… et faire des économies, nous ne demandons pas mieux, mais, cela fait 10 jours que j’essaie d’aborder ce sujet et que je le repousse sans cesse, ce matin, à l’heure où j’écris, il est enfin dans le journal !
Le pas supermarket du village m’avait déjà avertie par mail (vous vous souvenez pendant les confinements, vous faisiez vous courses sur le drive, cela se passait via internet et vous aviez donné votre adresse numérique avant d’aller sonner à une porte où un employé vous apportait vos courses réglées au préalable en ligne).
Lors de ma dernière visite de fin novembre, la fausse bonne mesure dont l’application n’était pas encore obligatoire commençait à nous préparer au pire à venir et j’ai donc réclamé mon ticket. Rentrée à la maison, j’ai quand même regardé le mail dans ma boîte et constaté que j’avais deux documents joints en .pdf, et là, j’ai enfin réalisé l’ampleur du problème et que, si l’enseigne allait bien faire des économies en n’achetant plus ses rouleaux de tickets (caisse et CB), le consommateur lui, allait largement exploser son budget en ramettes de papier A4 et en cartouches d’encre pour imprimer au moins son ticket de carte bleue !
Source de la copie d’écran : La Dépêche
Et cela arrivait après avoir constaté, en magasin, toute la perfidie du système, exemple : les clémentines sont de saison, elles étaient à 2€99 le kg en vrac en provenance d’Espagne, les mêmes, en caissette de carton (c’est plus hygiénique, tout le monde ne les a pas tâtées) 2€99 mais les 900g (ce qui fait tout de même le carton et de son code-barres pour la caisse au prix de 29,9 centimes) seulement. Plus loin, dans le rayon, vous aviez le filet de clémentines annoncé « premier prix »… sans aucune mention de celui-ci (ni au-dessus, ni plus bas sur la réglette) et j’ai renoncé à chercher où ils avaient caché le seul lecteur de codes-barres accessible au public du magasin ! Dans la semaine, chez l’épicier dont je vous ai déjà parlé, les clémentines (avec la feuille) du Portugal étaient au-dessus de 3€50 le kg et celles de Corse à plus de 5€, signe que la main-d’œuvre pour la cueillette à la main y serait plus chère ?
Autre phénomène bien connu, la pratique du paquet qui rétrécit, j’explique… J’achète toujours la même variété de riz complet et dit « commerce équitable » (c’est écrit sur la boîte) que je verse dans le même bocal chez moi. Au départ, quand le-dit bocal était plein, il m’en restait toujours un fond dans la boîte, plus récemment, toute la boîte contenait dans le bocal mais… celui acheté avec mes clémentines ne le remplira pas, et je n’ai pas encore suivi l’évolution des prix (et c’est là que ma collection de tickets encore en ma possession va m’être très utile), mais, au regard de la façon peu conforme à l’éthique revendiquée dont elle traite le consommateur, j’ai de très gros doutes sur ce que le producteur touche réellement de l’entreprise (il me semble bien avoir déjà lu quelques réserves à son sujet) à qui il cède son riz… et je ne me pose même pas la question sur ceux qui sont moins vertueux !
Conclusion, ce n’est pas le consommateur (et pas le producteur non plus) qui fera des économies, mais seulement certains intervenants sur la chaîne en amont ! Soyez vigilants !
Mise à jour du 15 décembre :
Lire la suite de cette information par => ici ! Ce ne serait pas un poisson d’avril ! 😉