Dans la vraie vie

N’en déplaise à nos énarques, et comme nous sommes encore loin d’être absolument tous pucés pour être instantanément localisables en cas d’un simple pet de travers (inimaginable, je sors encore faire mes courses sans téléphone portable, en effet, je n’ai qu’un vieux machin de dépannage quand je voyage, qui ne passe pas chez moi, merci les zones blanches du village, elles me font un prétexte imparable, car, bien sûr, il est hors de question pour moi d’habiter sous une antenne !), voici quelques tranches de la vraie vie (oui, celle qui, bientôt, n’existera plus, quand nous serons tous devenus des moutons ou des poissons rouges) dans la France pas si profonde !

Pour la rédaction, la photo n’est pas celle de la rue de Turbigo… et autant qu’il me souvienne, cette rue, si elle est bien très passante (en 2 et 4 roues), elle est très loin d’être piétonnière et donc déjà en journée on peut très bien y tomber sur le trottoir sans trouver âme charitable pour être aidé, alors le soir après 21h… c’est aussi la faute à « pas de chance » ! Certes il est toujours possible que quelqu’un ait pu passer à côté de lui et s’écarter parce qu’il ou elle aura eu peur, mais il m’est difficile de penser que je doive me sentir coupable… car même sans téléphone j’aurais sûrement arrêté une voiture d’un quelqu’un muni de sa puce, pour appeler les secours.

Dans la vraie vie, sans un flic aux fesses de chaque citoyen, c’est aussi cela :

(Source : 20 minutes)

Et cela, je ne me tromperai pas de beaucoup en disant qu’à défaut d’un message simple et clair au lieu de la cacophonie du tout et son contraire, les mesures annoncées de manière tapageuse ne doivent pas être très bien suivies (et ce pour de multiples raisons, ne serait-ce déjà que par le télétravail dans les administrations qui pénalise les « riens » habitant la « diagonale du vide«  et ceux qui ne maîtrisent pas l’outil informatique [pourtant le journal 20 minutes est plutôt citadin]) dans la pratique, d’où l’absolue et impérieuse nécessité de tous nous pucer pour pouvoir mieux nous surveiller contrôler… pour quelqu’une qui, durant sa scolarité, était souvent chargée de l’auto-surveillance de sa classe (nous étions alors sages comme des images, je trouvais cela un peu flippant, et pourtant nous n’étions pas les derniers à chahuter un professeur peu apprécié) en l’absence du personnel chargé de le faire, la pilule est un peu dure à passer 😦

Quand vous lirez ce billet, l’actualité sera différente, le vent aura changé de direction, et cela sera dû à la magie de la planification de nos écrits, qui permet à chacun de noter ses humeurs du jour et de les publier distiller (après relecture ou correction) un peu plus tard et c’est vraiment trop bien ! ♥

12 réflexions sur “Dans la vraie vie

  1. le rhume je l’ai presque à longueur d’année : je suis une vieille fumeuse, pas grosse, mais bon 😉 et ils nous emmerdent avec leurs restrictions pour un covid qui somme toute n’est dangereux maintenant que pour les gens malades ou très fragiles …je connais pas de monde qui a eu ce gros rhume , et des vaccinés , bref 🙄 y’en a PLUS QUE marre …
    Bonne journée Agathe

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    1. Le mythe de la bonne santé par la chimie… aller voir un médecin parce que sa machinerie se rebelle et lui demander une pilule-miracle pour un trouble, une autre pour autre chose en pensant que c’est sans aucun risque… là est le problème ! Mais ne te mine pas pour autant le 3ème dose content attend sa 4ème mais il est comme celui qui ne peut pas dormir sans sa drogue habituelle, il est majeur et vacciné… il est plus facile d’obéir que de mettre en doute la pensée du plus grand nombre, dévoyée par les marchands du temple ! 😦

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