Que l’on me pardonne, les images sont celles de ceux qui ont vécu à Beyrouth la récente catastrophe, je n’y étais pas… mais je déplore une perte, certes sans commune mesure avec le bilan en vies humaines (les chiffres des morts et blessés ne cessent d’augmenter) pas plus qu’avec le coût des reconstructions urgentes (des infrastructures indispensables à la vie quotidienne), celle des bâtiments anciens qui faisaient tout le charme de cette capitale levantine.
(Source de l’image : Images d’Orient)
Cette bâtisse construite entre 1830 et 1850, avec des vitraux de 1912, résidence d’une famille de philanthropes, a vu ses verrières s’envoler (lire le reportage de Georges Boustany), tout comme celles d’autres maisons illustres du quartier.
(Source de l’image : L’Orient-Le Jour)
La façade est désormais aveugle, le patrimoine ancien se raréfie et les Beyrouthins menés par des officiers à la retraite ont, en début d’après-midi, manifesté leur colère dans le centre ville, au départ de la place des Martyrs, et tenté de prendre d’assaut (dans la soirée) le Ministère de l’Énergie… armée et forces de sécurité sont toujours déployées.
Ceux, qui après la guerre civile (1975-1990), voulaient reconstruire une capitale ultra-moderne, de verre et de béton, vont pouvoir remonter au créneau puisque de l’ancien qui avait vaillamment résisté à la guerre (mais pas au souffle de la dernière explosion) est tombé, mais avec quels matériaux cette fois ?