Ô mon païs…

Il n’est pas question du Toulouse de Claude Nougaro, mais nous n’en sommes pas si loin, du moins, pour l’accent régional ! 😉

Après avoir revu une vieille amie de retour dans son sud pour une quinzaine de jours, j’avais lu cette excellente nouvelle concernant l’héritage de notre gloire locale, le tapissier Jean Lurçat, et comme, en plus, la météo n’était pas franchement mauvaise…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

… j’en avais oublié la situation sociale un poil agitée, les trous un peu partout en vue des prochaines olympiades ainsi que la grève des éboueurs ! Mais un joyeux trublion de quelques 88 printemps qui n’a pas froid aux yeux, lui, n’a pas raté l’occasion de rajouter un peu d’huile sur le feu… 😉

Pierre Perret – Paris saccagé

… merci l’ami Pierrot, si tu connais un moyen efficace de venir à bout du rongeur de mon composteur qui se rit de mes bouts de verre, du bout de fil de fer barbelé, de mes graines de ricin, du chat qui dort pendant que les souris dansent et va bien réussir à manger ma croûte de fromage sans se faire piéger, je suis preneuse ! Le pire, dans mon histoire c’est que c’est un des nombreux descendants d’un élevage d’apprivoisés échappé à son propriétaire pendant sa mise en garde à vue pour d’autres problèmes (dix ans après, ils pullulent toujours) ! 😉

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Effet d’annonce

Pleine d’espoir, bien que je ne lise pas toujours ce genre d’article, là une partie du titre me rappelait que la veille j’avais eu deux appels intempestifs n’émanant pas de mon répertoire habituel, à dix minutes d’intervalle, et à l’heure du déjeuner…

(Source de la copie d’écran : La Dépêche)

… mais, je n’y ai cru que l’espace d’un quart de seconde, avant que le soufflé ne redescende immédiatement à la lecture du paragraphe qui m’intéressait !

(Source de la copie d’écran déjà citée plus haut, lire aussi le deuxième article => ici)

Il s’en suit que nous pouvons toujours être dérangés dans nos cuisines jusqu’à 13h et que sur mes deux appels d’arnaqueurs potentiels d’hier, il ne devrait plus m’en rester qu’un aujourd’hui ? Rien n’est dit sur les opérateurs téléphoniques basés à l’étranger, certains même pas dans notre fuseau horaire, qui continueront à nous sonner n’importe quand, alors plouf ! L’effet d’annonce est mort, comme tous les autres qui l’ont précédé. Qui vivra verra !

Qu’il est loin le temps où l’on décrochait son téléphone avec plaisir et non méfiance, parce que c’était juste un proche qui voulait simplement bavarder un peu pour effacer la distance géographique ! ♥

Sécurité sanitaire des aliments…

… ou comment la grande distribution se dédouane en nous faisant culpabiliser !

Cela fait depuis mon avant-dernier passage au (pas super)market local que je me suis encombrée du livret intitulé Mon cahier pratique moins de microbes dans mon assiette, dont je veux absolument vous parler, sans toutefois arriver à aborder le sujet, tellement la mauvaise foi de cette publication placée sous l’égide de l’Institut Pasteur (avec collecte de fonds souhaitée) m’exaspère !

Nos principaux ennemis sont les salmonelles (œufs crus, viande et charcuterie, produits laitiers), la bactérie Escherichia coli (viande hachée de bœuf insuffisamment cuite et produits au lait cru), la listéria (viande, lait cru, crudités mal lavées, poissons crus et coquillages) et les vibrions cholériques et ceux responsables des toxi-infections par les fruits de mer !

Pour les éviter, il conviendra de se laver les mains avant de cuisiner, d’interdire l’accès de la cuisine à ses animaux, de nettoyer ses placards, son réfrigérateur, ses ustensiles et plans de travail, de laver les fruits et légumes, de respecter la chaîne du froid, de remplacer ses éponges et torchons et de ne pas oublier de vider sa poubelle !

Vous avez bien compris, le problème c’est vous, et uniquement vous, pas ce que l’on vous a vendu en vous certifiant que ce sont des produits sains, de qualité et fabriqués en France (concernant la marque repère du magasin, je n’en suis absolument pas sûre, puisqu’elle vient d’outre-Pyrénées, et d’autres produits en lien avec le distributeur font fréquemment l’objet de rappels pour présence de bactéries ou de pesticides) !

Alors, exit le chat qui rentre du jardin parce qu’il a une petite soif, et sautera du sol sur la chaise, de la chaise sur la table (quand elle est mise, il ne met pourtant jamais les pattes dans les assiettes, pas même quand il en lècherait une laissée à son intention), de la table au comptoir avant de plonger dans l’évier de l’autre côté où l’attend son bol rempli d’eau fraîche, un réel progrès parce qu’à une époque, il fallait lui faire couler l’eau du robinet à la bonne pression !

Nous savions déjà que le plaisir des enfants qui se disputaient les restes de pâte crue (dans le saladier et sur la cuillère en bois qui avait servi à sa préparation) du gâteau-maison en cours de cuisson n’était plus possible, parce que ce que les denrées que la grande distribution nous vend ne sont plus aussi saines qu’ils voudraient nous le faire croire ! Le tartare de viande rouge, dont je me délectais à 20 ans, inutile d’y penser (d’ailleurs, le bon ton veut que l’on devienne végétarien, chez moi c’est encore un jour sur 2), le poisson cru ou juste cuit par le citron à la tahitienne, même combat… bref, il faut oublier nos souvenirs réconfortants et pousser le vice jusqu’à rémunérer ceux qui ont pondu ce torchon qui méprise, au-delà de toute limite, le consommateur et infantilise la ménagère modèle !

C’est la vie, ma pauvre Lucette…

Les perspectives d’avenir ne sont pas brillantes (ce n’est pas l’interdiction de vente sur internet du paracétamol qui stoppera la pénurie), et la phrase de conclusion dudit entretien que voici :

« Le gouvernement devrait établir une liste des médicaments dits ‘essentiels’ pour mieux en contrôler la production et voir pour rapatrier sur notre sol leur fabrication. ça nous éviterait de retrouver la souveraineté qu’on avait il y a quelques années dans le domaine de la santé et cela nous évitera d’être dépendant de la Chine, voire de l’Inde. »

… (en plus de sa coquille désolante -il faut comprendre : ça nous permettrait de retrouver- qui prouve que l’article n’a pas été relu ou que le journaliste n’a rien compris de la situation) me fait doucement rire (jaune) ! 😦

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Parce que, premièrement, nous avions un laboratoire français qui en produisait depuis 1935, que l’on n’a surtout pas soutenu dans la tourmente, désormais il est une filiale de Bristol-Myers-Squibb et la production partie je ne sais où. Secondement parce que le phénomène de délocalisation de ces industries a été initiée par les directeurs (et parfois fondateurs) de certains laboratoires français eux-mêmes (et pas des moindres) tout simplement parce que produire au Vietnam (à l’époque), était la solution de facilité pour se faire une fortune indécente (je reste polie) !

Notre mémoire de poisson rouge est impressionnante, quant à la mondialisation il aura juste fallu un petit virus (assez intelligent pour s’être échappé d’un laboratoire avec un pangolin de passage) pour lui mettre du plomb dans l’aile, alors qu’il n’y a pas si longtemps encore, nous avions une agriculture et une industrie qui nous garantissaient l’autonomie économique que nous avons perdue pour le mirage de bénéfices rapides pour quelques adorateurs du veau d’or et tous leurs satellites…

Une bonne nouvelle ?

Source de la copie d’écran : La Montagne

Le titre de l’article du journal est plus explicite que la partie texte accessible gratuitement :

Électricité : 40 réacteurs nucléaires sur 56 désormais en service : pourra-t-on se passer de bougies cet hiver ?

Pas de quoi pavoiser toutefois, nos centrales, il ne faut pas se leurrer, sont des bombes à retardement et ce n’était qu’une alerte météorologique, les mois de janvier et février ne sont pas passés… il sera temps d’en reparler à ce moment-là !

Si coupures il y avait, nous devrions en être informés au plus tard la veille (à partir de 17h) en consultant le site (avec carte des départements) mis en place par Enedis, à la demande de RTE, pour tous ceux qui n’ont pas le bon téléphone pour avoir l’application EcoWatt ! 😉

En attendant gardez vos bougies, au pire vous pourrez toujours organiser un dîner aux chandelles avec Chéri ! 😉

Avis de tempête…

… dans les rayons conserves et plats cuisinés de nos supermarchés, qui vont devoir s’adapter à la riposte de l’agro-alimentaire face aux hausses des matières premières et à celle de l’électricité et dont la seule solution sera un mois de janvier sans production ! Je me félicite de ne pas avoir jeté ni ma cocotte en fonte, ni mon couscoussier, pas plus que mon moulin à légumes ou mon batteur rotatif manuel (datant tous deux de mon émancipation), un jour de nettoyage par le vide et de ne pas avoir trop recours à leurs produits transformés !

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Certainement une bonne nouvelle pour des fêtes sereines chez les employés de ces maisons dont les salaires, mirobolants (tout au plus un SMIC), vont être revus à la baisse juste au moment où la facture sera à son plus haut niveau chez eux aussi. Les projets de leurs congés 2023 seront sûrement à réviser parce qu’il faudra bien rattraper le retard. Le site de Capdenac en Aveyron, c’est dans la plaine de Capdenac-Gare, dans un méandre de la rivière Lot, la partie haute (Capdenac-le-Haut) elle, domine la gare toujours menacée par nos politiques, est située dans le Lot où d’autres entreprises, de taille plus modeste, ont prévu de mettre leurs employés en congés les jours de coupures d’électricité.

Nadletiła sywa pawa – Julia Doszna, Maciej Kudłacik, Ryszard Latecki

Pendant ce temps, dans le nord du département, on veut réveiller nos esprits en nous rappelant que l’on a échappé de peu à l’enfouissement des déchets du nucléaire à Latronquière (depuis ils sont stockés à deux pas de La Hague, en attente de l’ouverture du site de Bure dans la Meuse). Il est regrettable qu’il ait fallu les catastrophes de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011) pour nous faire prendre conscience que nous jouions, à nos risques et périls, avec le feu, et combien plus encore regrettable, de ne pas avoir mis en place une gestion intelligente de notre ressource bois, qui ne va pas tarder à manquer, parce qu’en ce domaine, les bénéfices rapides l’ont aussi emporté sur la raison. La pénurie d’électricité commence à nous ouvrir les yeux sur les méfaits de la sempiternelle course aux profits et le non respect de la sagesse légendaire de nos anciens envoyés dans les Ehpads. Courage à nous, c’est bientôt Noël !

Protéger la forêt…

… et faire des économies, nous ne demandons pas mieux, mais, cela fait 10 jours que j’essaie d’aborder ce sujet et que je le repousse sans cesse, ce matin, à l’heure où j’écris, il est enfin dans le journal !

Le pas supermarket du village m’avait déjà avertie par mail (vous vous souvenez pendant les confinements, vous faisiez vous courses sur le drive, cela se passait via internet et vous aviez donné votre adresse numérique avant d’aller sonner à une porte où un employé vous apportait vos courses réglées au préalable en ligne).

Lors de ma dernière visite de fin novembre, la fausse bonne mesure dont l’application n’était pas encore obligatoire commençait à nous préparer au pire à venir et j’ai donc réclamé mon ticket. Rentrée à la maison, j’ai quand même regardé le mail dans ma boîte et constaté que j’avais deux documents joints en .pdf, et là, j’ai enfin réalisé l’ampleur du problème et que, si l’enseigne allait bien faire des économies en n’achetant plus ses rouleaux de tickets (caisse et CB), le consommateur lui, allait largement exploser son budget en ramettes de papier A4 et en cartouches d’encre pour imprimer au moins son ticket de carte bleue !

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Et cela arrivait après avoir constaté, en magasin, toute la perfidie du système, exemple : les clémentines sont de saison, elles étaient à 2€99 le kg en vrac en provenance d’Espagne, les mêmes, en caissette de carton (c’est plus hygiénique, tout le monde ne les a pas tâtées) 2€99 mais les 900g (ce qui fait tout de même le carton et de son code-barres pour la caisse au prix de 29,9 centimes) seulement. Plus loin, dans le rayon, vous aviez le filet de clémentines annoncé « premier prix »… sans aucune mention de celui-ci (ni au-dessus, ni plus bas sur la réglette) et j’ai renoncé à chercher où ils avaient caché le seul lecteur de codes-barres accessible au public du magasin ! Dans la semaine, chez l’épicier dont je vous ai déjà parlé, les clémentines (avec la feuille) du Portugal étaient au-dessus de 3€50 le kg et celles de Corse à plus de 5€, signe que la main-d’œuvre pour la cueillette à la main y serait plus chère ?

Autre phénomène bien connu, la pratique du paquet qui rétrécit, j’explique… J’achète toujours la même variété de riz complet et dit « commerce équitable » (c’est écrit sur la boîte) que je verse dans le même bocal chez moi. Au départ, quand le-dit bocal était plein, il m’en restait toujours un fond dans la boîte, plus récemment, toute la boîte contenait dans le bocal mais… celui acheté avec mes clémentines ne le remplira pas, et je n’ai pas encore suivi l’évolution des prix (et c’est là que ma collection de tickets encore en ma possession va m’être très utile), mais, au regard de la façon peu conforme à l’éthique revendiquée dont elle traite le consommateur, j’ai de très gros doutes sur ce que le producteur touche réellement de l’entreprise (il me semble bien avoir déjà lu quelques réserves à son sujet) à qui il cède son riz… et je ne me pose même pas la question sur ceux qui sont moins vertueux !

Conclusion, ce n’est pas le consommateur (et pas le producteur non plus) qui fera des économies, mais seulement certains intervenants sur la chaîne en amont ! Soyez vigilants !

Mise à jour du 15 décembre :

Lire la suite de cette information par => ici ! Ce ne serait pas un poisson d’avril ! 😉