Takata, Takata, c’étaient les airbags…

On peut lire, dans la copie d’écran suivante, que tout commence par un courrier recommandé distribué à une certain nombre d’heureux élus français ce lundi, mais l’histoire date d’il y a, au moins, dix ans…

Source de la copie d’écran : FR3

Le problème n’est pas nouveau, ce sont les Américains qui ont, dès 2014, tout d’abord levé ce lièvre de l’équipementier automobile japonais qui, connaissant parfaitement le problème…

Joe Dassin les Daltons

… a quand même continué à inonder le marché de ses airbags défectueux, avant de finalement déposer le bilan après avoir rappelé plusieurs millions de véhicules et réglé une amende d’un milliard de dollars aux États-Unis.

Plusieurs questions me viennent à l’esprit dont celle du cambrousard français qui a reçu lundi sa lettre recommandée et se demande depuis s’il vaut mieux, pour lui, aller au garage du concessionnaire (souvent à une heure de route de chez lui) en désactivant ses airbags (il y a très longtemps on vivait sans) ou en se payant un transporteur pour la voiture avec laquelle il roule depuis qu’il se l’est offerte ?

L’autre question est : où est Monsieur Shigehisa Takada, le petit-fils de Takezo Takada, fondateur de la marque en 1933, sous-entendu s’est-il exfiltré du Japon et joue-t’il au golf avec Monsieur Carlos Ghosn, quelque part au Liban, au lieu d’être en prison ? Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg… vive la société de consommation !

Bon jeudi à vous ! ♥

La photo du mois # 16

Alfred de Musset a publié dans la Revue des Deux Mondes du 1ᵉʳ novembre 1845, une comédie-proverbe en un acte intitulée : Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, avec pour seuls personnages une marquise qui reçoit la visite d’un comte. Le sujet du jour proposé par Oth67 ne précise pas si celle-ci doit être ouverte ou fermée…

Dans mes archives j’ai des collections de portes, vraies ou factices, en bois ou en métal, belles ou moches, la plupart du temps fermées, mais celle-ci qui aura ma préférence, existait bien avant ma naissance, il y a un certain temps, qui s’est produite à environ deux cents mètres de-là, le bâtiment était un peu moins glorieux et sa porte de moins bonne facture !

D’aucuns en diront certainement qu’entre la poire et le fromage je ne sais pas choisir (je prends effectivement les deux), mais une porte entrouverte titillera plus ma curiosité naturelle qu’une porte fermée, quant à celle qui est grande ouverte, elle n’a plus rien du mystère qu’elle devrait cacher. Celle-ci occulte une façade du château dont on ne voit que l’échauguette dominant la vallée et le bucolique Chemin des ânes, jadis caladé (pavé de pierres). Il était utilisé par des coursiers proposant aux habitants du bourg, le transport, depuis la rivière, de l’eau à dos d’ânes (ou de mules), leur évitant ainsi de devoir aller à la fontaine.

Aujourd’hui, c’est aussi le jour où deux portes me seront définitivement fermées, j’en ai rendu, il y a trois semaines, les clés qui m’avaient été confiées des années auparavant (le deuil a été difficile) et ne pense pas croiser les nouveaux propriétaires, à moins d’un miracle que je ne suis pas réellement sûre de souhaiter, ma curiosité ayant parfois quelques limites !

Belle journée à vous ! ♥

Quand les employés de banque travaillent de nuit

On est parfois surpris de trouver un commentaire (sur son blog) passé en indésirable, spam que l’on n’aurait pas vu si on n’avait pas fait un détour par son Tableau de bord WP Admin. Pour rédiger son billet du jour et en programmer la parution, il n’est pas nécessaire d’y aller, quand vous voulez vérifier ce qui est en instance de parution, ou un commentaire en attente de modération, passer par Mon accueil est suffisant, mais ne donne pas accès aux renseignements (date et heure d’arrivée) des commentaires épinglés par Akismet. Il faut cliquer sur un des liens rapides, sur la droite de la page d’accueil dans la machinerie, pour savoir que les employés d’une banque factice mais reprenant l’appellation d’une vraie banque, travaillent après minuit !

Sincèrement, je plains Monsieur Sergio Gomez, de devoir envoyer des commentaires sur un blog pour attraper des clients gogos à minuit 55 minutes, je me demande s’il ne m’a d’ailleurs pas contactée il y a quelques temps (il faudrait que j’aille vérifier dans ma collection, je crois bien qu’à l’époque, il n’avait pas intégré que je m’exprimais essentiellement en français).

J’ai immédiatement fait une enquête sur son adresse IP, et là, déception, ce n’est pas officiellement un de mes copains du Bénin, ou alors c’est un malin qui a appris à utiliser un VPN qui le situe ailleurs que là où il travaille habituellement ! Pour information, si la BNPP, la banque d’un monde qui change, est bien présente dans 63 pays, les employés allemands eux débauchent à 17 heures (mais il vaut mieux éviter de lire les avis, clients et ex-employés) !

De l’influence de la lune

Vous avez déjà eu droit à la version originale de cette chanson qui représentait la France au concours 2024 de l’Eurovision, mais en prenant connaissance des résultats de la première demi-finale j’ai eu la surprise de croiser cet OVNI cette Extraterrestre Chantante Non Identifiée ! 😉

Et, à l’heure où l’on ne sait plus très bien si l’on voit une image d’une intelligence artificielle ou un être humain, soyez rassurés, Aleksandra Katarzyna (Ola) Wielgomas existe bel et bien.

LUNA – Mon Amour (Slimane cover) | Poland

Elle a pris LUNA comme pseudonyme en 2020, lors de sa collaboration avec Michał « Fox » Król, pour la sortie du titre Luna, en raison d’une connexion qu’elle ressent avec notre satellite et la nuit en général (pour la petite histoire elle serait somnambule et passionnée par l’astrologie). Elle avoue aussi être musicalement influencée par Nick Cave et Björk.

La nouvelle lune de mai tombant le 8 mai, c’est malheureusement le 7 qu’elle n’a pas convaincu les votants avec The Tower, sa prestation personnelle en anglais…

Poland | The Tower – LUNA | Eurovision Semi- Final 1 (Evening Preview)

Ce concours n’en finit pas de me surprendre, même si musicalement il n’y a pas grand chose qui se démarque, il y a toujours de l’originalité dans les prestations (jusque dans les différentes versions d’un même titre selon les étapes de la sélection). 😉

Bonne semaine à vous ! ♥

Histoire sans paroles # 123

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Clic-pour les curieux-clac ! 😉

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Caillou

Anciennement volcanique, le vieux Massif Central (Cantal et Haute-Loire sont mes références) regorge de sites offrant l’aspect d’un cône plus ou moins haut et plus ou moins érodé, avec quand on descend vers le versant atlantique, dans le nord du Lot une alternance de gouffres dans le calcaire et autres cavités souterraines où coulent des rivières avant d’arriver, au sud-ouest du département, au jeune Bassin Aquitain au relief moins tourmenté.

Hugues Aufray – Elle descend de la montagne à cheval

Sur les trois collines de mon village castral (nous ne sommes pas Rome qui en a sept), l’une d’elles est un de ces cônes, à la provenance incertaine, qui fut investi au Moyen-Âge par les humains dont je vous ferai grâce de l’histoire que je ne connais pas par cœur (je ne cautionne pas la recherche initiée par un seigneur local sanguinaire et l’extermination des Cathares, la naissance de l’Inquisition, pas plus que le fait que l’on y ait oublié la guerre de Cent Ans, au point de continuer à dérouler le tapis rouge aux ennemis d’hier malgré le Brexit (et quelques faits divers peu reluisants) beaucoup plus récent ! Comme j’habite sur ce caillou, mon quotidien l’a intégré…

… avec ses étages de végétation spontanée ou pas, selon les endroits, ses constructions plus ou moins entretenues et ses ruines recyclées. Bien évidemment, il y a parfois des chutes de pierres…

… de préférence de nuit, c’est plus drôle que le vol plané de bûches en 50cm à 7h du matin de la veille de Noël ou de canettes vides en journée avec atterrissage sur son toit !

Mais avec la prolifération de résidences secondaires où l’on ne parle plus français (les mêmes qui font pisser leur chien devant chez leurs voisins et vident leur graisse de bœuf usagée dans les regards pluviaux), l’arrivée de désœuvrés agressifs que l’on laisse végéter dans des taudis, le mépris total avec lequel on traite les gens normaux présents à l’année, la fuite des commerces vitaux vers des cieux plus cléments et leur remplacement par des pseudo-galeries intermittentes à l’intention des touristes estivaux, font que p…, ça craint va devenir la phrase préférée de tous ceux qui y auront connu des jours meilleurs ! Bon samedi à vous ! ♥

Le détournement de 10 heures 21

La sortie matinale d’hier visait la boulangerie du pont pour satisfaire une subite envie de croissants, complétée par un millefeuille, achat impulsif car c’est ma pâtisserie préférée qui n’est plus régulièrement présente dans les magasins actuels (ni artisanaux, ni industriels) quand j’ai envie d’un réconfort (et dont j’avais été frustrée il y a 3 ans).

Chemin faisant, j’ai vu que la décrue (on voit à nouveau la barrière encore engloutie mercredi) était en bonne voie, que les vététistes prenaient la route, puis j’ai fait un brin de causette avec une voisine qui me voit relativement souvent passer devant sa porte et s’était imaginé que j’avais déménagé vers les quartiers inondables, et comme les escaliers pour rentrer chez moi étaient encombrés de touristes, j’ai fait un crochet avec lèche-vitrine à l’ancienne cave des vignerons qui semble reprise (juste pour la saison ?) par un artiste inconnu qui détournerait les boîtes aux lettres de La Poste de leur usage initial…

… et c’est là qu’intervient le détournement de l’image obtenue. Je regardais l’intérieur de la galerie (?), de biais devant la vitrine pour ne pas faire un autoportrait, et je me suis retrouvée (par un mystère optique qui me dépasse) avec un reflet de la maison avec des arches, sur un plan certes perpendiculaire, mais qui ne devait pas apparaître, mais ce qui est encore plus curieux, c’est la présence de la porte de garage juste à côté, surmontée par un bâtiment encore plus éloigné (perpendiculaire aux arches et 10 mètres plus loin), alors que je pensais n’avoir simplement que le reflet de l’immeuble ocre dont on voit une arête et auquel je tournais le dos.

L’énigme ne sera pas résolue, (malgré le plan dans les commentaires et ma photo du jour), mais bon vendredi à vous ! ♥