Entre deux averses

Si certaines sont tout à fait de saison, une de mes sauvageonnes semble un peu en avance sur le calendrier (elle n’est pas la seule, mes orties n’ont pas perdu leurs feuilles, je vais donc pouvoir en manger quelques unes), parmi mes cultivées la reprise de ma verveine immédiatement après les deux coups de gel de décembre et alors que les feuilles cuites ne sont pas encore toutes tombées, me semble par contre passablement prématurée.

Déboussolés aussi, les rosiers qui n’ont pas encore été taillés, mais bourgeonnent dangereusement, j’en ai même un qui cumule la rose qui a gelé en bouton alors que je l’aurais bien vue sur ma table à Noël, ou sur celle du réveillon, et un nouveau bouton prématuré, en plus des bourgeons, je crains le pire. Je suis par contre très contente du démoussage gratuit (cendres du poêle et eau de pluie) de mon passage pour aller chercher le bois ! Mes animaux domestiques à 4 et à 8 pattes vous saluent, ils sont aux abris ! 😉

26 réflexions sur “Entre deux averses

  1. Je vois que nous avons le même genre de vie et ton commentaire sur mon blog le confirme. Campagne, jardin, conserves, bois…. et ça roule plutôt bien.
    La nature se remet toujours. Nous ne sommes qu’en Janvier. Si ça gèle maintenant, cela repoussera C’est plus embêtant en mars.
    Enfin je parle de ma région Franc-comtoise où le froid est habituel (chouette, la neige est arrivée même si c’est en petite quantité) donc la nature sait s’y adapter
    Bonne journée Agathe

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    1. Il n’y a rien de tel qu’un jardin pour te permettre de garder les pieds sur terre dans une société de fous où les vraies valeurs ont disparu pour de la poudre de perlimpinpin ! 😉
      Bonne soirée à toi ! ♥

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    1. On a eu une belle matinée, mais là ça s’est couvert à nouveau, qui vivra verra ! 😉
      Pour mon faux artichaut violet de Provence (mais vrai cardon blanc), comme il me faut blanchir les cardes, avant de pouvoir les manger, je fais une couverture de feuilles sèches dans du voile d’hivernage dans lequel je saucissonne toutes les tiges depuis la base (il n’y a que le plumet des feuilles qui dépasse) et j’imperméabilise avec une couche de plastique (des sacs poubelle) noire tout autour, le cœur du cardon ainsi protégé ne craint rien ! Mais même s’il venait à geler, s’il est en place depuis longtemps, il repartirait de la racine. 😉

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    1. Merci… il vit dehors toute l’année, disparaît l’été pendant sa dormance où il ne faut pas du tout l’arroser, et repart à l’automne, dans sa jardinière avec un plus foncé et un pourpre qui vont commencer à fleurir, en plus il est parfumé. L’araignée a fait tour le toute de la pièce avant de se cacher dans la plante verte devant la fenêtre, le soir elle me surveille du coin de l’œil ! 😉

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