Courant

C’est un peu en courant (j’ai d’autres obligations) et sans vous parler du courant on ne peut plus variable de notre rivière bien-aimée à peine capricieuse, ni du courant d’air passablement violent qui a endommagé la couverture de la piscine de ma voisine du Nord, que je posterai la photo de ce samedi, parce que si nous avons beaucoup attendu (et craint qu’elle ne parte pendant trop longtemps) de la fée électricité pendant l’hiver qui se termine, en nous rendant, subitement, compte que toutes nos ressources étaient bien moindres que ce que les professionnels du secteur voulaient nous le faire croire…

… il est quand même des choses que je ne m’explique pas dans le fonctionnement d’Enedis dont les sous-traitants ont souvent été mis en cause dans les journaux pour avoir fait, un forcing parfois trop musclé pour nous équiper du compteur-espion Linky, et ce, alors même que nous avions un modèle plus récent que celui-ci…

Différents types de courants électriques

… situé à l’extérieur d’une maison, dans la rue et à hauteur d’homme, exposé sans une quelconque protection aux intempéries (j’ai dans mes archives un cliché où l’on voit qu’il manque carrément un morceau de zinguerie, juste au-dessus)… et ce, depuis des lustres car ce modèle n’existait déjà plus quand je suis arrivée sur la commune en 2008 ! Quant à l’installation ci-dessous, elle est en zone inondable, à peine au-dessus du sol ! Nous vivons dangereusement et ce n’est pas le seul paradoxe dans notre société de consommation ! 😉

Bon samedi à vous ! ♥

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Trouve mon galet…

Tout vient à point à qui sait attendre… et si Dominique avait suggéré un jeu connu dans un commentaire à la photographie du galet suspect de ma rue, je viens d’en avoir une explication tout à fait plausible dans un journal local ! 😉

Source de la copie d’écran : La vie quercynoise.

Bien évidemment je n’ai pas pu remonter assez loin dans le temps (sans devoir créer un compte dont je ne veux pas) pour trouver la source de mon galet perdu sur le FaceBook local de ce jeu (qui serait d’origine anglaise), mais je suppose qu’il a continué son périple ailleurs que dans une collection, raison pour laquelle (si j’ai bien compris), il serait localement terminé (les galets artistiques ne voyageant plus autant) ?

Ô mon païs…

Il n’est pas question du Toulouse de Claude Nougaro, mais nous n’en sommes pas si loin, du moins, pour l’accent régional ! 😉

Après avoir revu une vieille amie de retour dans son sud pour une quinzaine de jours, j’avais lu cette excellente nouvelle concernant l’héritage de notre gloire locale, le tapissier Jean Lurçat, et comme, en plus, la météo n’était pas franchement mauvaise…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

… j’en avais oublié la situation sociale un poil agitée, les trous un peu partout en vue des prochaines olympiades ainsi que la grève des éboueurs ! Mais un joyeux trublion de quelques 88 printemps qui n’a pas froid aux yeux, lui, n’a pas raté l’occasion de rajouter un peu d’huile sur le feu… 😉

Pierre Perret – Paris saccagé

… merci l’ami Pierrot, si tu connais un moyen efficace de venir à bout du rongeur de mon composteur qui se rit de mes bouts de verre, du bout de fil de fer barbelé, de mes graines de ricin, du chat qui dort pendant que les souris dansent et va bien réussir à manger ma croûte de fromage sans se faire piéger, je suis preneuse ! Le pire, dans mon histoire c’est que c’est un des nombreux descendants d’un élevage d’apprivoisés échappé à son propriétaire pendant sa mise en garde à vue pour d’autres problèmes (dix ans après, ils pullulent toujours) ! 😉

V’là le printemps !

Quelques couleurs pour bien débuter et la semaine et la saison ! 😉

La Fripouille faisait son numéro de chat sauvage après s’être roulé dans l’herbe mouillée ! 😉

Ricet Barrier – Isabelle v’là le printemps (1968)

Mais le printemps s’accommodera aussi de ces quelques images prises lors de ma sortie (qui s’est transformée en promenade) courses de dernière minute de la veille, contrariée par le cambriolage de l’épicerie locale…

Portez-vous bien et bonne semaine à vous ! ♥

L’envers du décor

Il n’y a que deux possibilités, ou je reste chez moi et la contemplation de l’envers de décor de la grande rue (une petite idée => ici), un jour de pluie, déprimerait le plus endurant devant la négligence ou le défaut d’entretien manifeste de ce que les touristes ne verront jamais…

… ou je sors de chez moi et je vais admirer le coucher du soleil dans l’espoir de voir le fameux rayon vert (qu’il soit ou non signé Éric Rohmer ou bien Mylène Farmer) et là, les jours fastes, quand la rivière nous offre son calme le plus plat, mon décor de rêve s’affiche à l’envers dans son incroyable miroir ! 😉

LE RAYON VERT : Quel est ce rare phénomène ?

Bon samedi à vous, je vais très bientôt (si tout va bien) aller contempler le prochain rayon sillon vert dans mon jardin, j’ai enfin semé mes petits pois ! En attendant, portez-vous bien ! 😉

Mon journal préféré

Outre qu’il m’annonce, le jour où j’écris (les nouvelles ne sont plus très fraîches), le grand départ de Marcel Amont, qui rêvait d’être aussi apprécié que l’était Claude Nougaro, voilà qu’à la page du Lot, il me parle de la rivière du nord du département, la Dordogne, dont le débit est, depuis toujours grandement impacté par l’activité des barrages EDF (au nombre de 7 en amont de mon département, dont ceux de Bort-les-Orgues et du Chastang), et, depuis peu par la sécheresse persistante dont souffre, par endroits, la Corrèze, département limitrophe en passe de perdre son statut de pays vert ! 😉

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Parfait, nous avons un nouveau garde-pêche salarié, embauché pour surveiller la rivière Dordogne (sur son lit en Corrèze et dans le Lot) nous ne saurons pas ce que l’on attend de lui (l’article est pour les abonnés dont je ne suis pas), mais pourquoi illustrer cet article avec la photo du Pont Valentré à Cahors, qui est bien (je le confirme) sur la rivière Lot et non, comme l’illustrateur ne le sait pas, sur le terrain de jeu et domaine de prédilection de l’hydrogarde (joli mot), qui est la Dordogne ? C’est passablement choquant ! Mais que cela ne vous empêche pas de fêter dignement, et comme il se doit, la Saint Patrick !

Le jour du poisson

En l’absence de poissonnier et de marché sur la commune le vendredi, j’ai, en l’absence temporaire de surgelés, adopté la tartinade de sardine, plus ou moins élaborée, avec pour base une boîte de ces petits poissons à l’huile d’olive, et si j’use beaucoup de jus de citron, je n’utilise pas toujours l’huile très parfumée qui les accompagne jusqu’à ma table ! À l’heure de préparer le potage anti-gaspi du jour, j’ai eu l’idée saugrenue (et néanmoins lumineuse) de la faire passer avec des orties du jardin ! 😉

Les ingrédients :

100g d’orties fraîches de son jardin, un oignon blanc et un oignon rouge, 3 gousses d’ail, 1 cube de bouillon de légumes, 2 pommes de terre ( 120g), l’huile des sardines, 1 cuillère à soupe de miso de riz et 850g d’eau.

Le mode opératoire :

Cueillir (aux ciseaux) les têtes d’orties nouvelles, les rincer dans de l’eau vinaigrée pour ôter les éventuelles bestioles, éplucher les pommes de terre, hacher grossièrement le tout et réserver le temps de faire revenir dans sa cocotte l’ail et les oignons ciselés dans l’huile. Ajouter les légumes, le cube, la cuillère de miso et l’eau, faire cuire une petite demi heure, puis mixer plus ou moins finement selon vos goûts.

Agrémenter d’un peu de Pimentón de la Vera (paprika fumé) et servir chaud. L’option croûtons aillés ou flocons de céréales et crème fraîche est aussi possible ainsi que celle du réchauffage de la préparation sur le coin du poêle en versant le restant dans des pots en verre (avec couvercle) pour une conservation réfrigérée. Je ne vous vanterai pas les mérites culinaires des orties, chacun fait ou croit ce qu’il veut, mais je serais curieuse de savoir ce que vous faites de l’huile restante des boîtes de sardines ?