Projet 52-2022 / 38- Quand il pleut…

Ma’ du blog Du côté de chez Ma’ doit avoir un don de voyance confirmé pour avoir prévu en décembre dernier qu’elle pourrait nous proposer Quand il pleut… comme thème pour cette 38ème semaine ! 😉

Lors de ma sortie courses du vendredi, le ciel s’est fait soudain plus menaçant et je me suis félicitée de m’être motivée et ne pas devoir sortir le lendemain (avec le parapluie) pour cette corvée selon les prévisions de ceux dont c’est le travail…

Bien sûr cela ne me dit pas comment traiter le sujet, parce que la photo sous la pluie en tenant aussi son abri de fortune n’est pas du tout mon fort, que les photos depuis mes fenêtres ne sont pas sensationnelles, en plus d’être du genre déprimant (entre mon caillou côté rue et l’envers du décor côté jardin), et que je n’ai pas, non plus, envie de passer des heures à compulser 12 ans de photos sur l’ordinateur, à la recherche de mes plus jolies gouttelettes, même en m’aidant de mes relevés de la pluviométrie locale !

Qui dit pluie, dit champignons d’automne, ce sont ceux que je préfère dans mon assiette. Comme l’on ne peut pas crapahuter librement dans les bois de mon coin (il faut être propriétaire ou posséder une carte payante nous autorisant à le faire), et qu’il vaut quand même mieux éviter d’être confondu avec un sanglier, car nous sommes en période d’ouverture de la chasse, je vais donc me rabattre sur des bestiaux plus petits et penser aux baveux à cornes qui vont se sentir pousser des ailes dans mon jardin et ainsi pouvoir concurrencer les piafs qui s’en prennent à mes tomates. Dont acte !

Celui-là s’est retrouvé piégé (ou s’est abrité volontairement) dans sa fleur de carotte après ses dernières sorties, lors des orages des 5 et 6 septembre, mais la météo s’étant remise au beau fixe, avec seulement des nuits plus fraîches depuis cette semaine, il est plus chanceux que ses congénères perchés sur des tiges sèches de fenouil. Pour voir les cornes de ceux de mon jardin, il me faudrait sortir avec la frontale, je vais m’en dispenser, mais peut-être qu’une petite délocalisation avant qu’ils ne se creusent un habitat pour hiberner serait envisageable (sans l’APN, s’il n’y a pas de traces de mon forfait, ce sera pas vu, pas pris ! ). 😉

Allons lire dans les commentaires du billet du jour de Ma’, comment les autres participants voient les jours de pluie ! Bon premier WE d’automne à vous ! ♥

35 réflexions sur “Projet 52-2022 / 38- Quand il pleut…

    1. Merci à toi, je dis oui à une étude comparative des gastéropodes régionaux… j’en ai des plus jolis (et mieux nourris) dans mon composteurs et une espèce rare en liberté au jardin dont j’aimerais bien qu’un spécialiste prenne le relais pour la conservation de l’espèce ! Ceux-là attendaient les 4mm d’eau qui sont tombés hier soir, sûrement comme une délivrance ! 😉
      Belle journée à toi !

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        1. Celui-là n’est pas trop comestible, de plus il n’y restera pas grand-chose dedans quand tu l’auras fait jeûner… mais même pour une délocalisation, il vaut mieux faire une sortie nocturne à l’heure où ils se donnent rendez-vous !
          Bon samedi à toi ! ♥

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  1. Les commentaires étant fermés sur le lien que tu m’as donné, je me permets de dire ici le whaou que j’ai pensé en voyant ton article. Belles rencontres dans ce petit coin. Il aurait été possible que ta mante religieuse boulote l’Argiope bruennichi. J’en ai photographiée une qui mangeait un jeune lézard. Elle n’a rien laissé d’ailleurs. Il faut dire que quand elles vont pondre, elles ont besoin de beaucoup d’énergie.
    Je te mets chez toi la réponse à ton commentaire sur mon article : Bonjour Agathe. Je rêve aussi de voir une éclosion. Mais il faut arriver au bon moment. La dispersion est assez rapide, me dit-on. Ceci dit, toutes les oothèques ne sont pas occupées. Les mantes religieuses font parfois des oothèques stériles avant de faire la vraie. J’ignore comment et si on peut savoir si les oothèques trouvées contiennent des oeufs.
    Bonne journée à toi, Agathe.

    Me voilà bien marrie…

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    1. Désolée, mais les commentaires sont fermés au bout de 3 mois… mais tu as bien fait de commenter ici, car j’ignorais totalement que des oothèques pouvaient être vides. En fait j’en avais deux, mais peut-être que la troisième que je n’aurais pas vue était la bonne ? Je n’ai rien vu non plus sortir de la montgolfière de la 8-pattes, alors que j’avais pu observer des nurseries de Pisaura mirabilis : https://agatheb2k.wordpress.com/2016/06/19/pisaura-mirabilis/
      Bonne fin d’après-midi à toi ! 😉

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  2. Ce gastéropode a bien fait de se glisser dans les fleurs de carotte😉
    Non seulement c’est une belle photo que tu as prise,( j’aime bien le coté graphique des fleurs et de l’escargot), et en plus je crois n’avoir jamais vu des fleurs de carottes! Au super marché y a pas et dans mon jardin elles ne poussent pas☹️
    Bizzz et bon W.E

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  3. Mais c’est que ton schneck ferait presque du mimétisme. Souhaiterait-il se transformer en caméléon ?
    Tout à l’heure, j’ai ouvert notre bac à compost pour y jeter des épluchures de notre repas de midi, les escargots se régalaient à qui mieux mieux !!
    Bon dimanche Agathe 🙂

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    1. Du mimétisme ? C’est un escargot normal, jaune à rayures brunes, on ne peut pas le confondre avec les graines de carottes sauvages… 😉
      On devrait faire une étude comparative des bestiaux, visibles à l’œil nu, de nos composteurs… j’ai cloportes, escargots, parfois des larves de la mouche-soldat (mes préférées, et celles que nous allons consommer à la place de la côte de bœuf dans un avenir très proche) et il doit bien y avoir encore quelques vers rouges du fumier… mais j’avoue ne plus trop boire de café pour en favoriser la multiplication en leur donnant le marc et les oiseaux ne me laissent aucune chance d’en récupérer quelques uns quand j’étale le contenu du bac dans le jardin, et les années fastes un ver blanc de cétoine…
      Bonne soirée à toi ! 😉

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