Quelques branches tourmentées

Cet arbre semble cette année souffrir de la soif, le mois de juillet a été sec et nous avons eu seulement 3 orages en août pour tout arrosage, avant le changement de temps du jour pour inciter nos chères petites têtes blondes à reprendre avec bonheur le chemin de l’école,  de ce Lagerstroemia indica, qui aime bien le soleil mais sur sol riche et humide.

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J’en connais un autre sur la commune, mais le tronc à la si belle écorce en est moins spectaculaire et je n’ai pas eu l’occasion de passer devant lui 😉

Accrochage aléatoire

Certes c’était une journée caniculaire, je n’étais pas très en forme et j’avais un train de touristes (confondant les rivières Lot et Dordogne) qui me collait aux fesses lors de ma promenade digestive dans nos onéreux jardins suspendus, et donc, je n’ai pas pu apprécier à sa juste valeur l’accrochage de ces tableaux (déjà vus il y a quelques années) sûrement par l’apprenti-stagiaire (depuis déjà 3 ans) qui postule pour l’emploi de jardinier en chef, spécialiste de ce lieu babylonien ou pharaonesque (c’est selon), loin d’avoir prospéré avec bonheur (nous ne sommes pas encore arrivés à la friche originelle, chose impossible parce que la pyrale a eu, en peu de temps, raison des buis anciens) depuis sa création.

Si l’accrochage en biais peut faire genre, de même que l’envers du tableau visible en passant, j’ai bien moins de plaisir avec la vue plongeante (nous ne sommes pas au théâtre et je n’ai pas mes jumelles), ou avec l’accrochage au ras du sol… mes pieds pourraient avoir des yeux de perdrix, mais je doute fort que leur perception puisse atteindre mon cortex visuel 😉

Nous dirons donc que l’intention d’offrir du culturel bon marché aux hordes aoûtiennes est tout à fait louable, même si la réalisation pêche un peu 😉

Du cubisme

Ciel dégagé tôt ce matin, des avions sont passés et ont découpé l’espace en zones distinctes que les nuages ont comblé de façon aléatoire 😉cubisme

Avec un filtre qui intensifie la couleur, ce serait presque l’œuvre d’un précurseur à sa période bleue !

Prenez soin de vous ! ♥

 

 

Salle obscure

 

Irrésistiblement je pense à A.B.C. contre Poirot, roman d’Agatha Christie, adapté pour le cinéma, où le célèbre détective belge Hercule Poirot, paisible retraité qui coule des jours heureux dans sa confortable résidence londonienne, doit faire reprendre du service à ses petites cellules grises pour mettre fin aux agissements macabres d’Alexander Bonaparte Cust qui semble, lui, prendre un malin plaisir à titiller la célèbre moustache en croc de l’enquêteur vieillissant.

ABC

Lire la suite de l’article de => La Dépêche 😉

Ceux qui assisteront à la vente du 28 (et 29) août prochain, munis d’outils pour démonter le fauteuil (rouge ou bleu, au choix) plutôt que du sachet de pop-corn traditionnel, auront droit à une réduction… 😉

15 août

Le treize est passé et la Terre continue de tourner…

aout2020

Jour de l’Assomption de la Vierge Marie (fête religieuse catholique, appelée Dormition de la Vierge chez les Chrétiens orthodoxes), c’est aussi le jour de 1806 où débutèrent les trente ans de la construction (avec la pose de la première pierre) de l’Arc de Triomphe de Paris selon une décision de Napoléon 1er, de retour de la bataille (aussi dite des Trois Empereurs) d’Austerlitz (aujourd’hui Slavkov u Brna, en République tchèque)… une petite visite du château aux paons ?

 

Exposition (terminée)

Elle s’est tenue au Centre Culturel Égyptien de Paris, du 23 au 31 janvier 2019 😉

C’est le nom d’un photographe de l’AFP, Anwar Amro, en poste tout récemment à Beyrouth, qui m’a fait penser à Mamdouh Anwar, cette figure marquante de certaines nuits parisiennes, découverte lors d’une exposition à l’Institut du Monde Arabe, qui, quand il avait fini de mitrailler les manifestations, entre autres, culturelles égyptiennes, rangeait ses boitiers et objectifs pour prendre les pinceaux…

Il m’est très plaisant de constater que son talent (de photographe et d’artiste-peintre) soit enfin reconnu à sa juste valeur, puisque… j’ai toujours en ma possession un profil féminin à la gouache sur papier (10,5×21,5) et une photocopie couleur au format A3, dans des teintes bleues, d’une scène de rue quelque part en Égypte, jamais encadrés, mais néanmoins faisant toujours partie intégrante de la décoration de mon lieu de vie, qu’il m’avait offerts, je ne sais plus pour quelle raison, en me souhaitant, avec sa dérision habituelle, que sa côte monte 😉

Avant et après…

Que l’on me pardonne, les images sont celles de ceux qui ont vécu à Beyrouth la récente catastrophe, je n’y étais pas… mais je déplore une perte, certes sans commune mesure avec le bilan en vies humaines (les chiffres des morts et blessés ne cessent d’augmenter) pas plus qu’avec le coût des reconstructions urgentes (des infrastructures indispensables à la vie quotidienne), celle des bâtiments anciens qui faisaient tout le charme de cette capitale levantine.

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(Source de l’image : Images d’Orient)

Cette bâtisse construite entre 1830 et 1850, avec des vitraux de 1912, résidence d’une famille de philanthropes, a vu ses verrières s’envoler (lire le reportage de Georges Boustany), tout comme celles d’autres maisons illustres du quartier.

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(Source de l’image : L’Orient-Le Jour)

La façade est désormais aveugle, le patrimoine ancien se raréfie et les Beyrouthins menés par des officiers à la retraite ont, en début d’après-midi, manifesté leur colère dans le centre ville, au départ de la place des Martyrs, et tenté de prendre d’assaut (dans la soirée) le Ministère de l’Énergie… armée et forces de sécurité sont toujours déployées.

Ceux, qui après la guerre civile (1975-1990), voulaient reconstruire une capitale ultra-moderne, de verre et de béton, vont pouvoir remonter au créneau puisque de l’ancien qui avait vaillamment résisté à la guerre (mais pas au souffle de la dernière explosion) est tombé, mais avec quels matériaux cette fois ?