La drague façon Justin

Il nous demande expressément de faire connaître son billet du jour… dont acte !

Langue de Molière est reportée aujourd’hui pour vous présenter un coup d’Un Coup de Foudre très spécial. Si ce billet n’est pas le truc le plus drôle que vous ayez lu chez moi, je vous rembourserai personnellement chaque centime de votre abonnement. Je suis aussi généreux que l’Oncle Picsou. Je ne demande pas souvent que vous partagez un billet, mais je crois que celui-ci mérite de l’attention.

Source de la citation : Justin, pour attraper un brouteur

Avec une image (toutes les copies d’écran sont celles du billet déjà cité ci-dessus, du blog de Justin : Un Coup de Foudre) ce titre énigmatique sera plus parlant…

Qu’il est loin le temps de ma folle jeunesse ! Le téléphone fixe était loin d’être installé dans toutes les maisons (il y avait des délais importants pour l’obtenir), l’ordinateur personnel n’existait pas encore et les aléas de la vie m’avaient déjà appris qu’il me fallait, avant toute autre chose, un métier. Certains mariages étaient encore arrangés, de manière plus ou moins subtile (merci à l’éventuelle future belle-mère qui m’avait invitée à prendre le thé à son domicile alors que j’étais en stage chez son mari, lors de ma première année de faculté, parce que leur fils un peu rebelle n’était pas encore casé et que la fille à Sophie, ma mère avait travaillé pour eux et élevé leurs enfants avant de se marier, pourrait reprendre l’affaire, pour les papiers on verrait plus tard). L’autre façon de faire des rencontres, quand la famille et ses relations ne suffisaient pas, consistait à fréquenter les bals des fêtes votives de nos campagnes ou les dancings et autres boîtes pour noctambules pour les citadins…

Guy Bedos et Sophie Daumier « La drague » | Archive INA

Il va sans dire que le slow de la mort qui tue n’était pas réellement ma tasse de thé, parce que je travaillais le samedi et n’avais pas la journée pour me pomponner aussi bien que mes copines de l’époque avant de sortir, et que, le plus souvent, j’y dormais dans mon coin, comme un loir, on me réveillait donc pour que je quitte les lieux parce que la boîte fermait ses portes ! 😉

Ensuite, autres pistes, il y avait les petites annonces dans les journaux, puis les agences matrimoniales ont fleuri à tous les coins de rues, j’ai sûrement raté quelques autres péripéties, avant d’en arriver à L’amour est dans le pré présenté par Karine Le Marchand ou bien Mariés au premier regard et ses algorithmes pseudo-scientifiques !

Mais il est une chose que j’ignorerai toujours, ce sont les applications de rencontres, tellement le téléphone qui me suit partout (y compris aux toilettes) ne fait pas partie de ma vie ! Là, Justin m’apprend, j’avais bien lu quelques faits divers d’endettés de l’amour, qu’elles sont infestées de faux profils de gens bienveillants (uniquement envers leur propre compte en banque et pour de l’argent salement gagné, mais il est bien connu qu’il n’a pas d’odeur, n’est-il pas ?) et nous démonte, en deux coups de cuillère à pot, leur technique pour piéger les candidats au bonheur auquel tout humain normalement constitué aspire dans sa vie !

Je le soupçonnerais même, éventuellement, de nous préparer un classement circonstancié des sites les plus pourris pour un prochain billet, à venir, sur le sujet ! La preuve ultime de la provenance de ce faux profil, je vous laisse le loisir d’aller la découvrir dans le billet original de Justin, mais de grâce, s’il te plaît Justin, ne leur apprend surtout pas à utiliser un VPN, parce qu’alors nous serons dans une mouise totale ! Et ce n’est pas le mouton de Panurge qui me contredira ! 😉

Georges Brassens « Le mouton de panurge » | Archive INA

Ainsi va la vie… et le progrès ne nous apporte pas que du bon ! ♥