… même si l’hiver est presque fini, la maison que j’occupe est mal exposée et donc glaciale… mes réserves de bois de chauffage arrivées hier au point deux jours maxi 😦
Mon fournisseur attitré ne m’ayant pas rappelée dans les 2 jours après mon SOS je me voyais dans l’obligation de recourir à l’onéreuse fée électricité et voulais hier au soir tenter une infidélité, si tant est que l’on puisse trouver un combustible correct chez quelqu’un où l’on n’est pas client… et pour le lendemain, le seul jour ouvrable de congé obligatoire de la quinzaine à venir…
C’est donc en soulevant le combiné téléphonique auquel je n’avais pas touché depuis quelques jours que j’ai pris connaissance de la réponse positive à mon appel au secours… j’ai donc fait une super flambée hier au soir et ce matin j’avais le camion devant la porte, mais malheureusement pas les bras pour m’aider ! J’y suis donc allé mollo, à midi j’en étais là et le gros tas devant la porte…
Ce qu’il y a de drôle, c’est de voir comment on vous regarde travailler, ceux qui baissent les yeux, ceux qui vous observent de loin, ceux qui plaisantent, ceux qui vous donnent des conseils, ceux qui vous encouragent, ceux qui philosophent sur les rigueurs à venir et ceux qui vous proposent des solutions inadaptées… telles le diable avec des pneus à chambre à air… mais sans les roues parce qu’elles sont en réparation… à Toulouse !
Un moment de faiblesse devant tant d’inepties, j’ai mis un steak (pardon, je ne suis végétarienne qu’un jour sur deux, personne n’est parfait) dans la poêle, préparé un café, grignoté deux abricots secs et suis revenue à mon petit travail tranquille !
C’était presque fini à 14 heures… un dernier effort pour nettoyer la rue et passer un coup de balai chez moi… fermer les écoutilles relancer le feu et m’abandonner à la douce chaleur pour un moment de quiétude bien mérité 😉
Avec un peu de chance, dès les premiers frimas de l’automne, j’aurai encore de quoi m’offrir une flambée le soir… quel luxe 😆