Caricaturiste

Au jeu du 121, je ne suis pas sûre de gagner, mais Henri de Toulouse-Lautrec lui, le fait cette année puisque c’est il y a tout juste 121 ans, le 9 septembre 1901, qu’il a quitté la scène à l’âge de 37 ans !

Retour sur la vie singulière de cet artiste qui aimait la fête et le monde de la nuit…

Toulouse-Lautrec – Visites privées

Quelques indiscrétions sur sa jeunesse racontées par sa petite nièce Nicole Tapié de Céleyran ou le documentaire de Toute l’histoire et la série du Grand Palais J’me présente, je m’appelle Henri essaieront de compléter le portrait de cet avant-gardiste de la Belle-Époque parisienne… 😉

Les loisirs estivaux de la Reine

Pour plus de détails sur la démarche l’artiste, lire l’excellent article de M-F Plagès dans ActuLot.

Pour une vue de quelques toiles, un passage sur le site de la Maison Royale est toujours possible.

Source de la copie d’écran : Musée Henri-Martin de Cahors

Celui sur le Facebook du musée ou bien sur le titre de La Dépêche (dont l’article est réservé aux abonnés) peut aussi être utile parce que la page internet du musée, même toute neuve n’est, à ma grande déception, pas destinée à vivre, comme d’ailleurs celles d’autres musées lotois dont je ne comprends pas la politique en la matière puisqu’ils ont dû rémunérer le créateur à son tarif et que, dans ce domaine, on n’a pas fait appel à un novice et mécène…

Sachez aussi que la Reine Margrethe II de Danemark est une grande admiratrice de l’univers imaginaire de Tolkien et que ses dessins sur le sujet seront exposés à la Bibliothèque Patrimoniale de Cahors jusqu’au 13 octobre.

Bonnes visites à vous !

Mise à jour du 9 août :

La Reine Margrethe II de Danemark, sera à Cahors pour le vernissage de son exposition, un occasion rare d’assister au concert donné par un ensemble de cuivres de l’orchestre de la Garde Royale danoise sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Cahors.

Source de la copie d’écran : ActuLot / La Vie Quercynoise

Accrochage aléatoire

Certes c’était une journée caniculaire, je n’étais pas très en forme et j’avais un train de touristes (confondant les rivières Lot et Dordogne) qui me collait aux fesses lors de ma promenade digestive dans nos onéreux jardins suspendus, et donc, je n’ai pas pu apprécier à sa juste valeur l’accrochage de ces tableaux (déjà vus il y a quelques années) sûrement par l’apprenti-stagiaire (depuis déjà 3 ans) qui postule pour l’emploi de jardinier en chef, spécialiste de ce lieu babylonien ou pharaonesque (c’est selon), loin d’avoir prospéré avec bonheur (nous ne sommes pas encore arrivés à la friche originelle, chose impossible parce que la pyrale a eu, en peu de temps, raison des buis anciens) depuis sa création.

Si l’accrochage en biais peut faire genre, de même que l’envers du tableau visible en passant, j’ai bien moins de plaisir avec la vue plongeante (nous ne sommes pas au théâtre et je n’ai pas mes jumelles), ou avec l’accrochage au ras du sol… mes pieds pourraient avoir des yeux de perdrix, mais je doute fort que leur perception puisse atteindre mon cortex visuel 😉

Nous dirons donc que l’intention d’offrir du culturel bon marché aux hordes aoûtiennes est tout à fait louable, même si la réalisation pêche un peu 😉

Exposition (terminée)

Elle s’est tenue au Centre Culturel Égyptien de Paris, du 23 au 31 janvier 2019 😉

C’est le nom d’un photographe de l’AFP, Anwar Amro, en poste tout récemment à Beyrouth, qui m’a fait penser à Mamdouh Anwar, cette figure marquante de certaines nuits parisiennes, découverte lors d’une exposition à l’Institut du Monde Arabe, qui, quand il avait fini de mitrailler les manifestations, entre autres, culturelles égyptiennes, rangeait ses boitiers et objectifs pour prendre les pinceaux…

Il m’est très plaisant de constater que son talent (de photographe et d’artiste-peintre) soit enfin reconnu à sa juste valeur, puisque… j’ai toujours en ma possession un profil féminin à la gouache sur papier (10,5×21,5) et une photocopie couleur au format A3, dans des teintes bleues, d’une scène de rue quelque part en Égypte, jamais encadrés, mais néanmoins faisant toujours partie intégrante de la décoration de mon lieu de vie, qu’il m’avait offerts, je ne sais plus pour quelle raison, en me souhaitant, avec sa dérision habituelle, que sa côte monte 😉

Dom Robert chez Jean Lurçat

drobertUne rencontre improbable suivie d’une amitié durable, ces deux grands ont eu en commun l’usage du pinceau, la tapisserie tissée d’après des cartons numérotés, des expositions, un solide enracinement dans leur terroir et sûrement plein d’autres choses encore, qu’au mieux, seuls leurs intimes ont partagé…

En partenariat avec l’Abbaye-école de Sorèze (81), dans le cadre de l’exposition thématique «Plantes et compagnie» initiée par l’écomusée de Cuzals, les herbes folles, oiseaux, papillons et autres animaux du moine bénédictin de l’abbaye d’En Calcat sont exposés à l’Atelier Musée Jean Lurçat, lieu qu’il a fréquenté du vivant du maître des lieux. Pour l’occasion on découvrira aussi le portrait de Suzanne Goubely (de l’atelier de tissage du même nom à Aubusson) peint par Rossane Timotheeff-Lurçat, la deuxième épouse de Jean, décédée en 1954 aux Tours, condamnée à l’oubli par la jalousie de Simone épousée en 1956.

L’hymne à la nature des tapisseries de Dom Robert, vidéo, cliquer sur le lien ou sur l’image ci-dessous :

vidéo

Les sites officiels : Atelier musée Jean Lurçat, Dom Robert, semeur de joies, l’Abbaye-école de Sorèze, bonnes visites !

Livraison

Un petit bijou, même si, dès les premières pages, dans un premier temps, j’ai très fortement pensé à l’univers de Glacé de Bernard Minier, un livre dont je vous ai déjà parlé => ici.

criLe cri, deuxième roman de Nicolas Beuglet, dont l’action se déroule à partir de l’hôpital psychiatrique de Gaustad (proche d’Oslo), n’est pas, non plus, sans rappeler la toile éponyme qui hantait le norvégien Edvard Munch après qu’il ait écrit dans son journal, en date du 22 janvier 1892 : « J’étais en train de marcher sur un sentier avec deux amis – le soleil se couchait – soudain le ciel devint rouge sang – j’ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre une clôture – il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville – mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d’anxiété – et j’ai entendu un cri infini déchirer la Nature »,  au point d’en peindre cinq exemplaires entre 1893 et 1917, considérés comme une œuvre majeure.

Je ne peux vous en dire plus, la piste suivie par l’inspectrice Sarah Geringën m’emmène à Paris et il me reste encore les 2/3 des pages à lire… Je vous laisse avec les paroles de Qui crie ? que la toile a inspirées à Jean Guidoni.