De l’influence de la lune

Vous avez déjà eu droit à la version originale de cette chanson qui représentait la France au concours 2024 de l’Eurovision, mais en prenant connaissance des résultats de la première demi-finale j’ai eu la surprise de croiser cet OVNI cette Extraterrestre Chantante Non Identifiée ! 😉

Et, à l’heure où l’on ne sait plus très bien si l’on voit une image d’une intelligence artificielle ou un être humain, soyez rassurés, Aleksandra Katarzyna (Ola) Wielgomas existe bel et bien.

LUNA – Mon Amour (Slimane cover) | Poland

Elle a pris LUNA comme pseudonyme en 2020, lors de sa collaboration avec Michał « Fox » Król, pour la sortie du titre Luna, en raison d’une connexion qu’elle ressent avec notre satellite et la nuit en général (pour la petite histoire elle serait somnambule et passionnée par l’astrologie). Elle avoue aussi être musicalement influencée par Nick Cave et Björk.

La nouvelle lune de mai tombant le 8 mai, c’est malheureusement le 7 qu’elle n’a pas convaincu les votants avec The Tower, sa prestation personnelle en anglais…

Poland | The Tower – LUNA | Eurovision Semi- Final 1 (Evening Preview)

Ce concours n’en finit pas de me surprendre, même si musicalement il n’y a pas grand chose qui se démarque, il y a toujours de l’originalité dans les prestations (jusque dans les différentes versions d’un même titre selon les étapes de la sélection). 😉

Bonne semaine à vous ! ♥

Caillou

Anciennement volcanique, le vieux Massif Central (Cantal et Haute-Loire sont mes références) regorge de sites offrant l’aspect d’un cône plus ou moins haut et plus ou moins érodé, avec quand on descend vers le versant atlantique, dans le nord du Lot une alternance de gouffres dans le calcaire et autres cavités souterraines où coulent des rivières avant d’arriver, au sud-ouest du département, au jeune Bassin Aquitain au relief moins tourmenté.

Hugues Aufray – Elle descend de la montagne à cheval

Sur les trois collines de mon village castral (nous ne sommes pas Rome qui en a sept), l’une d’elles est un de ces cônes, à la provenance incertaine, qui fut investi au Moyen-Âge par les humains dont je vous ferai grâce de l’histoire que je ne connais pas par cœur (je ne cautionne pas la recherche initiée par un seigneur local sanguinaire et l’extermination des Cathares, la naissance de l’Inquisition, pas plus que le fait que l’on y ait oublié la guerre de Cent Ans, au point de continuer à dérouler le tapis rouge aux ennemis d’hier malgré le Brexit (et quelques faits divers peu reluisants) beaucoup plus récent ! Comme j’habite sur ce caillou, mon quotidien l’a intégré…

… avec ses étages de végétation spontanée ou pas, selon les endroits, ses constructions plus ou moins entretenues et ses ruines recyclées. Bien évidemment, il y a parfois des chutes de pierres…

… de préférence de nuit, c’est plus drôle que le vol plané de bûches en 50cm à 7h du matin de la veille de Noël ou de canettes vides en journée avec atterrissage sur son toit !

Mais avec la prolifération de résidences secondaires où l’on ne parle plus français (les mêmes qui font pisser leur chien devant chez leurs voisins et vident leur graisse de bœuf usagée dans les regards pluviaux), l’arrivée de désœuvrés agressifs que l’on laisse végéter dans des taudis, le mépris total avec lequel on traite les gens normaux présents à l’année, la fuite des commerces vitaux vers des cieux plus cléments et leur remplacement par des pseudo-galeries intermittentes à l’intention des touristes estivaux, font que p…, ça craint va devenir la phrase préférée de tous ceux qui y auront connu des jours meilleurs ! Bon samedi à vous ! ♥

Le détournement de 10 heures 21

La sortie matinale d’hier visait la boulangerie du pont pour satisfaire une subite envie de croissants, complétée par un millefeuille, achat impulsif car c’est ma pâtisserie préférée qui n’est plus régulièrement présente dans les magasins actuels (ni artisanaux, ni industriels) quand j’ai envie d’un réconfort (et dont j’avais été frustrée il y a 3 ans).

Chemin faisant, j’ai vu que la décrue (on voit à nouveau la barrière encore engloutie mercredi) était en bonne voie, que les vététistes prenaient la route, puis j’ai fait un brin de causette avec une voisine qui me voit relativement souvent passer devant sa porte et s’était imaginé que j’avais déménagé vers les quartiers inondables, et comme les escaliers pour rentrer chez moi étaient encombrés de touristes, j’ai fait un crochet avec lèche-vitrine à l’ancienne cave des vignerons qui semble reprise (juste pour la saison ?) par un artiste inconnu qui détournerait les boîtes aux lettres de La Poste de leur usage initial…

… et c’est là qu’intervient le détournement de l’image obtenue. Je regardais l’intérieur de la galerie (?), de biais devant la vitrine pour ne pas faire un autoportrait, et je me suis retrouvée (par un mystère optique qui me dépasse) avec un reflet de la maison avec des arches, sur un plan certes perpendiculaire, mais qui ne devait pas apparaître, mais ce qui est encore plus curieux, c’est la présence de la porte de garage juste à côté, surmontée par un bâtiment encore plus éloigné (perpendiculaire aux arches et 10 mètres plus loin), alors que je pensais n’avoir simplement que le reflet de l’immeuble ocre dont on voit une arête et auquel je tournais le dos.

L’énigme ne sera pas résolue, (malgré le plan dans les commentaires et ma photo du jour), mais bon vendredi à vous ! ♥

Mon cousin…

… serait un coquin qui ne craindrait pas de faire ses galipettes, au grand-jour et à hauteur de mes yeux. Il voudrait donc, lui aussi, après mes punaises habituelles, se reproduire et perpétuer l’espèce. Ce serait le plus gros de nos moustiques, avec la particularité de ne pas nous piquer…

… parce qu’il (ou plutôt sa larve) est végétarien, et préfère nos cultures maraîchères. Ne me demandez pas s’il s’agit de la tipule potagère (Tipula oleracea) ou de la tipule des prairies (Tipula paludosa), je suis dans l’incapacité de faire la différence entre les deux, car ce diptère est plutôt rare dans mon coin et n’entre pas dans mon inventaire des moustiques hématophages !

Belle journée à vous ! ♥

Des nouvelles du front

Le joli mois de mai a débuté d’une façon peu conforme (68 mm d’eau au compteur pour la première semaine, on aurait pu avoir bien pire) au dicton : en avril ne quitte pas un fil, en mai fais ce qu’il te plaît, et je n’avais pas encore une vue d’une crue de notre rivière bienaimée, en remplacement du muguet, mais peut-être n’avais-je pas fait l’effort d’aller la voir, qui sait ?

Ceci dit, si je trouve les promesses du printemps un peu mensongères, pour d’autres que moi, parmi les six-pattes, la longueur des journées est un signe (bien plus important que la température ou le taux d’humidité de l’air) qu’il faut commencer à perpétuer l’espèce Nezara viridula.

La chasse est officiellement déclarée ouverte car, immédiatement après les avoir immortalisées, j’ai remis en service le bocal à punaises pour les beaux jours à venir ! 😉

Nous nous quitterons avec une vue du florissant massif de ronces ordinaires à qui le préposé (hyper-motivé et fraîchement diplômé dans sa spécialité) aux espaces verts communaux laisse tout loisir de prospérer à sa guise. Je préfère d’ailleurs ne pas penser au budget alloué à ces travaux pharaoniques (que nos impôts ont financé) quand je vois ce qu’il en est, à peine quelques années plus tard… Bon mercredi à vous ! ♥

Le Boudu

Immédiatement suivi d’un tout petit mot de trois lettres qui commence par un « c », et c’est une expression typiquement toulousaine, qui se dit avec l’accent, sinon elle est triste et ne fait pas du tout voyager ! 😉

Mais Boudu est un média actuel qui nous raconte le Toulouse des quartiers, auquel je suis arrivée en faisant des recherches pour répondre à une question d’Oth67 concernant les blogs Dotclear avec lequel tournait feu mon premier exutoire, il y a très, très longtemps !

Il m’est arrivé de croiser à cette époque Gilsoub, au fond du galetas (il écrit toujours), et peut-être d’autres parmi les liens cités sur Open Time, mais c’est par Standblog (et son billet 10 ans de Dotclear) que je suis arrivée à Da Scritch, que je n’ai pas l’honneur de connaître, mais qui lui, connaît bien la radio locale toulousaine FMR (évoquée dans les commentaires de L’effet mer, chez Dominique), qui émettait à l’époque depuis une cave (mais une photo du camion pizza aurait été topissime), et dont certains animateurs des débuts faisaient partie de mes amis, alors que je me radio-activais depuis une autre cave ! 😉

Qui disait FMR, disait aussi son fondateur et c’est en cherchant ce qu’il était devenu que Boudu est revenu

Source de la copie d’écran : Boudu – Matabiau

Longue vie à Boudu et merci pour cette remontée de souvenirs que je croyais définitivement enfouis aux oubliettes, mais que Toulouse, elle, a totalement oubliés, car elle a bien changé depuis les années où j’y vivais, au point que même dans les quartiers je n’y retrouve pas l’histoire de ce que je connaissais et qui a quasiment disparu ! Ainsi va la vie, tout passe ! 😉