Un paradoxe bien français

C’est juste une constatation, car il y a bien longtemps que je sais que la pharmacie est un commerce et que l’industrie pharmaceutique n’est pas une entreprise philanthropique…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Bien évidemment pour celle ou celui qui se sera cassé le nez sur la porte de son pharmacien préféré, ce mouvement d’humeur est difficilement compréhensible, mais les habitudes françaises en la matière de la gestion de leur santé demanderaient très certainement d’être un peu recadrées pour éviter d’en arriver à ces extrémités…

Julien Sfeir – Je jette des boites

Il me plaît bien ce pharmacien qui appuie, sur un air de Oppan gangnam Style, là où ça fait mal, c’est-à-dire notre manie de faire des stocks de médicaments qui nous n’utilisons pas. D’ailleurs on devrait peut-être rayer de notre vocabulaire la petite phrase c’est remboursé par la Sécu, cela permettrait aux hypocondriaques de guérir de leur travers de devoir jeter les boîtes non utilisées et donc gaspillées, qu’ils n’auraient jamais thésaurisées s’ils avaient dû en régler le prix normal en vigueur hors de nos frontières !

Portez-vous bien ! ♥

La photo insolite…

… ou comment ne pas se fâcher avec son voisin en ne passant pas la tondeuse, à l’heure de la sieste, un dimanche ou un jour férié ! J’ai comme un doute pour ce gazon anglais, les jours de grand vent sur nos hauteurs, inutile aussi d’y délocaliser quelques baveux, il n’y a rien ici de comestible ! 😉

Avec les averses de ce début de mois, les gazons s’en donnent à cœur-joie, mais celui-ci n’a pas profité de l’aubaine. Il a tout de la pâte à sucre mal appliquée sur un gâteau. Toutefois, cela me change du gazon synthétique utilisé comme rideau de théâtre de mon quartier ! ♥

Ces conflits qui prêtent à rire…

… sauf pour les belligérants, mais qui encombrent, malheureusement de plus en plus, les tribunaux, d’où un projet de loi pour clarifier une situation ubuesque. Notre ministre de la Justice ne m’est pas sympathique, mais je dois souligner que c’est la première fois qu’il ferait quelque chose de presque bien, il ne faudrait d’ailleurs pas que cela se renouvelle, je me sentirais forcée de réviser mon opinion à son sujet…

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Le débat est ouvert, et les commentaires à cet article du journal vont bon train, ils sont une inépuisable source d’inspiration pour qui voudrait prendre le pouls de la France profonde.

Mais avant de quitter sa ville pour s’installer à la campagne, ne pas oublier de se déplacer et d’étudier l’environnement de son éventuel point de chute, serait une mesure indispensable pour éviter les déboires. C’est ce que j’avais fait (même si je n’avais pas anticipé le vol des bûches sauvages au ras des toits), la zone blanche (dissimulée) me gênant bien moins que les pieds dans l’eau (j’avais décliné la proposition, n’ayant pas de lit équipé de rames) à chaque crue intempestive de la rivière. Pour le bruit des vendangeuses, ce n’est, en gros, que 15 jours par an et c’est moins sonore que les automobilistes qui traversent (certains passablement imbibés) le village, à une vitesse indécente sur les pavés, à l’heure où les gendarmes sont couchés !

Ramon Pipin Odeur -24 – Le vilain petit zoziau.mpg

Finalement je préfère ces quelques désagréments aux nuisances de la capitale et surtout à l’odeur caractéristique qui m’étreignait à chaque retour d’un séjour au vert, dès que j’arrivais à Étampes… si le voisinage d’une ferme est parfois parfumé, la région parisienne ne sent pas la rose non plus, loin de là !

Protéger la forêt…

… et faire des économies, nous ne demandons pas mieux, mais, cela fait 10 jours que j’essaie d’aborder ce sujet et que je le repousse sans cesse, ce matin, à l’heure où j’écris, il est enfin dans le journal !

Le pas supermarket du village m’avait déjà avertie par mail (vous vous souvenez pendant les confinements, vous faisiez vous courses sur le drive, cela se passait via internet et vous aviez donné votre adresse numérique avant d’aller sonner à une porte où un employé vous apportait vos courses réglées au préalable en ligne).

Lors de ma dernière visite de fin novembre, la fausse bonne mesure dont l’application n’était pas encore obligatoire commençait à nous préparer au pire à venir et j’ai donc réclamé mon ticket. Rentrée à la maison, j’ai quand même regardé le mail dans ma boîte et constaté que j’avais deux documents joints en .pdf, et là, j’ai enfin réalisé l’ampleur du problème et que, si l’enseigne allait bien faire des économies en n’achetant plus ses rouleaux de tickets (caisse et CB), le consommateur lui, allait largement exploser son budget en ramettes de papier A4 et en cartouches d’encre pour imprimer au moins son ticket de carte bleue !

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Et cela arrivait après avoir constaté, en magasin, toute la perfidie du système, exemple : les clémentines sont de saison, elles étaient à 2€99 le kg en vrac en provenance d’Espagne, les mêmes, en caissette de carton (c’est plus hygiénique, tout le monde ne les a pas tâtées) 2€99 mais les 900g (ce qui fait tout de même le carton et de son code-barres pour la caisse au prix de 29,9 centimes) seulement. Plus loin, dans le rayon, vous aviez le filet de clémentines annoncé « premier prix »… sans aucune mention de celui-ci (ni au-dessus, ni plus bas sur la réglette) et j’ai renoncé à chercher où ils avaient caché le seul lecteur de codes-barres accessible au public du magasin ! Dans la semaine, chez l’épicier dont je vous ai déjà parlé, les clémentines (avec la feuille) du Portugal étaient au-dessus de 3€50 le kg et celles de Corse à plus de 5€, signe que la main-d’œuvre pour la cueillette à la main y serait plus chère ?

Autre phénomène bien connu, la pratique du paquet qui rétrécit, j’explique… J’achète toujours la même variété de riz complet et dit « commerce équitable » (c’est écrit sur la boîte) que je verse dans le même bocal chez moi. Au départ, quand le-dit bocal était plein, il m’en restait toujours un fond dans la boîte, plus récemment, toute la boîte contenait dans le bocal mais… celui acheté avec mes clémentines ne le remplira pas, et je n’ai pas encore suivi l’évolution des prix (et c’est là que ma collection de tickets encore en ma possession va m’être très utile), mais, au regard de la façon peu conforme à l’éthique revendiquée dont elle traite le consommateur, j’ai de très gros doutes sur ce que le producteur touche réellement de l’entreprise (il me semble bien avoir déjà lu quelques réserves à son sujet) à qui il cède son riz… et je ne me pose même pas la question sur ceux qui sont moins vertueux !

Conclusion, ce n’est pas le consommateur (et pas le producteur non plus) qui fera des économies, mais seulement certains intervenants sur la chaîne en amont ! Soyez vigilants !

Mise à jour du 15 décembre :

Lire la suite de cette information par => ici ! Ce ne serait pas un poisson d’avril ! 😉

Fait divers

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Tragique pour les familles… Je ne connais pas les conditions de travail des employés de cette enseigne, mais quand je vois au pas supermarket local, le niveau de non-formation à la caisse des stagiaires et leur âge (normal, on a viré tous les anciens, ils coûtaient trop cher) qui ne leur permet certainement pas d’avoir l’aplomb nécessaire pour s’opposer avec fermeté (ou d’avoir le réflexe d’appeler un supérieur, si tant est qu’il soit présent) à deux jeunes en quête de sensations grisantes… je crains vraiment le pire pour l’avenir !

Comment on nous manipule…

Ce ne devait pas être le sujet du jour, mais la ficelle était trop grosse pour que je la laisse passer !

Tout d’abord je me suis arrêtée sur ce titre incompréhensible. Il s’agit d’un article retouché une fois, mais la coquille du titre n’a choqué personne d’autre que moi, à moins que le mot Rénurié n’existe et que ce soit la première fois que je le croise en ignorant totalement sa signification. Mon cerveau lui, corrige automatiquement en Pénurie, qui me semble plus logique !

Source de la copie d’écran : La Dépêche

J’ai lu ensuite l’article, pour apprendre qu’il concerne un fait divers en Haute-Savoie qui s’est produit la semaine dernière, à la station-service d’une grande surface de l’enseigne Intermarché (selon Le Dauphiné -ex-Libéré-, de la banlieue de Grenoble, faisant partie du groupe Est-Bourgogne-Rhône-Alpes basé dans la métropole du grand Nancy, mais l’article est réservé aux abonnés), et qu’avons nous pour illustration, une station Total de la rocade toulousaine à Purpan ?

Je m’interroge, alors que le journal toulousain a lui-même donné le lien vers l’article de son concurrent…

La géométrie médiévale

Ce n’est sûrement pas la meilleure vidéo selon les critères de youtubeurs en vogue (mais je me devais de réagir à un article parlant des 12 nœuds de l’angle droit de l’Égypte antique), je la trouve, au final, assez complète, de plus, j’aime bien les intervenants car…

Mesures et Tracés au Moyen-Âge

… ils sont tous deux passés sur le chantier pédagogique du château fort de Guédelon, en construction, selon les techniques de l’époque et avec des matériaux locaux, depuis 1997, mais dont je ne sais pas où en est la chronologie des travaux (qui s’arrêtent en 2019 sur le site).

Vérification faite la corde utilisée en Égypte avait bien 13 nœuds et il est fort possible que ce soit même d’eux que nous tenons ce savoir…

Portez-vous bien ! ♥