Sur la route

Il est rare de faire une bonne photo, et bien plus encore de me raconter une histoire pour faire passer le temps qui tienne la route… Alors j’ai fait plus sobre que le soleil dans les yeux à travers un pare-brise moucheté d’insectes écrasés et autres cadeaux d’oiseaux ! 😉

Octobre 2013 en Pologne, départ pour l’aéroport, il n’a pas plu, ce sont les couleurs de l’automne, je ne crois pas que j’y verrai un jour, après avoir vu la luxuriance de l’été et le réveil du printemps, la grisaille de l’hiver, mon point de chute prévu ayant annoncé son désir de rester en France…

Bon samedi à vous ! ♥

Livraison

Ce n’est pas mon auteur préféré, contrairement à ce que mes lectures précédentes pourraient laisser à penser, car je suis loin d’avoir tout lu de Gilles Legardinier (Demain, j’arrête – 2013 ; Complètement cramé – 2014 ; Ça peut pas rater – 2016), mais finalement, j’en ai quand même un livre en commun avec ceux cités par Oth67, que je classerai dans les lectures récréatives, à lire pour s’aérer l’esprit les soirs où tout va mal…

Le quatrième à mon actif, paru chez J’ai lu pour changer de Pocket, ne pouvait que titiller la petite fille qui aurait dormi dans le pavillon d’Adélaïde (un lieu ouvert aux Cathares), dans un lit fait par les mains de son papa avec le bois des caisses de dynamite utilisée sur les chantiers, puisque Montségur est un haut-lieu de ce que l’on a appelé l’hérésie cathare. Publication récente (2022), en fait, il s’avère que c’est le premier roman qu’il a écrit et remanié ensuite quand il s’est décidé à nous le proposer en lecture.

Le bandeau en jette, et cette photo prise au pied du pog vu du sud-ouest, en 1980, ne vous donnera qu’une idée partielle des restes de la forteresse bâtie à son sommet, dont la crête descend sur la droite vers le Roc de la Tour. On ne la voit pas du tout dans le livre, toute l’intrigue se déroulant dans le roc sur lequel elle est construite… Par contre, il vous faudra attendre la page 105 (sur les 435 du roman) pour enfin arriver à Montségur (après les bords de la Seine à Rueil, une escapade en Écosse et un retour dans les passages secrets de Chartres), et sur place, il vous faudra vous promener de nuit, en VTT électrique, alors qu’il gelait à pierre fendre subitement après avoir neigé deux pages auparavant lors de la même soirée.

Erreur de jeunesse, tout comme les péripéties rocambolesques, plaisantes certes, mais difficilement crédibles, j’ai toutefois suivi avec intérêt cette guerre entre le bien et le mal, qui n’attend qu’un peu de vent sur les braises pour aller flamber ailleurs ! Mention spéciale à la vingtaine de pages consacrées aux notes historiques concernant Montségur, le catharisme et l’ordre des Templiers. Chacun fait ce qu’il veut, selon sa sensibilité, cela n’empêchera pas le monde de tourner ! 😉

Seconde vie…

… pour un superbe bâtiment de style Art Déco, construit et ouvert en 1931 par la famille Loudes, qui a connu son heure de gloire sous le nom d’Au Magasin Universel pendant une cinquantaine d’années, puis a été vendu pour finalement fermer ses portes au changement de siècle. C’était une sorte de Bon Marché ou de BHV, dans un endroit improbable du Ségala lotois au doux nom de Latronquière (à 12 km au sud de Sousceyrac, dont le restaurant cher à l’écrivain Pierre Benoit, Le déjeuner de Souceyrac, vient de perdre son étoile) et depuis 2014, une association voulait faire revivre le bâtiment. C’est enfin arrivé à l’automne 2022, l’actuel propriétaire ayant ouvert le Musée Gabriel après 6 longues années de travaux.

Source de la copie d’écran : La vie quercynoise

Un parcours singulier pour ce sculpteur arrivé dans le Lot au retour d’un voyage en Inde, que l’on peut entendre parler d’un de ses illustres prédécesseurs (ayant eu lui, un atelier plus dans mon coin du département), dans un des trois extraits d’un film qui lui est consacré, disponibles sur son site.

Une forêt d`immigrés 3

Ne ratez surtout pas ce musée, si vous venez dans le Lot et aimez particulièrement le travail du bois ! 😉

Les bras m’en tombent

Est-ce réellement un humain qui a pondu et signé V.M. cette merveille d’incohérence ou bien une Intelligence Artificielle suprêmement et superbement vitaminée ? Le mystère demeurera entier, je le crains fortement…

Le virus qui aurait muté une cinquantaine de fois dans le corps de ce malchanceux cobaye humain serait-il en fait une simple machine à remonter le temps ?

Source de la copie d’écran : La Dépêche

Je n’ai pas changé d’opinion envers la mascarade qu’a été la fausse vaccination, mais vraie expérimentation sur cobayes humains et à grande échelle, que certains appellent enfin et parfois de son nom réel (un sérum), mais dont la non-efficacité, même en tant que ce qu’il est, vient d’être démontrée au passage avec ce cas malheureux…

J’espère simplement qu’entre le moment où je lis cette information (samedi matin) édifiante et celui où ce billet sera publié, une relecture suivie d’une correction en aura été faite…

Réussir son élevage de moustiques

Avec trois espèces différentes de moustiques à domicile, je suis toujours à l’affût du conseil que je ne connaîtrais pas encore et c’est pleine d’espoir que j’ai lu ceux d’un nouveau média alternatif…

Source des 2 copies d’écran : Reporterre.net

… avant de partir d’un grand éclat de rire parce que je n’ai pas attendu que l’on me dise de renverser mon arrosoir après m’en être servie, sauf que, comme sur leur photo, les arrosoirs, même le bec verseur dirigé vers le sol, gardent un petit réservoir naturellement moulé dans le plastique (dans les 3 à 5 centimètres sous le-dit bec) avec les quelques gouttes d’eau nécessaires à l’éclosion des œufs !

Cela s’ajoute bien sûr aux autres paramètres que je ne peux pas contrôler, genre l’abreuvoir aux guêpes mentionné la semaine dernière, les regards d’eaux pluviales oubliés etc, etc… ! Quant à la brigade du tigre, je vais me contenter d’en rêver en pensant peut-être à une moustiquaire en forme de baldaquin…

De la pâtisserie

C’est à Flanel, le chat voyageur, et à sa visite au château de Caen, que je dois la redécouverte de cette page d’anthologie bien croustillante signée Raymond Devos…


Raymond Devos – Le Mille Feuille – Olympia 1999

… plus personne n’a jamais ciselé de petits bijoux linguistiques de la sorte, nets, précis et sans aucune vulgarité. Merci, Monsieur Devos !

Très bonne semaine à vous ! ♥